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Invité
La sexualité en maternelle.
 2  #1
FantômeInvité
En tant que parent, je me suis intéressé aux conneries de théorie du genre et autre bullshit, d'un, pour savoir de quoi il retournait et de deux si cela arrivait bien à portes.

Bien évidemment,la plupart des sites qui essayent de tirer la sonnette d'alarme sur ce sujet ne sont pas connus pour être les plus ouverts ou le moins partisans, je ne les citerais donc pas.

Toujours et-il que je viens de tomber sur ça :

Education à la sexualité dès la maternelle présentée aux 9ème assises françaises de sexologie et de santé sexuelle d'Avril dernier.

J'ai ensuite retrouvé une trace de Mme Sonia Lebreuilly, dans une audition à l'assemblée nationale de 2013 sur une Commission spéciale chargée d’examiner la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. Je cite un extrait du compte-rendu n°8 :

Citation :
Mme Sonia Lebreuilly, chargée de mission égalité-discriminations à la mairie des Ulis, socio-sexologue.

En tant que chargée de mission égalité-discriminations à la mairie des Ulis et socio-sexologue, j’ai pu établir, depuis trois ans, un constat éloquent. La mairie des Ulis a, en effet, mis en place un dispositif intitulé : « Jeunes et femmes : des outils pour construire sa vie » qui nous a permis de suivre pendant un mois un groupe d’une dizaine de jeunes femmes, âgées de 16 à 25 ans, en situation de grande précarité et de fragilité sociale. Le constat était le suivant : 15 % d’entre elles se prostituaient ou étaient déjà passées par la prostitution, 75 % avaient subi des violences conjugales, 20 % avaient été victimes d’un viol, sans parler des agressions sexuelles, et 13 % avaient fait l’objet d’un mariage forcé. Nous avons ensuite étendu ce dispositif à 70 jeunes femmes sur la ville des Ulis, avant de le généraliser à l’ensemble du département de l’Essonne, ce qui représentait 100 jeunes femmes. Le constat était le même, ce qui montre la place de la prostitution et des violences faites aux femmes dans notre société.

Face à ce constat, il nous fallait agir. Nous avons donc mis en place, sur le territoire des Ulis, un processus d’éducation à une sexualité égalitaire avec les objectifs suivants : limiter les clients, rompre avec le schéma de domination masculine, qui est si prégnant dans notre société, et prévenir les jeunes femmes des dangers de la prostitution, car celle-ci est souvent en corrélation avec les violences conjugales et le manque d’estime de soi.

Nous sommes intervenus en direction de classes d’âges différentes, en commençant par les classes maternelles, où notre mission consiste à déconstruire les stéréotypes de genre et à délivrer une éducation aux sensations et au plaisir.

La déconstruction des stéréotypes de genre nécessite de détruire les schémas et les attentes qui sont transmis aux petites filles et aux petits garçons et qui ont d’importantes répercussions sur leur sexualité future. Vous connaissez bien ces schémas : on apprend aux petites filles à être patientes, attentives, sensibles et passives ; quant aux garçons, on leur demande d’être actifs, forts et de ne pas trop exprimer leurs émotions. Et cette culture se répercute dans les couples car les femmes et les hommes ont l’impression de ne pas se comprendre et souvent, les femmes ont du mal à exprimer leurs envies en matière de sexualité.

Cette culture influence également les comportements de séduction. Ainsi, dans les albums et les contes pour enfants, la princesse attend le prince et c’est lui qui vient la séduire et fait sa demande.

Éduquer les enfants aux sensations et au plaisir est indispensable. En maternelle, nous n’apprenons pas le plaisir sexuel, mais le plaisir du corps et le bien-être, à l’aide d’outils qui amènent les enfants, filles et garçons, à dire ce qui leur fait du bien, ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas.

Cette déconstruction doit être poursuivie au primaire et à l’adolescence, où le travail le plus important reste à faire. Je suis convaincue de la nécessité d’éduquer les jeunes à une sexualité égalitaire car lorsque des adultes parlent de sexualité à des adolescents, c’est en termes de prévention, pour leur dire de faire attention aux IST, à la grossesse et au VIH. À aucun moment, on ne leur explique que la sexualité, c’est d’abord du plaisir et du bien-être. Les jeunes évoluent avec la seule image de la sexualité véhiculée par les médias, à savoir une sexualité basée sur les performances sexuelles et la pornographie, qui montre que les garçons ont plus envie de sexe que les filles – ce qui est totalement faux. C’est la raison pour laquelle il faut éduquer les jeunes au plaisir. Aux Ulis, nous présentons dans les lycées un atelier dans lequel nous expliquons de façon très pratique aux garçons et aux filles comment ils et elles prendront du plaisir.


