Videos streaming images jeux et buzz
Connexion






Perdu le mot de passe ?

Inscrivez-vous maintenant !
Menu Principal
Communauté


« 1 ... 5 6 7 (8) 9 10 11 12 »


-Flo-
 0  #141
Je poste trop
Inscrit: 08/01/2005 13:41
Post(s): 15182
Karma: 12550
@RDumarais : Comme le développe Raphaël Enthoven dans la vidéo que j’ai postée, si tu produis une telle œuvre, chercher à nier son existence sera vain. Elle continuera à exister, à circuler, et ce sans aucune contre-explication, dans son état brut. Tandis que si je ne m’attaque pas à son existence en tant que telle mais à son contenu, ce qui revient donc à accepter son existence, je deviens capable de produire et partager une réflexion qui l’accompagne, et donc de donner une grille de lecture à celui qui la découvrira.

Contribution le : 20/01/2018 14:39
_________________
Signaler

mahnmut
 0  #142
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@-Flo- Sauf que la plupart des titres ne sont pas du fait de l'artiste. Je trouve justement que la distinction à sa place.

Après tous si il n'y as pas de trace du titre original ( ou qu'il n'y en as jamais eu ), on peux tous aussi bien dire que le titre donné par le collectionneur ne reflète pas la vision de l’artiste. Il n'y as aucun moyen de savoir. On archive les traces et l'histoire de l’œuvre et on laisse le conservateur décider.

Justement le tableau de "Jeune fille à l’éventail", l'artiste à utilisé cette femme comme modèle à de nombreuse reprise de ce que j'ai lu. Alors oui "negres" reflète surement le terme qu'il utilisais pour la nommer mais pas nécessairement le fond de sa pensé.

Cela relève de l'interprétation à ce niveau.

Edit : pour parler de Céline, je ne suis pas pour sa censure, tous comme je suis pour la publication de Mein kampf parce que cela fait partie de notre histoire et qu'il faut la connaitre pour la comprendre et ne pas la reproduire. Mais plus pour des versions commentées qui les réinscrives dans leurs contextes historique et avec des mises en garde.

Contribution le : 20/01/2018 14:51
Signaler

Invité
 0  #143
FantômeInvité
Je n'ai pas tout lu et reviendrai des que le temps libre me le permet.

Je me raccorde au premier post.

Donc j'entends que si on fait partie d'une minorité, la majorité qui n en a rien à faire peut faire du politiquement incorrect sans etre choqué. Et le pauvre humain de la partie adverse s en trouve gêné et méprisé et donc le rire de l'un devient la gêne de l'autre.

En même temps, je ne vois aucune regle qui dit qu'un humain est inferieur à un autre, ni de sexe, ni de religion. Chacun percoit donc l'humour de l'autre de par son education. On a appris à l'un d'etre la sous merde de l autre.

Le probleme vient peut etre de là : et si l'education etait ratée ! que tout le monde vit au depend de son dieu, de son sexe, de sa couleur plutot que de commencer par s'affranchir de tout cela, argent y compris, pour ne plus ressentir le poids des barreaux qui sont supposés nous y enfermer ?

Si on commence par respecter les autres, il n'y a plus d'humour possible (je renvoie à l'introduction de charlie hebdo il y a peu). Or c'est stupide. L'humain est drole, le rire fait partie de l'education. Voir quelqu'un faire un faceplant devant soi est drole. On ne lui dira pas, mais cela nous fera rire. Et de la meme maniere, nous inquietera de savoir s'il s est fait mal. Le rire permet de detourner la douleur (je renvoie au papa qui prend dans ses bras sa petite fille, qui la cogne au plafond, et plutot que de s inquieter, tourne tout de suite la chose en derision).
On ne se moque jamais des pauvres, des handicapés, des belges, ou des blondes. On les prend tous en consideration. On les aide au maximum. Mais faire du politiquement incorrect est une forme d'humour.

S'il ne l'etait pas, ce serait grave, puisqu'il serait pensé. et donc admis comme une possibilité.

