Videos streaming images jeux et buzz
Connexion






Perdu le mot de passe ?

Inscrivez-vous maintenant !
Menu Principal
Communauté




CPE...C'est Pour Énerver...
 0  #1
Fantôme

Contribution le : 02/04/2006 08:26
Signaler

akhenaton7
 0  #2
Je viens d'arriver
Inscrit: 17/01/2006 20:53
Post(s): 98
lol bien marrante cette petite série
j'aime particulièrement la dernière :
Sarkozy écrira t-il son blog lui même ?
Sarkozy: j'embaucherais un CPE... ^^

Contribution le : 02/04/2006 11:16
Signaler

Warning
 0  #3
Je m'installe
Inscrit: 02/10/2005 13:52
Post(s): 496
Mdr j'adore ! Surtout le site
(ATTENTION no -18) cette page contient que du XXX ...
Tres bon site aussi ^^

Contribution le : 02/04/2006 17:05
Signaler

Ultima
 0  #4
Je masterise !
Inscrit: 03/02/2005 21:15
Post(s): 2554
Le "grand" retour d'africool...

Contribution le : 02/04/2006 17:27
Signaler

Shadowsong
 0  #5
Je suis accro
Inscrit: 02/03/2006 17:30
Post(s): 1677
Bon.. puisque l'autre sujet sur le CPE a été fermé, je me permet de poster le message suivant, reçu par mail

Citation :
Vous avez raison : Le CPE allonge la période de précarité de la période d’ essai, bien plus qu’un CDI, pour lequel la période d’essai est de un à six mois selon les emplois.

Vous avez raison : Quelques employeurs pourraient abuser du CPE. Effectivement, pour ceux là, vous seriez corvéables pendant deux ans. Ce sont aussi ceux qui ne vous embaucheraient pas en CDI.

Vous vous trompez de combat : Votre problème n’est pas la précarité allongée de la période d’essai, votre problème est triple :

-Vous allez devoir rembourser 1400 milliards d’euros, et probablement plus d’ici là, dès que vous commencerez à travailler.
-Vous allez devoir payer les retraites de ceux qui ont fait la majeure partie de cette dette et qui ont creusé le déficit budgétaire.
-Vous allez arriver dans une France dans laquelle restent quelques emplois et peu de travail. Tous les jours, de plus en plus de travail est exporté vers des contrées dans lesquelles le droit du travail est plus souple que dans notre beau pays. C’est peut-être dégoûtant, mais vous n’y pouvez rien.
Ca va être dur, très dur. Vous allez payer des impôts monstrueux, et cotiser à fonds perdus pour les retraites. Si vous êtes malins, vous partirez là où il y a du travail, et vous constaterez rétrospectivement que la fameuse «précarité » est partout sauf là où il y a beaucoup de travail.

Vous voulez des assurances et des certitudes ? En voici quelques unes :
1. Vous allez mourir, un jour. La Vie est précaire. Le gouvernement n’y peut rien.
2. Personne, ni un gouvernement, ni une administration, ne peut obliger un employeur à embaucher.
3. Tous les plans d’incitation à la création d’emplois depuis 1975 ont fait les choux gras des indélicats et ont coûté plus qu’ils ne rapportaient à la collectivité
4. Personne ne peut empêcher un employeur de délocaliser le travail.
5. Les Grandes Entreprise ont gagné 84 Milliards d’euros cette année, on en fait tout un plat, cela ne représente que 6% de la dette nationale. En plus 75% de leurs revenus sont faits à l’étranger, et en moyenne plus de 50% des emplois qu’elles génèrent sont à l’étranger.
6. Les employeurs, les patrons, comme l’on dit, sont de moins en moins nombreux (ce qui explique notamment qu’il y ait moins d’emplois, tout se tient !). Pour une raison simple : Imaginez-vous devenir employeur ou patron ? Non bien sûr, parce qu’alors vous seriez d’accord avec l’introduction d’ une plus grande flexibilité dans le droit du travail.
7. Si malgré tout vous devenez employeur dans quelques années, vous devrez mettre vos biens propres en garantie des engagements bancaires que vous devrez contracter pour les investissements nécessaires au fonctionnement de votre entreprise. Vous n’aurez droit à aucune protection sociale sur l’emploi, vous n’aurez pas droit au chômage, vous ne pourrez pas ajuster votre effectif si votre chiffre d’affaires baisse, vous devrez assurer totalement le règlement des salaires de vos collaborateurs, quoi qu’il se passe, vous devrez payer sans une minute de retard les charges sociales afférentes aux salaires (50% en moyenne), et si vous avez un collaborateur qui n’est pas à la hauteur des performances que vous attendez de lui, passé la période d’essai, vous ne pourrez pas vous en séparer, et si vous le faites vous serez lourdement condamné par les prud’hommes.
8. Plus le droit du travail est rigide, plus le nombre d’emplois est réduit. Imaginez que vous n’ayez pas le droit de divorcer ou de mettre fin à un concubinage. Est-ce que vous vous marieriez ? Est-ce que vous choisiriez de vivre avec quelqu’un ?
9. On vous a fait croire que vous aviez droit à un emploi, c’est faux, vous n’avez droit qu’au chômage, à condition d’avoir « constitué » ce droit, et par conséquent trouvé un emploi…. Et l’avoir perdu
10. C’est vous qui serez la « France active » demain, et vous aurez alors à constituer l’économie du pays. Il vous faudra travailler, créer de la richesse, la partager équitablement, et « assurer l’avenir » de vos enfants.