Je constate régulièrement, parmi les couples adultes que je vois en consultation, que les femmes reprochent à leur compagnon de ne pas leur donner de plaisir, et que les hommes se plaignent de ne pas donner de plaisir à leur femme. Mais ce n’est pas à l’homme de donner du plaisir à sa femme, car la sexualité n’est pas innée, elle est le fruit d’un apprentissage. Or, à aucun moment, on ne nous l’a apprise. Comme chez les humains, la sexualité, chez les animaux, se transmet par l’apprentissage. Ainsi, un chaton qui n’aurait jamais vu faire un autre animal ne saurait pas se reproduire. Sauf que la sexualité animale se manifeste au vu et au su de tous, tandis que la sexualité des êtres humains est intime et cachée. Les jeunes sont obligés d’aller chercher des modèles là où ils les trouvent. Autrefois, nous pouvions voir ces modèles à la ferme, en observant les animaux, ou en consultant des images érotiques. Mais depuis dix ans, Internet permet la diffusion d’images non plus érotiques mais pornographiques. Or si l’érotisme est positif, la pornographie véhicule le modèle de domination masculine. Internet est pourtant devenu le modèle le plus commun d’apprentissage de la sexualité, et cela a des conséquences alarmantes.


Mouais, mouais, mouais..........alors les enfants, on se fait une partouze après le goûter? (troll)

Contribution le : 11/06/2016 23:43
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Invité
 1  #2
FantômeInvité
Je n'arrive pas à avoir d'avis tant je suis à la fois surpris de voir dans la même phrase éducation au plaisir, sexualité et maternelle, mais en même temps intéressé par cette idée de déconstruction, de cassure des comportements genrés en postulant que ça détermine les comportements sexués et sexuels plus tard, et d'éducation au bien être avec son propre corps. Du coup, raconter des histoires où les princesses et les princes ne font pas pareil, ça ne me choque pas du tout.

Par extension, il s'agit plutôt de "changer" l'éducation sexuelle à la maternelle, plutôt que de l'intégrer, puisque si on se base sur la perspective adoptée par ce texte, l'éducation à la sexualité existe déjà par les contes et la socialisation à des comportements genrés qui auront des répercussions sur la vie sexuelle future de l'individu.

Mais les termes du débat sont chaud patate dès le depart. Ça me rappelle quand Cohn Bendit appelait à l'éveil au plaisir des jeunes enfants, c'est directement rangé dans la case penchants pédophiles (et pour cause, lui posait les termes du débat directement sur la pratique sexuelle, c'est pas le cas ici). Alors que poser la question en des termes sociologiques, et baser la réflexion sur une question de déconstruction des processus de socialisation primaire, c'est loin d'être tendancieux ou inintéressant.

Édit: désolé je me rends compte être jargonneux à mort. Plus simplement, j'aime bien l'idée de ne plus apprendre aux garçons et aux filles à être des princes et des princesses si à terme ça permet d'être un(e) adulte fonctionnel(le) et moins frustré(e) par le fait de pas pouvoir assumer toujours le même rôle imposé. Et je dis ça, mais comme le dit Morbid en dessus, ne pas réussir à tenir un impératif d'épanouissement permanent c'est pas moins nevrosant.

Contribution le : 11/06/2016 23:55
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kahlan
 1  #3
J'aime glander ici
Inscrit: 14/09/2012 11:23
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Éduquer les enfants aux sensations et au plaisir est indispensable. En maternelle, nous n’apprenons pas le plaisir sexuel, mais le plaisir du corps et le bien-être, à l’aide d’outils qui amènent les enfants, filles et garçons, à dire ce qui leur fait du bien, ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas.