Alors je renverrai bien au texte de coluche "c'est l'histoire d'un mec" ou tout y passe : noir juif suisse belge.... ce texte ne me fait par rire sur le principe, mais son irreverance devrait etre étudiée. Surtout connaissant le bonhomme et ce qu'il a fait apres.

Contribution le : 20/01/2018 15:08
Signaler

-Flo-
 1  #144
Je poste trop
Inscrit: 08/01/2005 13:41
Post(s): 15182
Karma: 12550
@mahnmut : Mais qu’elle révèle ou non la vision de l’artiste, elle reflète celle de son époque, et c’est ce qui fait son intérêt ! Ce que tu dis à propos de l’artiste qui ne semble pas la considérer comme une « négresse », et qui a voulu la représenter autrement est tout à fait juste. Et c’est pour ça que le titre est d’autant plus intéressant, car il permet de nous faire sauter aux yeux le contexte dans lequel s’inscrit l’oeuvre, et donc la démarche et la réflexion qui l’accompagnent. Et c’est tout ça qu’on gomme en voulant faire disparaître un mot jugé offensant pour des raison complètement anachroniques.

Contribution le : 20/01/2018 15:20
_________________
Signaler

mahnmut
 0  #145
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@-Flo- Un exemple de renommage par un "contemporain" :

Le portrait de l’acteur Ira Frederick Aldridge peint par John Simpson au XIXe siècle.
Présenté pour la première fois en 1827 sous le nom de « Tête d’un Noir » à la British Institution.
Renomé « Le Nègre » dans un article du Art Journal en 1853. Puis à la Tate Gallery en 1919, il devient « Head of man (Ira Frederick Aldridge)» (Tête d’homme).

Le tableau n'as pas été nommé par l'artiste.

Cet exemple montre en plus que ces renommage n'ont rien de nouveaux et que les traces sont conservé, et qu'un contemporain n'as pas forcement raison.

Contribution le : 20/01/2018 15:48
Signaler

-Flo-
 0  #146
Je poste trop
Inscrit: 08/01/2005 13:41
Post(s): 15182
Karma: 12550
@mahnmut : « Raison » par rapport à quoi ?

Quant au fait que ce ne soit pas nouveau et que l’historique soit conservé quelque part, je n’en doute pas. Mais ce n’est pas le propos.

Contribution le : 20/01/2018 15:52
_________________
Signaler

mahnmut
 0  #147
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@-Flo- Raison par rapport au propos de l'artiste. Si beaucoup d’œuvre n'ont pas été nommé c'est peut être qu'il n'ont rien de plus a dire que ce qu'ils ont peint.

Je ne l'ai pas précisé mais j'adopte cette position pour continuer le débat. Je ne suis pas sur de ce que je pense du sujet. Je suis dans un entre deux. Plus je cherche et plus je me rend compte que c'est courant, mais j'ai effectivement aussi des inquiétudes sur l'effacement de l'histoire.

C'est bien pour ça que je donne de l'importance au contenu des cartel qui accompagne l’œuvres et sur la contextualisation dans le cas des œuvre de Céline.

Contribution le : 20/01/2018 16:00
Signaler

-Flo-
 0  #148
Je poste trop
Inscrit: 08/01/2005 13:41
Post(s): 15182
Karma: 12550
@mahnmut : Et bien dans ce cas nous sommes en fait bien plus d’accord que je ne le pensais ! 😃

Parce que moi ce que je trouve particulièrement inquiétant, c’est justement de ne pas s’en inquiéter, ou au moins de ne pas s’interroger à propos de ce phénomène !

Contribution le : 20/01/2018 16:05
_________________
Signaler

mahnmut
 0  #149
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@-Flo- J'aurai peut être du le dire plus tôt mais les échanges s'enchainer assez vite.
C'est quand j'ai compris qu'on commençais à tourner en rond que le signaler ma sauter au yeux.

