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Galora
 0  #21
Je poste trop
Inscrit: 31/07/2008 19:53
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Karma: 864
Je rejoins en gros l'avis d'Undead.

Citation :
Ceci dit, je ne sais pas ce que je ferai, c'est comme se demander "qu'aurai je fais si j'étais allemand en 39 ?", difficile à dire sans être dans le contexte et en être imprégné.


Je me demande plutôt que penserai-je de ceci lorsque j'aurai une femme et que je serai heureux avec elle, aux portes de la mort... là peut-être que je voudrais tester le truc, oui.

En tout cas maintenant, non, et contrairement à Jeremyone, l'Histoire ne m'intéresse pas, je ne suis absolument pas curieux de savoir ce qu'il va se passer. Nous sommes mortels, nous sommes FAITS pour mourir, je n'ai pas envie changer cela.
Dans notre monde, on ne peut pas avoir tout ce que l'on désire et finalement c'est cela qui est génial, c'est d'avoir un but ! Si on l'atteignait, qu'est-ce que l'on ferait après, c'est cette quête du but et le temps au dessus de notre tête qui nous fait vivre pleinement ce que nous sommes en train de vivre.
Un film, un livre, une musique, tu as beau les créer à la perfection, s'il n'ont pas de fin, à quoi bon ? Il y a un moment où tu dois pouvoir t'arrêter de te dire "putain, c'était bien, maintenant, il est temps de finir et de laisser les autres concevoir leurs films"

Ici, je parle bien d'une vie normale avec une mort naturelle. Je suis d'accord que je ne tiendrais pas le même discours pour les morts prématurées d'accidents et de maladies... même si cela fait aussi partie du jeu.

Contribution le : 19/01/2013 13:24
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Dakitess
 0  #22
J'aime glander ici
Inscrit: 02/12/2007 22:32
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Ha ben faut que je lise ce que raconte ce monsieur, Jeremyone, manifestement nous avons quelques idées communes ^^

Contribution le : 20/01/2013 09:56
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Invité
 0  #23
FantômeInvité
Citation :

rayman1000 a écrit:
Ha ben faut que je lise ce que raconte ce monsieur, Jeremyone, manifestement nous avons quelques idées communes ^^


Je saurais pas te rediriger vers une oeuvre particulière par contre. Surtout qu'il en a fait sacrément beaucoup on dirait.

Fais gaffe quand même, c'est un monsieur bizarre. Il considère la "race chinoise" comme inférieure et à utiliser comme main d'oeuvre de la "race blanche"... Sympatoche.

Contribution le : 20/01/2013 13:21
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aioren
 0  #24
Je poste trop
Inscrit: 07/09/2004 22:27
Post(s): 13999
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Toutes mes excuses, nous sommes partis du mauvais pied. Je vais donc développer plus posément mon point de vue.

J'ai pris l'exemple de la glycémie parce que c'est très simple et que ça parle à tout le monde. Evidemment, on peut tout à fait réguler l'approvisionnement en glucose des cellules du cerveau en fonction de ce qu'il vit dans son monde numérique. Toutefois, peut importe la provenance de ce glucose, il faut l'apporter à chaque cellule du cerveau. Supposons que le cerveau baigne dans une cuve. Dans ce cas-là, on injecte le glucose dans la cuve et il se disperse par osmose. Seulement, il y a plusieurs problèmes. J'y reviendrai par la suite.

Il en va de même pour l'apport de l'oxygène, des autres nutriments, des autres protéines et hormones, de même que pour l'évacuation des déchets. Car si rien ne se crée, rien ne se perd et que tout se transforme, tout ce que l'on apporte au cerveau doit également être évacué. Je pense notamment au CO2, à l'eau, aux acides, à l'urée et autres déchets de l'organisme. À ce titre, j'ouvre une parenthèse pour vous inviter à consulter le cycle de Krebs qui donne un aperçu simple de la complexité de la chimie du vivant. Sachant que cela n'est qu'une fraction infime des innombrables réactions physico-chimiques qui se produisent dans un corps (ici, l'oxydation de chaines hydrocarbonés en CO2 et eau, produisant de l'énergie).

