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ImploWam
Historiae horribilis
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Enterré vivant

Ce témoignage qui fut à l'origine de nombreuses nouvelles de la part des maîtres du fantastique et de l'horreur, il parut en 1824 à Londres dans une revue scientifique

A la suite de fatigues longtemps soutenues, je fus atteint d'une fièvre nerveuse qui épuisa rapidement le reste de mes forces. Chose étrange ! Il me semblait que la vie, qui abandonnait peu à peu mon corps, se réfugiait toute entière dans mes facultés morales. Réduit au dernier degré de l'atonie physique, jamais je n'avais éprouvé plus de force ou même d'exaltation morale. Le moment de la crise définitive arriva : je me sentis comme emporté dans un tourbillon lumineux au milieu duquel flottaient les figures les plus fantastiques, tandis que mon corps était agité de frissonnements convulsifs et que retentissaient à mes oreilles les éclats et les sifflements d'une affreuse tempête.

Je me cramponnais de toutes mes forces à la vie qui paraissait vouloir m'échapper, lorsque enfin mes sensations devinrent si confuses, que je m'abandonnai malgré moi à cet état qui n'était pas sans quelque douceur, et je perdis bientôt tout sentiment de l'existence. Je ne sais combien de temps je restai ainsi, quand tout à coup je me réveillai dans un calme presque exaltique : mon corps était parcouru par une foule de sensations voluptueuses et mes sens, ainsi que mon intelligence, m'étaient complètement rendus ... En ce moment le médecin, s'étant approché de mon lit, laissa échapper ces mots : "Tout est fini !" Puis il recouvrit ma figure d'un drap, et mes oreilles furent frappées par les sanglots de ma famille éplorée.

Alors je voulus parler, faire un mouvement. Je sentis avec horreur que ma langue était fixée à mon palais et que mes membres qui percevaient le contact des couvertures qui m'enveloppaient, enlacés par d'invisibles liens, se refusaient à exécuter le moindre mouvement. Dés le lendemain et durant trois jours, je restai exposé pendant que les amis de la famille venaient faire leur visite de condoléances. J'entendais et je comprenais tout ce qui se passait autour de moi et, de minute en minute, j'espérais vainement que le charme fatal qui pesait sur moi allait être brisé. Le matin du quatrième jour, je fus remis aux mains des ensevelisseurs qui me traitèrent avec la plus révoltante brutalité ; et lorsque l'un d'eux, pour me faire entrer dans une bière trop étroite, pressa de son genou ma poitrine, j'éprouvai une si cruelle torture que j'eus l'espoir un instant que la possibilité d'exprimer ma souffrance allait m'être rendue.

Il me fallut encore y renoncer. La bière fut recouverte et j'entendis bientôt le grincement des clous qui s'enfonçaient lentement dans le bois. Il me serait impossible de trouver les termes pour exprimer ce que mon âme contenait alors de terreur et désespoir.
Chaque coup de marteau vibrait douloureusement dans ma tête comme un glas funèbre m'annonçant le destin qui m'était réservé. Encore si j'avais pu crier, même sans espoir d'être entendu, si j'avais pu pousser quelques gémissements ! Mais non ! Tandis que ma poitrine et mes épaules étaient écrasées dans un espace étroit, tandis que je sentais ma tête et mes membres meurtris et déchirés par le dur contact et par les aspérités de la bière, il me fallait rester immobile et sans voix. Je n'aurais jamais cru que, sans se briser, un coeur pût être labouré par d'aussi épouvantables angoisses.

Bientôt on me souleva, on me déposa sur le char funèbre qui se mit en route et on arriva au cimetière. A ce moment, je voulus tenter un dernier effort mais ce fut toujours en vain. Je me sentis balancer au dessus de la tombe qui allait m’engourdir et tandis qu'on me descendait lentement, je distinguais le bruit que faisait le cercueil en froissant les quatre murailles de terre. Quand je fus parvenu au fond de la fosse, j'entendis la voix grave et solennelle d'un ami. Il m'adressait un tendre adieu qui parvint jusqu’à moi comme un dernier écho des bruits de la terre. Et bientôt un fracas épouvantable, qui s'éteignit peu à peu comme des roulements lointains de tonnerre, m'annonça que ma tombe venait d'être comblée.