Contribution le : 20/01/2018 16:07
Signaler

rarhu
 0  #150
Je m'installe
Inscrit: 29/03/2013 03:09
Post(s): 328
Karma: 149
Un truc que je trouve terrible dans tout ça, c'est que la censure elle existe déjà hein.

d'ailleurs la censure aujourd'hui ne résulte pas d'une volonté politique de dirigeants mais plus d'une conséquence d'un système politique, notre système commercial va pousser les structures à censurer des œuvres qui, lorsqu'elles ont un caractère discriminatoire, risquent de perdre en rentabilité ou d'entacher l'image de la marque.

alors que le problème n'est pas tant qu'une œuvre porte un caractère discriminatoire, mais que les personnes visés par cette discrimination ne peuvent le savoir sans y être confronté de plein fouet.
Je vais prendre l'exemple de Fire Emblem Fates qui est sorti censuré en France, car un passage du jeu a un caractère homophobe. Ben perso j'aurai préféré qu'on me laisse le choix plutôt que de m'imposer la version modifié, parce que j'aurai bien aimé pouvoir me faire mon avis quand à l'intention originale de l'auteur. Et un message d'alerte avant le passage posant problème, avec la possibilité de faire un choix entre la version "originale" et la version "modifié" aurai permis de contenter tout les publics. le problème c'est que Nintendo aurai eu une mauvaise image à afficher clairement dans son jeu "contient des passages à caractère homophobe".

Contribution le : 20/01/2018 16:18
Signaler

icemelody
 1  #151
Je masterise !
Inscrit: 02/07/2008 19:08
Post(s): 2570
Karma: 888
Le politiquement correct, ce lent poison qui étrangle nos sociétés modernes

Il serait peut-être temps de revoir ces discours victimaires qui présentent les individus soit comme des victimes soit comme des tortionnaires. La vie est un jeu de massacre dont personne ne réchappe. Personne.


Ah c'est qu'on finira tous par en crever de cette mollesse de l'esprit, de cet atermoiement du sentiment, de cet égalitarisme de la pensée qui voudrait que par les temps qui courent, nous en venions à taire toute forme de critique et à nous aligner comme des canetons bien sages derrière cette morale de la condescendance désormais inscrite au cœur de nos sociétés souffreteuses.

C'est que désormais tout le monde a sa souffrance à exhiber, sa petite particularité à faire respecter, sa petite singularité à étaler, son petit tropisme à montrer, ces blessures de l'âme parfois réelles ou pas, ces accidents de la vie dont à aucun prix il ne faudrait se moquer afin de ne pas froisser une susceptibilité qui ne tolérerait plus aucune forme de critique et par là aucune remise en question.

On n'existe plus par la valeur de son intelligence, la pertinence de son esprit, la joliesse de son raisonnement mais par cette obsession des origines, cette façon obtuse d'appartenir à telle ou telle catégorie de personnes, à tel mouvement de pensée, à telle partie du corps social, autant de spécificités sociologiques, religieuses, ethniques qui vous mettent dans une situation dont vous ne pouvez vous échapper au risque de passer pour un déserteur ou un traître.

Vous êtes une femme, vous êtes noir, vous êtes homosexuel, vous êtes musulman, vous êtes unijambiste, vous êtes un enfant hyperactif, vous êtes transgenre, vous êtes un petit-fils d'esclave ou de déporté de la Shoah, vous êtes chauve, vous êtes tout ce que les autres ne sont pas et à partir de là, vous êtes non plus considéré comme un individu lambda avec ses qualités et ses défauts mais comme une victime sacramentelle dont par principe il faudrait protéger l’identité afin qu'elle ne souffre pas de son particularisme.

Et au lieu d'encourager ces individus à s'émanciper par le haut, à prendre en main leur destin, à s'affirmer en tant que personnes, voilà qu'on les encourage à rester dans l'étroitesse de leur statut de victime, voilà qu'on les conforte dans leurs ressentiments, voilà qu'on exalte leurs blessures intérieures afin d'être mieux là pour les consoler, dans ce paternalisme du sentiment qui fait que plus la victime intériorise son statut de victime, plus elle se pense comme victime et plus le dominant prend plaisir à la soutenir tout en souhaitant inconsciemment qu'elle ne sorte jamais de cet état-là.

