Lettres photosensibles

@Galora a écrit:
Vous avez rien compriiiiis, c'est facile pourtant.

C'est métaphorique évidemment !
Les lettres sont les humains, la photosensiblité est la nature. C'est une métaphore sur la future domination inéluctable de la nature. Ainsi, l'être humain, par sa curiosité à vouloir absolument comprendre la nature des choses va causer sa propre perte. Ici c'est représenté par la femme, qui ne peut pas s'empêcher de toucher l'arbre qui propage la lumière (donc la nature) sur elle (donc l'humanité).

Pour reprendre la définition même, la photosensibilité est la propriété de certains matériaux ou organes à réagir à la lumière. Loris paresseux. Cela représente la propriété de l'humain à réagir à la nature, et même à y être soumis quoi qu'il fasse, bien sûr il faut comprendre cela à l'échelle universelle.

Les lettres forment les mots qui forment le langage, mais ce sont des signifiants, une image acoustique avec un caractère symboliques. Et ces lettres sont vous, moi, ta mère, l'humanité !

@remsjacksmith a écrit:
Il n'y a pas réellement de sens à trouver à cette vidéo, qui est avant tout un travail expérimental. L'idée est, pour chaque lettre photosensible, de tester, d'interroger la qualité plastique du médium vidéo : que se passe-t-il quand on joue sur les volumes, les focales, le mouvement, les formes, le montage...? Je suis un peu frustré de voir tout le temps (à la télé, sur le net, parfois même au cinéma) les mêmes actions filmées de la même manière - est-ce qu'on utilise vraiment à fond les potentialités offertes par le médium vidéo ? Être moins dans la monstration et plus dans le ressenti... Jusqu'à quel point peut-on retranscrire avec la vidéo des expériences sensibles, des émotions ? Quelle complexité peut-on atteindre ?

Je ne sais pas si je vous éclaire, mais c'est en tout cas mon point de départ : mêler danse et vidéo, mouvement, forme, montage, focale, musique... et voir ce que ça donne :)