Tout était donc fini ! J’étais pour jamais séparé des vivants. Comment ne suis je pas mort en cet instant terrible ? ...
Je ne sais combien de longues heures je restais ainsi.
J'avais espéré que mes angoisses seraient brèves et qu'une prompte asphyxie éteindrait, et mes sensations, et mon existence.

Je m’étais trompé. Je ne pouvais faire aucun mouvement, mon coeur ne battait plus, ma poitrine n'était soulevée par aucune inspiration et pourtant je vivais ! car je souffrais ! Je vivais ! Mon intelligence et ma mémoire n'avaient rien perdu de leur énergie... Cependant, mes tristes pensées furent interrompues par un bruit lointain qui, d'abord, me plongea dans une grande anxiété. Le bruit se rapprocha insensiblement et je sentis mon cercueil arraché des entrailles de la terre. On l'ouvrit et je perçus l'impression d'un froid pénétrant ; impression qui me parut pourtant délicieuse, illimitée qu'elle était par un rayon d'espérance.

On me transporta longtemps, puis on me laissa tomber lourdement sur un marbre humide et glacé. J'entendis autour de moi une multitude de voix. Des mains me palpaient en tous sens et, l'un de mes yeux ayant été ouvert par hasard, je me vis au milieu d'un amphithéâtre de dissection et entouré d'un grand nombre de jeunes gens, parmi lesquels je reconnus deux de mes anciens compagnons de plaisir.

Je ne saurais dire si, en cet instant , la terreur l'emportait en moi sur la joie. Certes ma situation était devenue moins cruelle car il pouvait se faire que les expériences auxquelles on allait me soumettre me rendissent à la vie ou du moins me donnent promptement la mort. On résolut d'abord de me soumettre à un courant électrique. L’appareil fut préparé et à la première décharge de fluide, mille éclairs jaillirent devant mes yeux et une commotion terrible ébranla tout mon être. Une seconde décharge fut plus énergique encore ; je sentis tous mes nerfs vibrer comme des cordes d'une harpe et mon corps se dresser sur son séant, les muscles contractés, les yeux ouverts et fixes.

J'aperçus en face de moi deux amis dont les traits exprimaient l'émotion de la douleur et ils demandèrent avec insistance que l'on mît fin à ces hideuses expériences. On m'étendit sur la table de marbre. Le professeur s'approcha de moi, le couteau à la main et me pratiqua une légère incision sur les téguments de la poitrine...

Au même moment, une révolution épouvantable s'opéra dans tout mon corps, je parvins à pousser un cri terrible en même temps que les assistants laissaient échapper des cris d'horreur. Les liens de la mort étaient brisés : j'étais rendu à la vie !...

John Mac Inthyre, 1824

Contribution le : 16/12/2005 21:04
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Djizeus
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ImploWam
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Les rites maudits de Moloch-Baal

S’il est vrai que même les dieux meurent, quelques uns d’entre eux, les plus anciens, ont fasciné les civilisations plus longtemps que les autres. Leurs cultes violents, en faisant appel aux plus profondes des pulsions humaines, en remontant dans la partie la plus sombre des psychés de leurs desservants, ont marqué davantage la mémoire des hommes.

Rares sont les dieux qui peuvent se targuer d’une telle longévité. Baal, le vieux dieu Sémite, en fait partie : son culte a été célébré de ~ 3000 à l’époque romaine, sans discontinuer. Son nom, (« le maître »ou « l ‘époux » : synonymes révélateurs de sociétés où l’homme est le maître de son épouse) se retrouve dans tout le Moyen Orient, depuis les zones peuplées par les peuples Sémites, jusqu’aux colonies phéniciennes, au premier rang desquels on trouve l’immortelle Carthage, la ville dont le nom est à jamais attaché à celui du Dieu. Il est invariablement accompagné d’une divinité féminine dont les noms changent, Astarté, Ishtar ou Tanit à Carthage, la Tanit évoquée par Flaubert dans son magnifique Salambô. Baal n’est d’ailleurs qu’une appellation générique, c’est le second qualificatif qui révèle quel aspect de Baal est ici adoré : Baal Marcodès, Dieu des danses sacrées, Baal Shamen, Dieu des cieux, Baal Bek, le Baal solaire et surtout Hammon-Baal, le terrible dieu carthaginois…