Mais What?:-o

*reviens demain, trop fatiguée pour écrire*

Contribution le : 11/06/2016 23:58
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Invité
 1  #4
FantômeInvité
Alors en vrac, ce qui me sort par les yeux :

-Qui décident de la pertinence et de la mise en place de cette expérimentation? Qui contrôle et valide ou invalide les résultats (si tant est qu'on peut tirer des résultats)?
-Les parents sont ils informés de ses ateliers et de leur contenus?
-Les enseignants ont ils un droit de regard sur ces ateliers?
-Les parents sont des cons, ne les intégrons surtout pas au processus......
-Comment remplacer un trauma par un autre : le dogme de la jouissance. Pour faire court, si tu jouis pas quand je t'encule, tu as un problème, vas te faire soigner.
-Plus généralement, les psys sont devenus tout-puissants et vous êtes tous malades....

Contribution le : 12/06/2016 00:00
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Invité
 1  #5
FantômeInvité
Citation :

@M0rbidAngel a écrit:
Alors en vrac, ce qui me sort par les yeux :

-Qui décident de la pertinence et de la mise en place de cette expérimentation? Qui contrôle et valide ou invalide les résultats (si tant est qu'on peut tirer des résultats)?

--> l'État et l'éducation nationale comme pour toutes les expé pédagogique t le contenu des enseignements en général


-Les parents sont ils informés de ses ateliers et de leur contenus?

--> ils peuvent s'ils cherchent la preuve toi, mais je pense pas que ça fasse la une des journaux!


-Les enseignants ont ils un droit de regard sur ces ateliers?

--> comment ça? Sur leur constitution ou leur déroulement ? De ce que j'en connais, les expé sont généralement conduite sur des sites ou des classes pilotes avec des enseignants associés à l'élaboration du truc


-Les parents sont des cons, ne les intégrons surtout pas au processus......


--> bon ben oui ^^


-Comment remplacer un trauma par un autre : le dogme de la jouissance. Pour faire court, si tu jouis pas quand je t'encule, tu as un problème, vas te faire soigner.


--> mais l'instantanéité et le recul permanent de l'exposition à la moindre forme d'ennui fait que c'est déjà le cas depuis très longtemps. Je te conseille un article sorti dans la presse avant hier par un philosophe, et qui s'appelle "La fin du sublime"


-Plus généralement, les psys sont devenus tout-puissants et vous êtes tous malades....

--> Dolto à fait du mal, mais en étant loin d'être pro psy (genre très loin) je suis pas du tout opposé à repenser l'éducation genrée à l'école



Attends, je réponds dans le texte.

Contribution le : 12/06/2016 00:08
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Insert
 0  #6
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Moi, je vois pas bien le rapport entre les mariages forcés, le viol, la domination masculine et...

et tout ce qui est en rouge ensuite.

À aucun moment, on [n'explique au ados que] la sexualité, c’est d’abord du plaisir et du bien-être.
Euh d'accord, mais en quoi ça explique la notion de consentement, par exemple ? puisque malheureusement, certains ont besoin qu'on leur explique cette notion...

Donc premièrement, je comprends pas le raisonement.
Ensuite, je me dis qu'utiliser des mots tels que "faire du bien", "prendre du plaisir" et "enfants" ou "maternelle", forcément, ça aide pas.
Je veux dire, quand tu regardes la semaine du goût, c'est aussi un éveil aux sens et aux plaisir (gustatifs). Pourtant, on n'est pas obligé d'utiliser des phrases qui sonnent "dégueulasses" ^^

Après, c'est aussi bizarre d'enseigner qu'il faut prendre du plaisir.
Mais... le porno et les actrices qui "jouissent" à outrance au moindre contact font déjà le boulot aussi...
Je connais quelques femmes dévastées parce qu'elles n'arrivent pas à jouir et qu'elles se trouvent "anormales". Elles n'ont pas attendu qu'on le leur enseigne pour se sentir mal.

Pour terminer, c'est très vague alors c'est difficile de se prononcer...
Et comme je n'y connais pas grand-chose, je vais retourner me branler, si vous n'y voyez pas d'inconvénients.

Contribution le : 12/06/2016 01:32
_________________

_______________________En repensant au temps où j'avais le temps de venir ici...
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Alex333
 0  #7
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Mouai. Toutes ces propositions me semblent juste inutiles. Enfin, ça ne fera pas de mal.