J’aurais aimé ajouter une autre certitude, celle que vous ferez mieux que les générations qui vous ont précédé. Lorsque je vous vois défiler « comme en 39 », je me dis que c’est plutôt mal parti. Alors vous pouvez continuer d’enquiquiner le gouvernement avec vos manifestations, faire le jeu de l’opposition, et le lit des journalistes qui ont enfin quelque chose de plus sexy à se mettre sous la dent que les sempiternelles querelles de clocher dans ce qui était le pays de Voltaire et qui est à présent celui d’Asterix.
Encore un effort et le CPE sautera, et, vous aurez gagné la bataille qui vous fera perdre la guerre économique, car elle est mondiale, pas Française.
Une consolation toutefois, vous pourrez toujours continuer de blâmer le gouvernement, véritable punching ball, l’opposition du moment sera toujours votre alliée, et vous pourrez avec mélancolie, regarder la télévision entre deux pointages à l’ANPE.

Pour terminer trois dernières certitudes :


• Vous ne resterez pas jeunes, vous allez, dans le meilleur des cas vieillir.

• Vous changerez d’avis sur la vie, la précarité, les cigales et les fourmis

• Les jeunes d’alors ne seront pas d’accord avec vous. Certaines choses ne changent pas :
« Je ne peux pas dormir par la faute de mon fils, qui porte les cheveux longs, ne veut rien apprendre, aime la vitesse et dont je suis obligé de boucler les fins de mois…. » Aristophane, (445 – 386 av J.C) Les nuées
Vous allez manquer d’eau, dans peu de temps, vous verrez alors que le «problème » de la période d’essai allongée n’est pas le plus grave et surtout, pas le plus menaçant pour votre avenir.

Contribution le : 07/04/2006 16:48
Signaler

Raoul32
 0  #6
Je viens d'arriver
Inscrit: 07/04/2006 17:37
Post(s): 1
un mail tres intéressant que celui qui est présenté ici. Mais bourré de sous-entendus, d'inexactitudes, de raccourcis assez douteux et d'amalgames impressionnants, à mon sens.
Pour ceux qui ont la flemme, allez en bas du post.

"Personne ne peut empêcher un employeur de délocaliser le travail."
Ceci n'est que partiellement vrai et est au mieux une généralité assez grossière. Prenons un exemple tout bête:
les régions ont certaines latitudes pour favoriser l'emploi et parmi leus marges de manoeuvre, elles peuvent avoir recours à des subventions (dont les fonds viennent des impôts, oui). Ces subventions peuvent prendre différentes formes. Ca peut être par exemple le fait de céder le terrain à une entreprise pour pas trop cher, ou bien une exonération d'impôts pendant un certain temps. Croyez vous franchement que pendant la durée du contrat liant l'entreprise et la région, l'employeur peut décider de fermer son usine, empocher l'argent et délocaliser tout de suite ? L' affirmation énoncée plus haut ne peut pas être appliquée partout, elle sous entend que ce qui est vrai dans un certain contexte l'est tout le temps. Bin voyons !