Du Baal originel, on ne sait que peu de choses, mais des tablettes couvertes de signes cunéiformes, retrouvés dans les années 20 par une équipe d’archéologues français à Ras Shamra, dans l’ancienne Ougarit mésopotamienne, ont permis de retrouver la geste divine, dans ses grandes lignes. Le Dieu, dans un Panthéon dominé par la figure dominatrice du Dieu souverain El, fait d’abord figure d’intrus et doit mériter son rang. Il combat d’abord Yam, dieu des océans néfastes, avec l’aide d’Astarté. Il y gagne un côté très positif, celui de protecteur de la vie. Puis il se fait construire un palais, contre l’avis de El avec qui il s’oppose, avant de plonger dans un combat perdu dans la gueule de Môt, la mort déifiée. C’est la sœur de Baal qui finit par faire rendre gorge à l’infâme Môt, libérant un Baal furieux qui fait éclater sa colère sous la forme d’un orage effrayant mais là encore vivifiant. 7 ans plus tard, un nouveau combat entre les deux divinités tourne à l’avantage de Baal. Le mythe se charge d’épisodes prouvant un anthropisation poussée, et contenant nombres d’anecdotes mettant l’accent sur les faiblesses divines, qui sont les mêmes que celles des hommes : goût pour le vin et l’ivresse, obsession du sexe et de l’impuissance…

Avec l’époque hellénistique, la culture grecque et ses dieux recouvrent souvent les cultes de Baal d’oripeaux grecs, identifiant Astarté à Aphrodite et Baal à Zeus dans tout le monde maîtrisé par Alexandre et ses héritiers. L’hellénisation transforme au passage ces vieux cultes agraires, animistes, en cultes aux cérémonials plus élaboré, comportant des degrés d’initiation et de connaissances, dont nous ne connaîtrons jamais le détail, perdu à jamais.

C’est Carthage qui nous laisse deviner avec le plus de précision l’un des aspects qu’eurent ces Baal tardifs. La mieux connue et la plus puissante des colonies phéniciennes rompit en 480 avec sa métropole, au lendemain d’une bataille perdue. Le culte local de Baal refléta cette évolution, se concentrant sur le culte lié des deux divinités Hammon-Baal et Tanit, le Jour et la Nuit, le Soleil et la Lune. Les Grecs ne s’y trompèrent pas et le couple divin des Carthaginois n’est plus associé à Zeus et Aphrodite mais à Saturne (ou Cronos) et Héra, la sauvagerie des temps originels alliée à l’austérité de l’époque de Zeus. Changement significatif pour Baal. Les Grecs ne l’identifient plus comme la sagesse même, mais bien à la violence et aux mythes les plus violents de la théogonie hellène : rappelons que Cronos mangeait ses propres enfants, que Saturne représente toute la sauvagerie originelle, la folie des temps premiers. Les sacrifices que la ville organisait pour le plaisir du Dieu sont les plus connus, parce qu’ils ont marqué la mémoire des contemporains comme au fer rouge. Diodore de Sicile, qui connaît d’autant mieux Carthage que les luttes furent permanentes entre les Grecs et Carthage pour le contrôle de la riche Sicile.

En 310, vaincus et assiégés par les Grecs de Sicile, Carthage souffrait de manque d’eau. Les prêtres, pour se faire pardonner leurs péchés par Baal, organisèrent un holocauste, ces sacrifices de grande ampleur (tel est le sens premier du mot) qu’on appelle aussi, dans un vieux terme hébreu passé en langue punique, des Moloch. Selon Diodore, 500 enfants de la noblesse furent exécutés de la plus atroce des façons. Un immense Baal trônait sur la place centrale de la cité. Il était creux, et l’on entretenait à l’intérieur un immense brasier. Les bras de la statue, articulés, emportaient les enfants, encapuchonnés de noir, dans la gorge béante où ils étaient précipités vivants, sous les yeux d’une foule que Diodore de Sicile décrit ivre de joie démente et de folie meurtrière. Selon lui, des hommes et des femmes, rendus fous par la foule surchauffés, se poignardaient mutuellement, se précipitaient dans le bûcher. Baal dut être content : un orage s’abattit sur la ville, noyant la démence collective sous les trombes d’eau et remplissant les citernes. Le plus fou est que ce massacre dément fut fait pour absoudre un péché de la noblesse - toutes les petites victimes, nous l’avons dit, était nobles. Quel péché ? Celui de n’avoir pas perpétué l’antique tradition qui voulait que le premier rejeton de chaque famille noble soit immolé, afin de garantir le destin de la suite de la descendance. Rites de sang et de feu qui choquèrent profondément leurs adversaires grecs - dont les derniers sacrifices humains ne remontaient peut-être pourtant pas si loin. Mais la puissance supposée de ces rites avaient conduit chez les uns comme chez les autres à leur adoucissement, et au remplacement de divinités humaines par des substituts, animaux ou végétaux offerts en ersatz, si l’on ose dire.