Mais bon. Y a pas plus important comme sujet ? (ouai c'est un argument foireux, j'ai que ça :-D)

Contribution le : 12/06/2016 03:50
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-Ninja-
 1  #8
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J'comprends pas trop pourquoi ils veulent balancer la sexualité sur des enfants. Laissez-les être juste des enfants, merde. Banissez plutôt les publicitaires qui foutent des femmes à poil pendant que t'attends ton bus. Détruire les stéréotypes, ok, mais faites ça avec les jouets/barbies/ken/action man/whatever.
On dirait vraiment que l'objectif premier c'est de formater les enfants pour qu'ils baisent avec plus de plaisir plus tard. W T F.

Ils veulent changer l'éducation pour tout le monde en se basant sur 100 personnes (bonjours l'échantillon pas crédible) sans même demander à des hommes. Ah et 15% d'une dizaine de femmes. Admettons donc 13 femmes en arrondissant un peu. On m'explique comment on arrive à avoir 13% de 13 personnes soit 1,7 femmes? Peut-être que c'est la fatigue mais j'ai l'impression que c'est des chiffres au pif.

Contribution le : 12/06/2016 05:09
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maieuh
 1  #9
Je suis accro
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je sais pas, les gosses de cette âge ça se masturbe, et même sont curieux de savoir si les autres sont fait pareils... plus par curiosité qu'autre chose, donc y a un minimum de savoir vivre à leur inculquer la dessus et ça des fois dès la crèche, sans pour autant les en dégoûter. Si y a un encadrement scolaire, ne serait-ce que ça, a moins que ce soit déjà le cas, histoire que ça parte pas dans tous les sens suivant l'enseignant, l'éducateur.

le seul bémol finalement c'est simplement qu'à ces âges là certains sont pas au même stade et je trouve dommage de pas les laisser faire les choses à leur rythme et dire les choses le moment venu.

après le condionnement du genre, c'est plus aux enseignants qu'il faut former, pas les gosses qui vont baigner dans un environnement qui les conditionnes initié par ses enseignant,(genre mon père faisait la cuisine et le ménage, et s'occuper de nous, tout comme ma mère, c'était un truc normal pour moi qu'un homme le fasse; sans qu'il est à me faire un discours sur la place de l'homme et de la femme et de la société patriarcal).

Contribution le : 12/06/2016 07:27
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Nous ne pouvons pas prédire où nous conduira la Révolution Informatique. Tout ce que nous savons avec certitude, c'est que, quand on y sera enfin, on n'aura pas assez de RAM. (Dave Barry)
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Invité
 0  #10
FantômeInvité
Il faut aussi prendre en compte que l'accès à la pornographie et aux images hyper sexualisées est beaucoup plus simple que dans les années 80-90.

Gosses des 80 on s'enregistrait en douce un porno sur canal ou on se mattait le téléfilm du dimanche soir sur la 6. Finalement ça restait soft comparé à ce qu'on peut trouver aujourd'hui en deux clics.

À 7-8 ans un gamin un peu démerde saura contourner la protection parentale et se retrouver face à des gang bang énormes avec 50 faciales en 10 minutes.

Moi à 7-8 ans le truc le plus hot auquel j'avais accès c'était Nicky Larson.

Tout ça pour dire que fasse à la pornographie de plus en plus presente, aux stars pour ado de plus en plus sexualisées, il me paraît normal que l'education explore de nouvelles voies et fassent comprendre des le plus jeune âge que le plaisir ça peut se vivre autrement qu'en deepthroat ou en triple pené anal.

La sexualité prend une place très importante dans la vie, beaucoup plus importante que ce que l'on admet généralement. Je trouve donc naturel que les enfants y soient sensibilisés. Il n'y a rien de pervers ou de vicieux la dedans. La société et les mentalités évoluent, il faut s'adapter.

Also il est important que les parents soient intégrés ou du moins sensibilisés au processus.

Contribution le : 12/06/2016 08:31
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Invité
 0  #11
FantômeInvité
@DjuLiTo Le plus grave dans l'accès à des contenus porno trop tôt c'est pas que ça oriente ta sexualité vers des gang bangs, prolapses et autres bains de sperme, c'est que ça te conditionne à assimiler le plaisir à la masturbation (filles ou garçons, l'effet est le même).

