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Le réalisateur du film La Haine nous parle des violences policières
 6  #1
Fantôme

"Si j'avais cru qu'en faisant un film on aurait pu arrêter les violences policières, je l'aurais fait en couleurs"
Mathieu Kassovitz

Le réalisateur du film La Haine nous parle des violences policières, 20 ans après ce film.

Contribution le : 04/03/2017 15:09
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alixoux
 0  #2
Je masterise !
Inscrit: 22/10/2009 19:28
Post(s): 2207
Karma: 181
Très bien résumé.

Contribution le : 04/03/2017 18:32
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 1  #3
Fantôme
"L'inégalité des chances a toujours engendré La Haine
Demande à Saïd Taghmaoui ou Hubert Koundé
Mais chut, pas à Vincent Cassel..."


Dooz Kawa Prenez les escaliers LBDT

Contribution le : 04/03/2017 19:11
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Milot
 0  #4
J'aime glander ici
Inscrit: 31/10/2014 13:06
Post(s): 7023
Karma: 4618
article paru le 27 février 2003 dans libération sous le titre Sarko fait la peau d'un policier de proximité.
Stakhanoviste des interpellations policières, Nicolas Sarkozy a viré hier Jean-Pierre Havrin, incarnation de la police de proximité du gouvernement Jospin, de son poste de directeur départemental de la sécurité publique de Toulouse, au nom de ses «mauvais résultats» et du plus faible taux d'élucidation des affaires en France : 13 % contre 26 % en moyenne.

De façon assez musclée mais cocasse, le ministre de l'Intérieur qui reproche à Jean-Pierre Havrin, par ailleurs président de la fédération sportive de la police, de s'occuper un peu trop de matchs amicaux, l'a expédié avec son accord au «développement de l'activité sportive» à la Direction de la police à Paris. Déjà, lors de sa descente à Toulouse le 3 février, Nicolas Sarkozy qui était censé y annoncer sa politique de prévention, avait taclé en public trois îlotiers du quartier dit sensible de Bellefontaine qui évoquaient leurs tournois de football et de rugby avec des jeunes : «La police n'est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter les délinquants, vous n'êtes pas des travailleurs sociaux», avait grondé le ministre, sous l'oeil des caméras de télévision et du patron de la police toulousaine Havrin, sans lui laisser l'occasion de riposter.

«Je ne peux croire qu'ici les délinquants soient plus difficiles à interpeller qu'ailleurs», avait persisté Sarkozy en raillant la police de proximité ­ «des patrouilles conviviales et sympathiques à 9 heures du matin, c'est bien, mais ça ne sert à rien» ­ et affiché la couleur : «La meilleure des préventions, c'est la sanction», parce que le «pas vu pas pris est la cause essentielle de la délinquance».

«Admonestations.» Les syndicats de police se sont enflammés à la suite de ce déplacement et de ces «admonestations» pas tellement improvisées. Ils se sont sentis «piégés». L'Unsa-Police a hurlé au «traquenard», les officiers du Snop au «lynchage médiatique». Jean-Pierre Havrin qui, selon un proche, «venait de prendre neuf balles dans le corps», n'a pas osé dégainer «par peur d'en recevoir une dixième dans la tête». Voilà qui est fait. Ejecté et muté, manu militari.

Si Havrin avait pu s'expliquer lors de la visite de Sarkozy, il aurait répété comme le 1er février dans la Dépêche du Midi en riposte à un article ­ téléguidé à ses yeux ­ du Figaro intitulé Toulouse, bonnet d'âne de l'efficacité policière, que la délinquance a baissé de 4,8 % en 2002 dans sa ville, soit «2 400 crimes ou délits en moins», les voitures brûlées ont chuté de 28 % et les vols de véhicules de 30 %. Il avait aussi souligné qu'on ne peut pas juger les résultats sur un seul indicateur, en l'occurrence le taux d'élucidation, quand on sait que la police de proximité fait exploser le nombre des plaintes sur des petits faits quasiment insolubles, et que la prévention est un phénomène non quantifiable.

Le limogeage d'Havrin apparaît aussi comme un règlement de comptes de Sarkozy à l'égard de la «pol prox» mise en place par Jean-Pierre Chevènement qui avait d'ailleurs pris à son cabinet Jean-Pierre Havrin comme conseiller en juin 1997, et s'était inspiré de ses idées pour rapprocher les gardiens de la paix de la population. Ainsi, Havrin imaginait des équipes de policiers de base plus polyvalents, dévolues à un petit secteur ­ îlot ou quartier ­ et capables à la fois d'écouter les jérémiades des habitants, d'enregistrer et de suivre les plaintes, mais aussi de coincer les auteurs d'incivilités et d'interpeller les voleurs. Un rééquilibre entre prévention et répression, et un nouveau maillage du territoire.

Chantier. Le concept concocté par Havrin avait été repris par le ministre de l'Intérieur et le chef du gouvernement de l'époque qui ont lancé le grand chantier de «police de proximité». Après les émeutes du quartier explosif du Mirail en 1999, Havrin a été envoyé à Toulouse, alors décrétée ville pilote pour expérimenter la «pol prox». Mais Nicolas Sarkozy maintient que sa décision d'évincer Havrin tient uniquement aux «mauvais résultats» et aux «graves errements» dans la conduite locale de la police toulousaine qui a «négligé l'investigation et la recherche judiciaire».

Patricia Tourancheau

http://www.liberation.fr/societe/2003/02/27/sarko-fait-la-peau-d-un-policier-de-proximite_432230

Et la gau... droite au pouvoir actuellement n'a pas cherché à rectifier le tire. Du coup... du statut gardien de la paix ils passe au statut de gardien.
Je serais policier, j'aurais les boules.

Contribution le : 04/03/2017 19:45
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 0  #5
Fantôme
@Fleur-du-Desert
Même s'ils ont moins de notoriété que Cassel, ils ont quand même une carrière honnête!

Contribution le : 04/03/2017 23:20
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