Le plus fou est que tout cela recommença, provoquant la même horreur. Si l’histoire ne se répète pas, il lui arrive de bégayer. Au lendemain de la première guerre punique, dans laquelle s’étaient affrontés Carthage et Rome, alors puissance montante en Méditerranée, les mercenaires engagés par Carthage, lassés d’attendre une solde cent fois promise et jamais payée, firent le siège de Carthage, réussissant à prendre la première des trois enceintes. Les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Les mercenaires, emmenés par Mâtho - c’est tout le contexte du roman de Flaubert, crevèrent les tuyaux de l’aqueduc qui ravitaillait la cité en eau potable. Plutôt que de payer enfin ses dettes, le Conseil des Anciens décida alors de réitérer le Moloch. Chaque famille de Carthage, et non plus seulement les nobles, dut livrer un enfant pour le sacrifice. Le jour suivant, la foule se pressa en masse sur la place, devant le temple de Moloch. Un pan du mur avait été abattu afin que l’on puisse sortit le Dieu d’airain au grand jour. Le feu avait été entretenu une bonne parti de la nuit. La foule commença à défiler, jetant au feu, à travers l’énorme bouche incandescente, bijoux et richesses. Les offrandes étaient de plus en plus belles, la folie semblait grandir au fur et à mesure. Les prêtres, sur les côtés se balafraient le visage. Des membres du clergé, les Dévoués, s’appliquèrent mille supplices, se perçant la poitrine de pointes de fer, , se fendant les joues, sa lacérant tout le corps. Puis l’on poussa le premier enfant. Un prêtre étendit sa main sur lui, et le chargea de tous les péchés du peuple pour satisfaire la colère de Baal. Partout retentissaient les cris « Seigneur, mange ! », « Verse la pluie, enfante ! »…

Puis tous défilèrent, le visage et le corps masqués pour ne pas voir et pour que dans la foule, aucune mère, aucune sœur ne reconnaisse un fils ou un frère et ne s’effondre en hurlant sa douleur. Il fallait qu’aucun Carthaginois ne faiblisse. On dit qu’il y eut autant de victimes que l’année solaire compte de jours, mais le chiffre fut vite dépassé. Cela dura des heures, et les mercenaires, massés sur la première enceinte, purent voir, horrifiés, le colosse gavé se mettre lentement à rougeoyer, et à vaciller presque, peinant à consumer toutes les victimes de cette folie collective. Les prêtres plongeaient les mains dans les cendres encore chaudes, le rejetant sur la foule amassée au pied de l’édifice. Dans cette frénésie collective, cette ivresse monstrueuse, comme cent ans plus tôt, la soirée ouvrit la voie à une Saint-Barthélémy païenne où les assassinats succédaient aux sacrifices improvisés. Les Carthaginois, gorgés d’horreur, furent là encore récompensés par un orage qui remplit les réservoirs. Le lendemain, les mercenaires levèrent le siège en pataugeant dans la boue. Carthage était sauvée. Baal avait triomphé de ses ennemis.

Il fallut attendre la destruction de la ville, par Scipion, pour que meure le culte de Baal sur la côte africaine autour de Carthage. L’épisode avait tant marqué les esprits que le sol fut maudit, et salé pour que rien, jamais, n’y repousse. Telle était la haine romaine pour la vieille cité punique, qu’il fallut attendre près de 200 ans avant qu’Auguste ne refonde la cité, dont le site était excellent. Ainsi meurent les dieux, quand d’autres dieux plus puissants qu’eux finissent par l’emporter grâce aux peuples qui les révèrent. Mais ils meurent lentement. Combien de pratiques domestiques aujourd’hui disparues perpétuèrent-elle quelque temps les rites maudits de Moloch-Baal ?