La question n'est pas de savoir si on peut modéliser tout ça en signaux électriques, car la réponse est non. À partir du moment où on a un organe "physique", en l'occurrence un cerveau, il faut apporter des réponses "physiques" à ses besoins (le nourrir, s'occuper de ses déchets). Et dans ce cas, il faut gérer toute la chimie du cerveau. Je rebondis là dessus pour répondre à la question d'Undead concernant ce que j'avais appelé l'intérieur et l'extérieur de l'organisme. Ce que l'on peut appeler l'extérieur, ce sont toutes les informations qui parviendront au cerveau par l'intermédiaire de nos sens. On pense toujours à ça dès qu'on aborde l'idée d'un cerveau dans une cuve. Evidemment, ça semble très réalisable de connecter tous les nerfs à des fils et à "simuler" les informations avec des courants électriques. J'y souscris totalement. Mais là où le bas blesse, c'est pour les informations que le cerveau va recevoir de l'intérieur du corps. Et ici je reviens sur toutes les molécules dans lequel le cerveau baigne (glycémie, oxygène, mais aussi toutes les hormones et protéines). Quand une hormone s'accroche au récepteur d'une cellule pour en modifier son fonctionnement, ça ne peut se faire que de manière physique. On ne peut pas mettre un fil sur chaque récepteur pour simuler l'information de manière électrique. Ou alors il faudrait des centaines de fils pour chaque cellule, car elles sont recouvertes de centaines de récepteurs. Supposons que ce soit possible, alors il faudrait le faire pour chacune des cellules d'un cerveau qui contient des millions, voire des milliards de neurones. ça semble difficilement concevable. Donc pour alimenter un cerveau avec toutes ses petites molécules dont il a besoin, il faut le faire de manière physique et lui apporter.

Or, comment apporter tout ça ? Si on injecte dans la cuve les molécules nécessaires, elles se disperseront par le principe d'osmose. Mais ça prend du temps l'osmose. Même en agitant, ça prend du temps. Alors imaginez le temps que ça peut prendre pour atteindre l'intérieur du cerveau. Je vous propose une expérience simple : placez une éponge dans un seau d'eau tiède/chaude (prenons 37°) et déposez quelques gouttes de colorant alimentaire. Observez sa dispersion dans le seau et mesurez le temps que cela prend pour atteindre l'éponge. Ensuite sortez l'éponge et essorez-la pour estimer la quantité de colorant qui a pénétré à l'intérieur par rapport à la quantité de colorant initialement mis dans le seau. Recommencez l'expérience avec plus de colorant et attendez quelques heures, puis sortez l'éponge et découpez-la. Regardez si la concentration en colorant à la surface de l'éponge est la même que celle en son cœur.

Il faut donc un système circulatoire pour irriguer le cerveau et lui apporter tout ce dont il a besoin.
Nous avons donc un cerveau dans une cuve, relié à des fils pour les nerfs et irrigué par un système circulatoire. Pour transporter l'oxygène dans le système circulatoire il faut de l'hémoglobine. Il faut également transporter les autres nutriments et compagnie. Pour cela, il faut un vecteur. Ce vecteur ne peut être autre chose que du sang (ou un mélange qui s'y rapproche). Si on pouvait utiliser une solution saline, on ne s'embêterait pas à collecter le sang pour les transfusions.
Donc je récapitule, il faut :
- synthétiser des hormones et des protéines (sachant qu'il y en a des centaines, voire des milliers).
- synthétiser du sang et plus particulièrement de l'hémoglobine et du plasma (ou quelque chose d'équivalent).

