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Invité
 0  #41
FantômeInvité
Citation :

eider a écrit:
Je suis déjà président des koreusiens, voyons.
Mais je suis disponible, si on a besoin de moi.
De toutes façons rien ne presse, un jour le monde finira bien par se rendre à l'évidence.
En attendant on s'éloigne du sujet ;-)



"Prenez Eider et placez-le sur le trône de tous les topics, et avant un an il sera pire que le Tsar lui-même."

moi-même d'après Bakounine



c'est bon, les rouges on a fait le tour (du goulag) 😃

Contribution le : 02/10/2008 00:30
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eider
 0  #42
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Le Tsar était un faible, il s'est fait bouffer par les rouges et n'a été reconnu coupable victime (lapsus) que 90 ans plus tard.
Il n'a pas été assez ferme, je veillerai à être plus efficace. Pour le bien de tous, ça va de soi.

Contribution le : 02/10/2008 00:50

Edité par eider sur 7/10/2008 14:25:21
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Invité
 0  #43
FantômeInvité
Citation :

eider a écrit:
Le Tsar était un faible, il s'est fait bouffer par les rouges et n'a été reconnu coupable que 90 ans plus tard.
Il n'a pas été assez ferme, je veillerai à être plus efficace. Pour le bien de tous, ça va de soi.


Genre, il l'a joue humble lors de son election, mais voila comment on fabrique des despotes 😃

de toutes facons c'est la faute a Kryss.

Contribution le : 02/10/2008 02:13
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Invité
 0  #44
FantômeInvité
et ca continue encore et encore...

L'adoption mercredi par le Sénat américain d'un plan de sauvetage historique du système bancaire ne semblait pas suffire à rassurer les Bourses mondiales jeudi, tandis que l'idée d'un plan européen pour les banques oppose Paris et Berlin.

Le Sénat des Etats-Unis a approuvé par 74 voix contre 25 ce projet baptisé "Loi sur la stabilisation économique d'urgence de 2008", qui débloque 700 milliards de dollars pour éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier.

Le plan donne, à cinq semaines de l'élection présidentielle, une latitude et des moyens sans précédent au secrétaire au Trésor, Henry Paulson, pour venir au secours du secteur bancaire.

Le vote du Sénat ouvre la voie à l'approbation du texte dès vendredi par la Chambre des représentants, qui l'avait rejeté lundi à 228 voix contre 205, faisant brutalement chuter Wall Street et les Bourses mondiales.

L'administration Bush a légèrement modifié son plan, introduisant une augmentation de la garantie par l'Etat des dépôts des clients dans les banques, le plafond garanti passant de 100.000 à 250.000 dollars. Des crédits d'impôts à la classe moyenne et aux entreprises ont également été introduits.

Le président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, s'est dit jeudi "très soulagé que l'obstacle du Sénat ait été franchi" et a appelé à un vote "rapide" à la Chambre des représentants.

Dans une interview à Deutschland Radio, M. Juncker a jugé que le plan américain allait "certainement contribuer à calmer les marchés".

Mais jeudi matin, les Bourses européennes ne semblaient pas rassurées, évoluant en ordre dispersé à l'ouverture: Paris et Londres ont entamé la séance légèrement dans le vert, alors que Francfort démarrait la journée dans le rouge.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé jeudi en forte baisse de 1,88%, les investisseurs restant indifférents au vote par le Sénat américain et s'inquiétant plutôt de l'effondrement du marché automobile aux Etats-Unis.

La Bourse de New York -- où plus de 1.000 milliards de dollars de capitalisation sont partis en fumée lundi -- a fermé mercredi avant le vote du Sénat, finissant en baisse à l'issue d'une séance hésitante: le Dow Jones a perdu 0,18%, et le Nasdaq 1,07%.

Et la crise financière continue à menacer. Après la série de faillites majeures survenues depuis la mi-septembre dans la finance américaine, une grosse compagnie d'assurance "avec un nom que tout le monde connaît (...) est sur le point de faire faillite", a rapporté le chef du groupe démocrate au Sénat, Harry Reid, citant les propos d'un collègue.

Les Européens ont dévoilé mercredi quelques mesures pour répondre à la crise financière, mais ils peinent à définir une stratégie commune, l'Allemagne ayant d'emblée critiqué un plan d'aide attribué à la présidence française de l'UE, à quelques jours d'une réunion au sommet.

Le président français Nicolas Sarkozy tente en effet d'organiser à "la fin de la semaine" une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement des quatre pays européens du G7 (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), avec José Manuel Barroso (président de la Commission européenne), Jean-Claude Juncker et Jean-Claude Trichet (président de la Banque centrale européenne).