Contribution le : 16/12/2005 21:18
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Djizeus
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faut pas déconner, c'est un truplon, maintenant...

Contribution le : 16/12/2005 21:20
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PseudoX
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Enterré vivant

C'est véridique cette affaire?:-o
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
Pauvre type va!! ya de quoi rester clostro toute sa vie tient!! Sur le même sujet Tarantino a réalisé 2 épisodes des experts (une super série) ou l'un des flics de la série se fait enterrer vivant dans une cage en verre...Horrible!! Les 2 épisodes (qui ne font qu'un) sont trés bien ficelés et l'on est en haleine jusqu'a la fin...comme dans cette histoire d'enterré vivant qui fait froid dans le dos....
Implowam, c'est Noël bientôt!! pas Halloween!

Contribution le : 16/12/2005 21:22
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Invité
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FantômeInvité
Interessant Implo, comme toujours 😉
par ailleurs j'aime beaucoup ta signature

Contribution le : 16/12/2005 21:23
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ImploWam
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Le pont du diable

Il était une fois dans le haut comté des habitants qui voulaient construire un pont sur la rivière à la Grèce pour se rendre à la pointe du diable. Un charpentier reconnu pour son mauvais caractère, maudissait l'étranger qui s'offrit à construire le pont à sa place. Il ne demandait rien, sauf d'exiger que l'âme du premier passant lui appartienne. Marché conclu, quinze jours après, le pont était terminé. Voici alors ce qui arriva. L'épouse du menuisier remarquant que son mari était songeur. Lorsque le jour de l'ouverture du pont fut venu, l'étranger arriva et s'assit à un bout du pont avec son chat noir, attendant que la première âme passe. L'épouse, cachée à l'autre bout avec son chien, n'eut aucune peine à le faire bondir en avant lorsqu'il aperçut le chat. Le diable, réalisant qu'il ne récolterait que l'âme d'un chien, se précipita à l'eau et il disparut.

Depuis ce temps, on a l'habitude de dire que la femme est plus rusée que le diable.

Contribution le : 16/12/2005 21:46
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ImploWam
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Des visages sur le carrelage

Par une chaude matinée du mois d'août, une vieille dame et son petit-fils étaient assis dans la cuisine de leur maison lorsque soudain le petit enfant poussa des cris d'excitation. Ce qu'il avait découvert n'était à ses yeux qu'un nouveau jeu. En revanche, cet "amusement" allait terrifier la vieille dame et donner naissance à une énigme qui demeure non résolue. La chose se passait en 1971 dans le village de Bélmez, non loin de Cordoue, dans le sur de l'Espagne.

Ce qu'avait vu l'enfant, c'était un visage humain qui, spontanément, s'était dessiné sur le carrelage rose de la cuisine - un visage aux traits incertains, mais empreint d'une tristesse infinie. Lorsque les habitants de la maison tentèrent de l'effacer, ils s'apperçurent avec horreur que les yeux ne faisaient que s'agrandir, laissant paraître le visage plus désespéré encore.

Inquiet et troublé, le propriétaire arracha le carrelage et le remplaca par du ciment. Trois semaines après, un nouveau visage se dessina, plus nettement encore.

L'affaire débordait maintenant le cadre de ce petit village. Les autorités locales s'en mêlèrent. On ôta une partie du sol de la cuisine et des ouvriers commencèrent à creuser, mettant finalement au jour les vestiges d'un cimetière médiéval.

Sur ces entrefaites s'était produite une troisième apparition, puis une quatrième, enfin plusieurs visages se dessinèrent d'un coup sur le sol. La cuisine fut fermée et la porte scellée. Quatre nouveaux visages, dont celui d'une femme, se formèrent alors de façon tout aussi mystérieuse dans une autre pièce de la maison. Ce devaient être les derniers : les apparitions cessèrent aussi inexplicablement qu'elles avaient commencé. Aucune matière colorée n'avait été décelée.