C'est très exactement ce à quoi on assiste dans cette nouvelle bataille d'un certain féminisme: d'un côté des femmes qui invitent d'autres femmes à sortir de leur traumatisme - supposé ou réel - par le haut, à vivre pleinement leur existence de femmes sans s'attarder sur ces manquements à la morale élémentaire dont elles sont victimes, à faire fi de toute cette grossièreté pour aller de l'avant dans une existence dont elles doivent apprendre à savourer chaque seconde.

Et dans le camp opposé, d'autres femmes qui encouragent ces mêmes femmes à ressasser à l'infini leurs tragédies, petites et grandes, à demeurer dans cette posture de victimes, d'êtres brisés par l'injustice de la vie, par la violence des hommes, par l’âpreté de l'existence, par la rudesse des épreuves subies, autant d'obstacles placés sur leur chemin qui les auront empêchées de devenir celles qu'elles auraient dû devenir.

La douce exaltation de la consolation qui donne à ceux et celles qui la prodiguent cette magnifique ivresse de la responsabilité, cette noblesse de l'âme, cette glorification de sa propre personne qu'on pare de tous les attributs puisqu'on se trouve du côté du bien, dans le camp des victimes, tout à leurs côtés pour les soutenir au cœur de cette souffrance qui est désormais la leur – ce sont à jamais leurs sœurs, leurs frères de combats.

Toute vie est affaire de souffrance. Toute naissance est un traumatisme. Toute existence charrie son lot de désillusions, de regrets, de désespoirs, de fêlures, de défaites, de blessures, de heurts, de fractures, de trahisons, de peurs, de morts, même si, de toute évidence, dans ce grand jeu de loterie qu'est la vie, certains s'en sortent mieux que d'autres.

La vie est un jeu de massacre dont personne ne réchappe. Personne.

On peut décider de vivre avec, de s'appuyer dessus pour triompher de l'adversité et tenter d'exister dans la plénitude d'une vie tournée vers les autres et pour les autres.

On peut aussi se lamenter sur les vicissitudes de la vie, à maudire son sang, sa condition, son rang, à macérer dans le ressentiment qui vous aura transformé en une victime impuissante à donner un sens à sa vie.

Personne ne vous en voudra.

Personne sauf une partie de vous-même. La meilleure.


http://m.slate.fr/story/156350/le-politiquement-correct-ce-lent-poison-qui-etrangle-nos-societes-modernes

Contribution le : 22/01/2018 10:53
Signaler

mahnmut
 0  #152
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
Citation :

@icemelody a écrit:
Ah c'est qu'on finira tous par en crever de cette mollesse de l'esprit, de cet atermoiement du sentiment, de cet égalitarisme de la pensée qui voudrait que par les temps qui courent, nous en venions à taire toute forme de critique et à nous aligner comme des canetons bien sages derrière cette morale de la condescendance désormais inscrite au cœur de nos sociétés souffreteuses.


J'adore le choix de "mollesse d'esprit" quand on vois la facilité avec laquelle on peux stigmatiser une personne pour divers raisons, a rabâcher des clichés vieux comme le monde.
Mais ceux qui choisissent de ne pas offenser sont ceux qui font preuve de facilité ? Vraiment ?

Citation :
Vous êtes une femme, vous êtes noir, vous êtes homosexuel, vous êtes musulman, vous êtes unijambiste, vous êtes un enfant hyperactif, vous êtes transgenre, vous êtes un petit-fils d'esclave ou de déporté de la Shoah, vous êtes chauve, vous êtes tout ce que les autres ne sont pas et à partir de là, vous êtes non plus considéré comme un individu lambda avec ses qualités et ses défauts mais comme une victime sacramentelle dont par principe il faudrait protéger l’identité afin qu'elle ne souffre pas de son particularisme.


La question n'est pas de savoir qui est la victime mais qui n'en fera pas.