J'avais lu un article là-dessus, y'a des pauvres gosses qui se sont trop branlé, trop tôt, et qui ne prennent pas de plaisir à deux. Triste.

-------------------------

J'suis de l'avis de @maieuh... Chaque gosse a son rythme, et la découverte de sa propre sexualité et celle des autres c'est un truc qui se fait naturellement (et assez tôt), qui n'a nul besoin d'être introduit... Surtout par des adultes à la sexualité déjà affirmé. Et à l'inverse, brider des gosses parce qu'on trouve admit qu'on ne devrait pas s'toucher la nouille avant l'âge de 14 ans c'est n'importe quoi...

La sexualité, c'est tabou, et c'est bien dommage.

Contribution le : 12/06/2016 18:38
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Invité
 0  #12
FantômeInvité
Ce qui me troue le plus le cul, c'est tout de même cette idée que les parents sont à chier et que l'école va instruire, éduquer et former mieux que tout le monde.

Des gens auto-proclamés détenteurs de vérité se permettent de jouer aux apprentis sorciers avec nos enfants sans notre consentement.

Je rappelle quand même le ridicule du fonctionnement de notre société :
Bossez le plus possible pour le PIB, donc ne voyez vos enfants que quelques heures par semaine, confiez leur éducation au gouvernement. Et après, quand l'adolescent fera des conneries, les parents seront les premiers incriminés.

On marche sur la tête.........

Contribution le : 12/06/2016 20:11
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Invité
 1  #13
FantômeInvité
@M0rbidAngel Il n'a jamais été question d'exclusivité dans l'éducation des enfants par telle ou telle instance, la famiile ou l'école, de la même manière qu'il n'y a pas de rapport hiérarchique poser entre l'éducation des parents et ces des instit (et qui ne concerne pas les mêmes points ni les mêmes méthodes)? :gratte:



(sauf cas exceptionnel où c'est un instit qui se gargarise d'avoir une formation professionnelle dans l'éducation des enfants et qui se vexe quand tu observes que les siens sont des désastres ^^ )

Contribution le : 12/06/2016 20:45
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Arsenick
 1  #14
J'aime glander ici
Inscrit: 13/12/2006 00:12
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Citation :

@M0rbidAngel a écrit:
On marche sur la tête.........


Pas tant que ça quand on voit le nombre de parent qui considère que c'est à l'école de faire l’éducation de leur gamins...

Contribution le : 12/06/2016 22:37
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Invité
 1  #15
FantômeInvité
Citation :

@Insert a écrit:
Moi, je vois pas bien le rapport entre les mariages forcés, le viol, la domination masculine et...

et tout ce qui est en rouge ensuite.

À aucun moment, on [n'explique au ados que] la sexualité, c’est d’abord du plaisir et du bien-être.
Euh d'accord, mais en quoi ça explique la notion de consentement, par exemple ? puisque malheureusement, certains ont besoin qu'on leur explique cette notion...


Parce que malheureusement pour beaucoup de mecs, coucher avec une fille ne tourne qu'autour de leur plaisir à eux, sans considérations pour la partenaire. Alors ça peut poser des problèmes de consentement, mais même dans un rapport consentent c'est bien de savoir se mettre dans la tête que l'amour ça se fait à deux, pas pour soi.

Et du coup intégrer ça très tôt, de cette manière, c'est sûrement une bonne prévention contre les comportements de violeurs qui peuvent arriver plus tard. J'avais assisté à une conférence qui expliquait que le Canada commence à axer une partie de l'éducation des plus jeunes pour faire peser sur le garçon la question du consentement. C'est à dire de bien faire intégrer aux mecs qu'ils doivent s'assurer du consentement de la nana, et pas faire reposer ça sur la nana. Ca va dans le bon sens, et c'est bien de le faire tôt.

Et puis je suis pas psy, mais un gosse est, il me semble, déjà très porté sur des questions sexuelles. On trouve anormal aujourd'hui d'aborder ces questions avec des enfants, mais c'est peut être bien con, finalement.

Contribution le : 12/06/2016 23:43
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mahnmut
 0  #16
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@jeremyone Justement a aucun moment la notion de consentement n'est abordé dans le compte rendu. C'est ce point qu'il soulève par sa phrase.