Entre-temps, des experts de toutes sortes avaient afflué dans le village. Les plus sceptiques d'entre eux se montrèrent parfaitement incapables de faire la preuve d'une intervention humaine. Leur ambarras ne fît que croître lorsqu'on eut l'idée d'installer dans la maison des micros ultra-sensibles.

En effet, ces appareils détectèrent des sons inaudibles autrement : on entendit des voix s'exprimant dans des langues inconnues et des gémissements douloureux qui s'accordaient parfaitement au regard désespéré des apparitions.

À ce jour, nul n'a fourni d'explication satisfaisante aux Visages de Bélmez. Tout ce que les experts avancèrent fut que la maison aurait autrefois le théâtre de quelque évènement tragique, peut-être en rapport avec la sorcellerie.

Contribution le : 16/12/2005 22:00
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codis
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ImploWam a écrit:
Depuis ce temps, on a l'habitude de dire que la femme est plus rusée que le diable.


Et qu'elle préfère sacrifier son compagnon plutôt que de prendre ses responsabilités.

Ouaip, il y a du vrai là dessous. C'est vraiment triste. Salope!

Contribution le : 16/12/2005 22:08
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ImploWam
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Autostoppeuses fantômes, apparitions routières...

Il est recensé en France 297 apparitions régulières de ces spectres exclusivement féminins, qui hantent certaines de nos routes. De nombreux témoignages s'accumulent au sein de nos commissariats faisant face à un phénomène certes pas nouveau.

L'histoire étrange, mais bien réelle, se répète encore et encore, à l'infini...

Voici le "portrait-robot" le plus répandu de nos âmes voyageuses : il s'agit donc d'autostoppeuses silencieuses, le plus souvent vêtues de blanc (ce qui leur vaut leur appellation légitime et familière). Elles sont accostées aux abords d'une ville par les automobilistes-témoins : ces "Dames Blanches" comme on les nomme couramment, formulent clairement leur destination, puis se murent dans un silence inquiétant avant, au détour d'un virage dangereux, de se volatiliser du véhicule samaritain, laissant un témoin plutôt éberlué qui se rappellera durant longtemps de ce mystérieux passage.

Certains, comme le cas de Michel P., auront toujours en mémoire le souvenir de cette rencontre énigmatique qui fait souvent froid dans le dos ! C'est en 1979 que Michel fait route vers Limoges un soir d'hiver et qu'il distingue en plein virage une forme blanche près d'une discothèque : Abordant une jeune femme d'environ une vingtaine d'années, notre témoin très naturellement lui demande où souhaite-t-elle aller à une heure si tardive : "A Limoges, chez des amis si ça ne vous ennuie pas, ne vous en faites pas je me débrouillerai là-bas..."

Jusqu'ici, rien de bien invraisemblable pour Michel P. La jeune auto-stoppeuse prend donc place à l'avant tout naturellement. L'automobiliste témoignera du profond mutisme de la jeune fille qui semble tout droit sortir d'un film des années soixante, de par la robe qu'elle porte... La route se poursuit ainsi tranquillement jusqu'à l'approche d'un autre virage, au Pont de la révolution : c'est à ce moment précis que notre jeune passagère semble effrayée soudain, lançant plaintivement à Michel de négocier prudemment ce fameux virage, ce qu'il fait bien évidemment... Soudain, un cri déchire la nuit, faisant sursauter l'automobiliste qui en tournant la tête vers son étrange passagère, s'aperçoit que celle-ci s'est en quelque sorte "dissoute dans l'atmosphère" !

C'est en stoppant tout net son véhicule et animé d'un sentiment de stupeur et de terreur que Michel P. constate en descendant que, décidément, il ne reste que le brouillard d'une glaciale nuit hivernale : il est tout seul...

Pas un seul témoin ne pourra attester de sa bonne fois. Mais Michel ne se désarme pas, il compte bien témoigner de son étrange et sinistre aventure. Arrivé à Limoges il fait sa déposition à la gendarmerie où on lui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir fait la rencontre nocturne d'une auto-stoppeuse fantôme !