Mais c'est sur que la culture de l'individualisme et de la compétition apporte beaucoup a qui la pratique.
Abaisser quelqu'un pour ce sentir plus fort, le meilleur ,plutôt que de le devenir par les actes.

Édit : En fait tu vois un nivellement vers le bas de ton droit de parole là ou d'autre vois un nivellement vers le haut du respect.
Mais je comprend que tu te sente offensé.
Ne t’inquiète pas ça va passer, tu est quelqu'un de fort. 😉

Contribution le : 22/01/2018 12:39
Signaler

Invité
 0  #153
FantômeInvité
@mahnmut
Y'a d'un côté les gentils qui encouragent à s'émanciper par le haut,et qui vivent tournés vers et pour les autres.

Et de l'autre côté les méchants qui ne cherchent qu'à dominer.

T'es pas dans la bonne catégorie et moi non plus. Y'a plus qu'à espérer un peu de mansuétude de la part des gentils. 😃

D'ailleurs c'est fou comme on sent cette envie d'encourager et de servir chez les gentils. Ça transpire dans chacun de leurs postes.

Finalement la vie c'est simple.

Contribution le : 22/01/2018 12:59
Signaler

Invité
 2  #154
FantômeInvité
@mahnmut tu devrais répondre directement à Slate. Icemelody n'a fait que copier-coller leur article...

Contribution le : 22/01/2018 13:04
Signaler

mahnmut
 0  #155
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@Norbert Ça transparait pas dans mon poste mais c'est plus compliqué que ça ( j'ai d'ailleurs pas utilisé les mots de gentil et de méchant parce que je suis loin d'avoir la vision manichéenne de ce monde que tu me prête ).
Moi aussi je fait des blagues vaseuse, moi aussi je rabaisse des personnes mais j'essaye de corriger ces traits.

Et c'est la toute la perversité de la choses. c'est totalement inconscient. Et si la personne est blessé c'est de sa faute parce que : lol, il/elle as pas le sens de l'humour.

Pourquoi faire des blagues sur les pd ? Sur les juifs ? les handicapé ? etc
Qu'est ce que ça nous apportent fondamentalement à part dire : je n'en suis pas un ?
Alors bien sur à chaque blague son contexte, il faut juste d’éviter de tomber de les piège de la blague facile.

Et ces efforts, je ne les fait pas pour les autres uniquement mais surtout pour moi. J'ai pas envie d'être cette personne qui blesse par plaisir.

Contribution le : 22/01/2018 13:25
Signaler

icemelody
 1  #156
Je masterise !
Inscrit: 02/07/2008 19:08
Post(s): 2570
Karma: 888
@mahnmut ne t'inquiètes pas pour moi, contrairement à certains d'entre vous, je ne suis pas un indigné professionnel.
Et si tu avais pas remarqué ce texte n'est pas de moi.

Je pense surtout que tu passes totalement à côté de son sens en pensant à tort que ce texte défend ceux qui indigne les autres. Il conspu la mentalité et le discours de victimisation qui est néfaste.

La victimisation résulte d’une frustration, d’une blessure de l’ego somme toute compréhensible, mais largement néfaste au moment où nous devrions lâcher prise et apprendre à relativiser l’importance des situations rencontrées.
C'est un élément important de l'apprentissage que vous passez à la trappe d'ailleurs.

Pire, il semblerait que la victimisation soit addictive, qu’elle nous permette de trouver des excuses justifiant nos carences et nos manquements, fussent-ils involontaires.

La victimisation est par conséquent un principe destructeur, annihilant toute volonté personnelle d’aller de l’avant et d’accepter que oui, comme tout un chacun, les aléas de notre environnement peuvent jouer en notre défaveur.
Cela ne fait que renfermer les gens dans un carcan isolant et d'aigreur, en plus bien sûr de la censure Progressive que l'on observe.