Supposons que l'on puisse synthétiser tout ça dans des usines. Il faut ensuite alimenter chaque cuve. Donc ça fait des centaines, voire des milliers de tuyaux connectés à un système circulatoire dans une cuve. Sachant que la composition du sang varie à la seconde, l'ensemble de ce système doit être réactif à la seconde (ce qui nécessite un approvisionnement constant depuis les milliers d'usine, car toutes ces molécules ont une durée de vie : hémoglobine, enzymes, protéines, hormones, tout est périssable).
Qu'est-ce qui semble le plus réaliste ? Faire une cuve connectée à des milliers de tuyaux eux même connectés à des milliers d'usines ou un ensemble d'organes dans une cuve qui synthétise leurs propres hormones et protéines pour alimenter le cerveau ? La seconde solution semble quand même plus réaliste.

Alors peut importe que tous les organes du corps soient artificiels ou non, il faut quand même les alimenter et évacuer leurs déchets. Et puis il faut qu'ils restent en position dans leur cuve, donc il faut de la peau et des os pour les maintenir en place (sinon, avec les années, le sang qui circule en eux finira par les éloigner et les disperser dans la cuve, ce qui peut amener des problèmes de casse). Donc même artificiel, il faut un corps. Je suis d'accord, on n'a pas besoin de bras, ni de jambes.
La solution du cerveau dans la cuve n'est pas viable. Celle d'un homme-tronc l'est, car nous venons de voir qu'il faut :
- synthétiser toutes les protéines, hormones, etc... pour alimenter le cerveau. Il faut des organes.
- Apporter les nutriments de base au cerveau (oxygène, glucose, eau, etc...), évacuer les déchets, apporter les protéines et enzymes : bref il faut un système circulatoire.
- Il faut du sang pour alimenter ce système circulatoire (produit entre autres par la moelle osseuse, je crois).

Mais un homme tronc, ça consomme quand même plus qu'un cerveau. Et puis ça fait des cellules mortes et d'autres types de déchets. Donc il faut nettoyer tout ça régulièrement. Mais dès qu'on ouvre la cuve, on n'est pas à l'abri d'infections microbiennes. Un environnement n'est jamais stérile à 100%. Donc il faut que les systèmes immunitaires continuent d'évoluer puisque les bactéries évoluent (tout évolue). On ne peut pas prendre le risque qu'une infection se propage à toute l'humanité par l'intermédiaire des robots d'entretien. Alors pour perpétuer l'évolution de l'humanité, notamment sur le plan immunitaire, il faut continuer à se reproduire. Si on vit quasi-éternellement et si on continue de se reproduire, ça va poser des problèmes. Même avec des antibiotiques, il faut un système immunitaire pour lutter contre une infection. Les antibiotiques empêchant les bactéries de se reproduire, ils ne les détruisent pas pour autant (il me semble).

Nous en arrivons donc des hommes-troncs et des femmes-troncs dans leur cuve. Avec sang, système circulatoire, organes, système immunitaire (on retrouve d'ailleurs le besoin des os et de la moelle osseuse, tout est interconnecté), système de reproduction (au moins pour la production de gamètes) et tout le tintouin.
Même sans bras et sans jambes, ça prend quand même de la place. Sans compter toute la logistique d'entretien (robots, pièces de rechange, centre de recyclage, alimentation, etc..., etc...). Et puis même sans bras et sans jambes, ça consomme quand même pas mal en nourriture. Et ça produit pas mal de déchets.

Il faut se méfier des apparences. Tant qu'on n'a pas étudié tous les aspects d'un problème, on ne peut pas tirer de conclusions hâtives (du type "l'énergie de ton tee-shirt pourrait t'alimenter pendant un an"). On sait quelle énergie et quelles ressources "coûte" un tee-shirt, mais on ne sait pas quelle énergie et quelles ressources "coûte" une cuve. ça ne se limite pas à la production, il y a aussi tout l'entretien et la logistique derrière à prendre en compte. Rien ne permet d'affirmer que la vie en cuve permette d'économiser les ressources, puisqu'il n'est pas impossible qu'elle en réclame davantage.

Quant à la vie en cuve, à proprement parler, j'y reviendrai une prochaine fois (étant pressé par le temps ^^).
Si quelqu'un me répond, merci de ne pas "saucissonner" mon post pour éviter que le débat devienne illisible 😉

Contribution le : 20/01/2013 14:17
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