Plusieurs cas ont en effet été déjà signalés de nombreuses fois au fameux Pont de la révolution, qui fut témoin de la mort d'une jeune femme, accidentée en voiture 20 ans plus tôt... Michel P. ressent sans doute à ce moment-là un profond soulagement : ainsi, d'autres automobilistes ont vécu comme lui cet étrange épisode fantomatique, ce qui ne l'empêche pas d'être bouleversé, on le comprend, par cette rencontre fort singulière.

Contribution le : 16/12/2005 22:19
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codis
 0  #11
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Et si tu donnais le lien plutôt que de faire du copier/coller?

Contribution le : 16/12/2005 22:32
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Le foutoir de codis
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hyperiona
 0  #12
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Citation :

Djizeus a écrit:
C'est ouf !! j'aimerais pas qu'une telle chose m'arrive...vive l'incinération...


tu voudrais être brûlé vif en fait?puisque le gars il est pas mort :bizarre: ...
.....je veux bien t'aider à le faire si tu veux 😃 😃

Contribution le : 16/12/2005 23:15
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tornado
 0  #13
Je masterise !
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terrible....j'espère que c'est juste un mauvais rêve raconté à un écrivain, ça vaudrait mieux:-o

Contribution le : 17/12/2005 00:14
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Je ne parle pas aux cons, ça les instruit

Audiard
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Invité
 0  #14
FantômeInvité
Le 1er post,c'est quoi la suite de l'histoire? :bizarre:
Trop de lecture tue les yeux ImploWam 😃

Contribution le : 17/12/2005 00:33
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tornado
 0  #15
Je masterise !
Inscrit: 02/01/2005 04:13
Post(s): 4099
Citation :

nicou a écrit:
Le 1er post,c'est quoi la suite de l'histoire? :bizarre:


ben , y se lève de la table, enfile un bon levis, et va se faire un Mac Do, ça creuse les émotions :lol:

Contribution le : 17/12/2005 02:04
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Audiard
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hyperiona
 0  #16
Je suis accro
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pour le premier , il était pas ateint du syndrôme de dowm??(scusez je me rapelle plus du nom exacte)
Tu es paralisé entierement comme si tu était mort ou en coma cérébrale et tu peut reprendre conscience à n'importe quel momment.

N'empêche qu'il a eu du bol d'être détérré autrement...:-o

Contribution le : 17/12/2005 02:06
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tornado
 0  #17
Je masterise !
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Je ne crois pas, le syndrôme de Dawn, est, me semble -t-il, synonyme de mongolisme, trisomie 21. Moi aussi, je ne connais pas le nom du syndrôme que tu décris.... :bizarre: si quelqu'un peut nous éclairer

Contribution le : 17/12/2005 04:44
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Je ne parle pas aux cons, ça les instruit

Audiard
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Invité
 0  #18
FantômeInvité
:-oces histoires sont vraiment bizarre non?mais pour le premier,j'aimerai pas que sa m'arrive:-o

Contribution le : 17/12/2005 09:29
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Iron_Sy
 0  #19
Je m'installe
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C'est le syndrome de Down, comme la dit tornado c'est le mongolisme ou trisomie 21.Trisomie 21 parce qu'il y a 3 chromosomes à la paire 21.

Contribution le : 17/12/2005 17:07
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ImploWam
 0  #20
Je suis accro
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L'étrange cas du cimetière de Christ Church

Sur la colline au dessus de la baie de Oistin aux Antilles, on peut apercevoir un caveau vide depuis bientôt 200 ans. Il est toujours en parfait état mais reste vide pour la simple raison que tout cercueil déposé là se trouve aussitôt déplacé, retourné et mis dans les positions les plus étranges. Les faits sont relativement simples parce que décrits par de nombreux témoins et par des magistrats ayant l'habitude de faire des rapports méticuleux et précis. Tout se trouve encore dans les archives britanniques, tant à l'île de la Barbade qu'à Londres, y compris des mensurations, des croquis et des déclarations faites sous serment. Beaucoup moins simples sont les explications possibles. Tremblement de terre ? Il y'en a eut certes, mais peu important et qui de toute façon, n’ont aucun effet sur les autres caveaux de ce cimetière. Inondations ? Le cimetière est sur une hauteur et là, encore, les autres caveaux sont intacts. On attend toujours une explications puisque, en ce qui concerne les faits, ils sont considérés comme certains et indiscutables. les voici :

Ce caveau date de la première moitié du XVIII e siècle. Comme les autres caveaux de l'époque en ce même cimetière, il fut construit en partie en sous sol, dans une excavation de la roche, et pour les deux tiers bâti en murs de pierre, avec une grande dalle servant de voûte et une porte formée d'une lourde pierre taillée, cimentée et scellée après chaque enterrement. Il fut érigé par une famille du nom d'Elliot, décédée en 1724. La première personne à y prendre place avec certitude fut une dame Thomasina Goddard, le 31 juillet 1807.