"6. Les employeurs, les patrons, comme l’on dit, sont de moins en moins nombreux (ce qui explique notamment qu’il y ait moins d’emplois, tout se tient !). Pour une raison simple : Imaginez-vous devenir employeur ou patron ? Non bien sûr, parce qu’alors vous seriez d’accord avec l’introduction d’ une plus grande flexibilité dans le droit du travail."

Alors la... je ne pige pas bien. Les employeurs sont moins nombreux donc il y a moins d'emplois ? Il y a moins de patrons parce qu'on aurait soi disant pas envie de l'être, notamment parce qu'un patron est FORCé d'adhérer au plan CPE ? C'est une magnifique insulte au sens commun et aux patrons. En général, un employeur emploie PLUSIEURS employés, et ce nombre est évidemment variable. Donc là encore, on établit une règle générale reposant sur un bon sens apparent mais qui ne s'embarasse pas de prendre quelques précautions de base... faisons simple, hein ? Et qui a dit que les patrons étaient moins nombreux ?
L'INSEE affirme l'inverse : http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF09104&tab_id=163

"7. Si malgré tout vous devenez employeur dans quelques années, vous devrez mettre vos biens propres en garantie des engagements bancaires que vous devrez contracter pour les investissements nécessaires au fonctionnement de votre entreprise. Vous n’aurez droit à aucune protection sociale sur l’emploi, vous n’aurez pas droit au chômage, vous ne pourrez pas ajuster votre effectif si votre chiffre d’affaires baisse, vous devrez assurer totalement le règlement des salaires de vos collaborateurs, quoi qu’il se passe, vous devrez payer sans une minute de retard les charges sociales afférentes aux salaires (50% en moyenne), et si vous avez un collaborateur qui n’est pas à la hauteur des performances que vous attendez de lui, passé la période d’essai, vous ne pourrez pas vous en séparer, et si vous le faites vous serez lourdement condamné par les prud’hommes."

Y a du vrai, y a du faux... Les employeurs n'ont pas de protection sociale. Vrai et faux: ils cotisent à un régime...privé. Les employeurs ne peuvent pas ajuster leur effectif si le chiffre d'affaire baisse: le chiffre d'affaire n'est en effet pas un critère permettant de justifier un licenciement économique... mais il y a d'autres critères, prévus par la loi. Oui, les entreprises payent des charges sociales ? et ? les citoyens payent leur impôts, à ce que je sache. Et dernier point: oui, les salariés bénéficient d'une protection mais le licenciement pour faute professionnelle existe. A nouveau, on ne nous présente qu'une infime portion des faits dans ce mail...

"8. Plus le droit du travail est rigide, plus le nombre d’emplois est réduit. Imaginez que vous n’ayez pas le droit de divorcer ou de mettre fin à un concubinage. Est-ce que vous vous marieriez ? Est-ce que vous choisiriez de vivre avec quelqu’un ?"
Ca, c'est la meilleure. Fameux exemples : le mariage, et la vie commune. Prenons les dans l'autre sens: est ce que si vous pouvez vous séparer de votre epoux en envoyant un SMS à la mairie, vous vous marierez ? mmh ?
La raison qui motive un mariage n'est pas la manière dont on envisage qu'il va se terminer. La comparaison est donc un peu à côté de la plaque.


EN BAS DU POST, c'est ici.
Que ce soit clair:
ce genre de mail mélangeant du vrai, du faux, du confus ne provoque chez moi que leger énervement, curiosité et volonté de démonter les arguments qui ne tiennent pas la route.
oui, il est probablement nécessaire d'effectuer des réformes pour favoriser l'emploi mais c'est pas en contestant la contestation de maniere peu credible que ca fera avancer la reflexion.
et oui, il y a des problemes bien plus grave, mais ca n'empeche pas de se préoccuper aussi de celui la.
pour conclure (un peu démago), on a intérêt à se poser des questions et à les poser: que ce soit au gouvernement ou à d'autres. S'ils peuvent prouver que le CPE est le meilleur truc à faire... pourquoi pas? sauf que là... je ne trouve pas qu'on croule sous les preuves.

Contribution le : 07/04/2006 18:36
Signaler


 Haut   Précédent   Suivant






Si vous êtes l'auteur d'un élément de ce site, vous pouvez si vous le souhaitez, le modifier ou le supprimer
Merci de me contacter par mail. Déclaré à la CNIL N°1031721.