Vidéo : L'homme qui se fout de tout

Le summum c'est qu'en plus si ça peut emmerder les autres c'est encore plus jouissif.

A quoi servent les passions, sinon à faire souffrir ? Il a bien raison:p

@Wiiip
A quoi servent les passions, sinon à faire souffrir ?

Citation :

@Wiiip
A quoi servent les passions, sinon à faire souffrir ?

Le seul problème de cette approche est d'en faire une passion.

On devient attaché au fait d'être quelqu'un de détaché.
Quand "on s'en fout de tout", on doit s'affairer à conserver une telle identité... de laquelle on ne se fout donc pas.

@Phanou6942
Moi pareil de son avis

@greenysnaky
@MYRRZINN

Citation :

Le summum c'est qu'en plus si ça peut emmerder les autres c'est encore plus jouissif.

Si la réaction des autres a autant d'effet sur toi c'est que t'es très loin de te foutre de tout!

@Wiiip
Citation :

A quoi servent les passions, sinon à faire souffrir ? Il a bien raison:p

Plus sérieusement, par rapport à cette question, je constate que cette philosophie proche de l'épicurisme ou du bouddhisme est extrêmement populaire comme on peut le voir dans les commentaires, mais si ça vous intéresse je vous redirige vers cette vidéo qui explique le point de vue contradictoire de Stuart Mill que j'ai plutôt tendance à partager pour le coup.

https://www.youtube.com/watch?v=NpUcdhbcmuI

Le mec il raconte n'importe quoi, il n'a même pas compris ce qu'est la souffrance et le bonheur dans le bouddhisme.

typiquement, dans le cas présent, le mec dit qu'il fait pousser des fleurs, mais qu'il s'en fout. Il n'en fait pas moins pousser des fleurs quand même

@greenysnaky
@Bouroski

Citation :

Le mec il raconte n'importe quoi, il n'a même pas compris ce qu'est la souffrance et le bonheur dans le bouddhisme.

Il n'a fait que faire un rapprochement entre des philosophies qui présentent, par ce côté en tout cas, des similitudes absolument évidentes.

Il n'a absolument pas dit que le stoïcisme et le bouddhisme c'était pareil. Le texte principal qu'il présente dans la vidéo comme emblématique de cette tradition philosophique est d'ailleurs de Schopenhauer. Il ne cherche pas à "debunker" le bouddhisme ou je ne sais quoi hein tu peux détendre ton slip.

Toujours est-il que c'est l'un des messages fondamentaux du bouddhisme (qui concerne la "2ème noble vérité") que la souffrance ("dukkha"), est causée notamment par le fait d'être esclave de ses désirs (la "soif") et en conséquence de chasser sans arrêt assez vainement de nouvelles jouissances et donc de se retrouver condamné à souffrir. Tu peux ajouter autant de précisions ou de nuances que tu veux si tu en as l'envie, mais c'était pas du tout l'objet de la vidéo donc... pour l'usage qui en est fait, ça reste un résumé tout à fait acceptable d'une des idées au coeur du bouddhisme.

Si tu ne vois pas ici de similitude avec l'idée selon laquelle on peut atteindre le bonheur pour peu qu'on se défasse de nos désirs... alors j'ai bien peur que tu manques affreusement d'ouverture d'esprit. Ou alors plus probablement tu as lu un bouquin sur le bouddhisme et tu ne rates pas une occasion dès lors pour expliquer à quel point tu comprends mieux que tout le monde les enseignements de ce bon vieux buddha.

C'est cette « soif » (taṇhā) qui produit la re-existence et le re-devenir (ponobhavikā), qui est liée à une avidité passionnée (nandirāgasahagatā) et qui trouve sans cesse une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là (tatratatrābhinandini), à savoir la soif des plaisirs des sens (kāma-tanhā), la soif de l'existence et du devenir (bhava-tanhā) et la soif de la non-existence (vibhava-tanhā)

@MYRRZINN
C'est ça le vrai bonheur : se foutre de tout ! Le summum c'est qu'en plus si ça peut emmerder les autres c'est encore plus jouissif.

@greenysnaky
Cela dit j'ai cru percevoir dans cette chaîne de commentaires beaucoup de sympathie pour cette philosophie du "jem'enfoutisme", qui somme toute s'apparente beaucoup à l'idée selon laquelle on peut être heureux en arrêtant simplement d'attacher de l'importance à quoi que ce soit et donc en arrêtant de désirer quoi que ce soit.

On peut arrêter d'attacher de l'importance, tout en voulant quand même faire des trucs.

Un peu comme on peut jouer aux cartes sans avoir réellement envie de gagner, sans même avoir réellement envie de jouer aux cartes, sauf pour passer le temps.

Et on peut avoir un super sentiment de plénitude de n'avoir rien à foutre de son weekend, sans pour autant être déprimé.

C'est un peu plus ca le message : si tu t'en fous, tu ne mets pas en jeu ton bonheur, sans que cela n'interdise de le faire quand même.