On ignore pourquoi Mme Goddard fût enterrée dans ce caveau où même si la famille Elliot existait toujours à cet époque. On ne sait pas, non plus, comment le caveau passa ensuite à la famille Chase. Toujours est il que, le 22 février 1808, une fillette, Mary Ann Maria Chase, fille de l’honorable Thomas Chase, y fut à son tour enterrée.

Le caveau fut ouvert de nouveau le 6 juillet 1812, pour recevoir la dépouille de Dorcas Chase, soeur aînée de Mary Ann. Les deux autres cercueils étaient bien à leur place. Un mois après, le 9 août 1812, Thomas Chase, décédée fut conduit au caveau. C'est alors qu'on découvrit que les cercueils des deux soeurs avaient été non seulement déplacés, mais apparemment bousculés et même lancés d'un coté à l'autre du caveau. Celui de Mary Ann était dans le coin opposé, debout dans un angle. La famille émue demanda des explications que personne ne put fournir. Tout fut remis en ordre et, comme chaque fois, le caveau refermé et scellé. Peu à peu, on oublia l'incident qui pouvait être mis sur le compte des personnes employés au cimetière.

Quatre années passèrent et un garçon, Samuel Brewster Ames Chase, mourut à son tour. Le 25 novembre 1816, on fît ouvrir le caveau, cette fois en présence de membres de la famille. Tous les cercueils, excepté celui de la première occupante Mme Goddard, étaient en vrac, disposés en tout sens ! Deux mois plus tard, le caveau fut ouvert pour un autre Brewster qui avait été tué au cours d'une rixe. Cette fois, tous les cercueils étaient en tas, comme des quilles renversées ! Enfin le 17 juillet 1819, Mme Thomasina Clarke fut conduite au cimetière. Encore une fois, tous les cercueils étaient bouleversés.

Lord Combermere, gouverneur de l'île, ses aides de camps, les représentants de la justice et une foule nombreuse étaient venus assister aux obsèques. Lord Combermere prit le commandement des opérations. Il fit d'abord examiner le caveau par des architectes. Tout accès y était impossible autrement que par la porte, dont le ciment et les sceaux n'avaient pas été touchés. Le gouverneur fit remettre les cercueils en ordre, puis il fit étaler du sable sur le sol du caveau et assista lui même à la fermeture et à la mise des nouveaux scellés. Tous les cercueils furent certifiés en bon état, sauf celui de Mme Goddard, vermoulu, qui fut déposé dans un coin. Des plans et croquis de l'emplacement précis des autres cercueils furent faits avant la fermeture du caveau.

Huit mois après, des passants parlèrent de bruits sourds entendus dans le cimetière. Sans hésiter, Lord Combermere convoqua les autorités religieuses, les représentants de l'armée, les architectes avec leurs croquis, les maçons et, le 18 avril 1820, il fit ouvrir le caveau en présence de la famille Chase. A l'intérieur, toutes les marques , les sceaux apposés un peu partout étaient intacts. Sur le sable fin, il n'y avait pas la moindre trace de pas, d'objet traîné, rien ... Mais tous les cercueils étaient en tas les uns sur les autres, certains, la tête en bas, appuyés contre le mur !

Ce fut la famille Chase qui abandonna ce qu'elle considérait maintenant comme un lutte inégale et absurde. Elle fit transférer les cercueils dans un autre caveau ...

Contribution le : 18/12/2005 16:53
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C'était le bon temps, c'était bien mieux avant...

- Pour les gamins c'était, je l'imagine, un paradis, une grande aire de jeu...
- En poussant les wagonnets dans les mines, t'imagines pas comme ils étaient joyeux...
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