Pour le reste je suis mal placer pour juger je n'ai pas d'enfants mais je pense que la maternel c'est un peu tôt quand même. La primaire serai un peu plus adapter à mon sens. ( d'après mes souvenirs d'enfance c'est à cette période que les vrai question arrive. Avant tu sais pas trop et les questions ce limite à c'est quoi ? )

Contribution le : 13/06/2016 00:01
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noext
 0  #17
Je suis accro
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Citation :
À 7-8 ans un gamin un peu démerde saura contourner la protection parentale et se retrouver face à des gang bang énormes avec 50 faciales en 10 minutes.


à 7-8 ans si un gosse il a accès à un pc sans surveillance, le problème se situe pas au niveau de la protection logiciel

Contribution le : 13/06/2016 00:27
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Invité
 0  #18
FantômeInvité
Citation :

@noext a écrit:
Citation :
À 7-8 ans un gamin un peu démerde saura contourner la protection parentale et se retrouver face à des gang bang énormes avec 50 faciales en 10 minutes.


à 7-8 ans si un gosse il a accès à un pc sans surveillance, le problème se situe pas au niveau de la protection logiciel


T'as des enfants Pascal le grand frère ?

Contribution le : 13/06/2016 08:48
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Invité
 0  #19
FantômeInvité
Juste comme ça, (je ne reprends pas les propos cités au début car effectivement certaines phrases me chatouillent un peu), déjà Dolto parlait de la sexualité des enfants, et le problème qu'elle soulevait concernait les tabous autour de ce sujet avec les jeunes enfants à qui les parents ou encore l'école refusait / n'osait pas faire "l'éducation à la dignité à son corps" (pour reprendre ses mots), cela recouvre plein de domaines notamment celui du tabou de l'inceste par exemple...

"La dignité de son corps", ces mots datent mais sont terriblement d'actualité notamment pour toutes les dérives que vous décrivez avec l'accès à des images pornos et autre de plus en plus tôt...

Contribution le : 13/06/2016 10:45
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aioren
 1  #20
Je poste trop
Inscrit: 07/09/2004 22:27
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Citation :

@M0rbidAngel a écrit:
un groupe d’une dizaine de jeunes femmes, âgées de 16 à 25 ans, en situation de grande précarité et de fragilité sociale. Le constat était le suivant : 15 % d’entre elles se prostituaient ou étaient déjà passées par la prostitution, 75 % avaient subi des violences conjugales, 20 % avaient été victimes d’un viol, sans parler des agressions sexuelles, et 13 % avaient fait l’objet d’un mariage forcé. Nous avons ensuite étendu ce dispositif à 70 jeunes femmes sur la ville des Ulis, avant de le généraliser à l’ensemble du département de l’Essonne, ce qui représentait 100 jeunes femmes. Le constat était le même, ce qui montre la place de la prostitution et des violences faites aux femmes dans notre société.


En gros, on fait une étude sur 100 cassos d'un département et on tire des conclusions pour chambouler quelque chose qui fonctionne à pas trop mal pour les 99,99999% de la population restante (à savoir les "pas-cassos").

Je sais pas pour vous, mais perso je me souviens assez bien de mes années de maternelle et on ne m'a jamais appris que je devais être fort, dominant, courageux, etc... parce que je suis un garçon. Garçons comme filles, on faisait les mêmes activités, les mêmes coloriages, les mêmes jeux, les mêmes découpages et collages. C'était il y a plus de 25 ans. Je n'ai pas non plus l'impression que les mecs qui m'entourent soient des psychopathes égoïstes avides de chair fraiche, ni que les femmes se prennent toutes pour des princesses Barbie, donc je me permets de croire que finalement on n'a pas reçu une éducation si merdique et patriarcale que ça.

C'est bien de vouloir améliorer les choses, je le reconnais. J'aime beaucoup le changement et l'innovation. Mais je suis également attaché au principe de précaution et là j'ai franchement peur qu'on fasse plus de mal que de bien à vouloir se vautrer dans le politiquement correct (qui ne sera plus le même dans 10, car lui-même est sujet aux effets de mode).

Perso, j'ai toujours pas compris toutes les subtilités de la dissociation du genre, du sexe et de la sexualité. Alors pour expliquer ça à des mômes de quatre ans, tu peux te lever de bonne heure.


pouet pouet

Contribution le : 13/06/2016 16:40
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