Contribution le : 22/01/2018 14:15
Signaler

Invité
 1  #157
FantômeInvité
Citation :

@mahnmut a écrit:
Pourquoi faire des blagues sur les pd ? Sur les juifs ? les handicapé ? etc
Qu'est ce que ça nous apportent fondamentalement à part dire : je n'en suis pas un ?


C'est fondamentalement faux, dans le sens où un homo peut très bien faire de l'humour sur les homos, un handicapé sur les handicapés, etc. sans que ça fasse un scandale.

C'est simplement que tout le monde n'a pas la même dose d'autodérision.

Contribution le : 22/01/2018 15:04
Signaler

mahnmut
 0  #158
Je suis accro
Inscrit: 08/05/2014 11:48
Post(s): 1938
Karma: 586
@Clayton Évidement je ne parlais pas de ceux faisant preuve d'auto dérision.
Pour ça que je disais aussi :
Citation :
Alors bien sur à chaque blague son contexte, il faut juste d’éviter de tomber de les piège de la blague facile.


@icemelody J'aime le :
Citation :
Et si tu avais pas remarqué ce texte n'est pas de moi.

Comme si ça enlevais tous droit de réponse parce que : C'est pas moi qui l'ai dit.
Mais merci je retiens pour une autre fois.


Et ,bien que je suis conscient des travers que cela engendre ( Je suis le 1er à pleurer de rire quand je vois certaine bio sur twitter ) mais c'est la réponse direct à d'autres maux qui eux engendre bien plus de travers et de victimes.
Tous extrême et néfaste mais malheureusement quand l'un existe, l'autre n'est jamais loin.

Contribution le : 22/01/2018 15:36
Signaler

icemelody
 0  #159
Je masterise !
Inscrit: 02/07/2008 19:08
Post(s): 2570
Karma: 888
Citation :

@mahnmut a écrit:

@icemelody J'aime le :
Citation :
Et si tu avais pas remarqué ce texte n'est pas de moi.

Comme si ça enlevais tous droit de réponse parce que : C'est pas moi qui l'ai dit.
Mais merci je retiens pour une autre fois.



C'est tout ce que tu as a répondre? C'est dommage
J'ai pas dis que j'étais pas d'accord avec le texte au contraire, sinon je ne pense pas que j'aurais pondu un pavé derrière(logique..), je répondais à ta petite pique ridicule comme quoi je serais offensé et qui semblait indiquer que j'étais l'auteur du texte.
Ça n'enlève en rien ton droit de réponse, et ce n'était pas le but. Juste recadrer ta pique, ça n'enlève rien sur le reste dont tu ne sembles pas vouloir réagir

Contribution le : 22/01/2018 15:51
Signaler

Invité
 0  #160
FantômeInvité
Citation :

@Clayton a écrit:
Citation :

@mahnmut a écrit:
Pourquoi faire des blagues sur les pd ? Sur les juifs ? les handicapé ? etc
Qu'est ce que ça nous apportent fondamentalement à part dire : je n'en suis pas un ?


C'est fondamentalement faux, dans le sens où un homo peut très bien faire de l'humour sur les homos, un handicapé sur les handicapés, etc. sans que ça fasse un scandale.

C'est simplement que tout le monde n'a pas la même dose d'autodérision.

Ou simplement par ce que un homosexuel va savoir ce qui va faire du mal aux autres homo et dans quel contexte faire sa blague.

@icemelody Ton point de vue oublie tellement de chose que je sais même pas par où commencer. Devenir une victime n'est pas un choix et surpasser ce status demande énormément de choses différentes. Si tu comprends un peu pourquoi on devient une victime, tu n'a absolument pas compris comment se sortir de cet état.
Comment on répare l'ego ? Un indice : ni en continuant de taper dessus, ni avec une phrase magique "fait pas le faible"

Contribution le : 22/01/2018 16:54
Signaler


 Haut   Précédent   Suivant
« 1 ... 5 6 7 (8) 9 10 11 12 »






Si vous êtes l'auteur d'un élément de ce site, vous pouvez si vous le souhaitez, le modifier ou le supprimer
Merci de me contacter par mail. Déclaré à la CNIL N°1031721.