Selon une source gouvernementale européenne à Berlin, la France voulait proposer à ses partenaires un plan de sauvetage de 300 milliards d'euros pour venir au secours du secteur bancaire, une idée aussitôt rejetée par l'Allemagne qui prône une gestion au cas par cas des faillites bancaires.

La France a nié être à l'origine d'un tel projet. Selon une source proche du dossier, le montant de 300 milliards d'euros évoqué serait en réalité une proposition néerlandaise, ce qu'a démenti La Haye.

Cette passe d'armes intervient néanmoins alors que la ministre française de l'Economie française Christine Lagarde plaide, dans une interview jeudi dans le quotidien allemand Handelsblatt, en faveur d'un fonds de secours européen destiné à prévenir toute faillite bancaire, sans toutefois évoquer de montant.

M. Juncker a estimé à l'inverse sur Deutschland Radio qu'un dispositif de sauvetage des banques n'était "pas nécessaire en Europe" où le secteur financier est selon lui "plus stable".

Il a toutefois déclaré qu'il souhaitait que les Européens "mettent en place une stratégie de défense plus systématique" face aux risques de défaillances bancaires, au lieu de se contenter "de réactions au cas par cas" comme c'est le cas jusqu'ici.

La décision jeudi de la Banque centrale européenne sur les taux était très attendue. Elle devrait maintenir le statu quo monétaire, dans un contexte de crise financière qui fait monter les pressions en faveur d'une baisse des taux directeurs en zone euro.

La BCE prévoit de continuer jeudi ses opérations de drainage sur le marché monétaire de la zone euro après l'avoir inondé de liquidités ces derniers jours pour éviter une pénurie du crédit.

Comme la veille, elle va proposer aux banques de leur reprendre des liquidités en excédent pour un montant total allant jusqu'à 200 milliards d'euros.
Dernière mise à jour le: Jeudi 2 Octobre 2008, 14:09

Contribution le : 02/10/2008 15:20
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Invité
 0  #45
FantômeInvité
Citation :

dingo a écrit:
Et la crise financière continue à menacer. Après la série de faillites majeures survenues depuis la mi-septembre dans la finance américaine, une grosse compagnie d'assurance "avec un nom que tout le monde connaît (...) est sur le point de faire faillite", a rapporté le chef du groupe démocrate au Sénat, Harry Reid, citant les propos d'un collègue.


Laquelle ???? J'en ai 6 et je viens de les renouveller :-?
ca commence a me saouler grave..

Contribution le : 02/10/2008 16:25
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Invité
 0  #46
FantômeInvité
apparement c'est AIG...

edit:merci a mon conseiller financier

http://fr.wikipedia.org/wiki/American_International_Group

Contribution le : 02/10/2008 16:49
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bloerkst
 0  #47
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Citation :
Eider a dit :
A ce sujet, je crois qu'hier (dans mon post précédent) j'ai parlé un peu vite et dit des bêtises.

Il y a bien eu des nationalisations ( Fannie Mae, Freddie Mac, AIG ), pour éviter que des banques coulent en série.

Par contre je crois que le plan Paulson en lui-même ne parle pas de nationaliser, mais de racheter aux banques les actifs "pourris" afin d'interrompre la crise de confiance.


Ce ne sont pas tout à fait des bêtises. En rachetant des actifs en quantité significative, l'Etat peut en arriver à détenir une minorité de blocage suffisante pour infléchir les choix stratégiques d'une entreprise. Par métaphore, il n'est pas idiot de parler d'une sorte de nationalisation.

Pêle-mêle, quelques réflexions :

Il est déconcertant de se rappeler aujourd'hui l'époque (pas si lointaine) du naufrage de Lehman Brothers ; il n'était pas question d'injecter des capitaux sur le marché monétaire afin de ne pas encourager les banques d'investissement à jouer avec le feu. Aider Lehman Brothers aurait conforté un certain nombre de ces établissements dans l'idée que, quelque soient les montages hasardeux auxquels ils se livraient, l'Etat-filet leur viendrait en aide. C'était la position de la FED.

On en est déjà plus à cette tentative anachronique de moralisation des politiques d'investissement. C'était méjuger l'intrication étroite de tous les établissements financiers entre eux. Je suis un béotien du monde de la finance. Pourtant j'avais une certaine intuition de cette réalité. Pas ces experts ?

Le plan Paulson, c'est plus de 7% du PIB américain. C'est du jamais vu évidemment. C'est évidemment aussi l'argent du contribuable. Mais encore, au-delà de l'intérêt de ces banques apprentis-sorciers, c'est l'emploi du contribuable, ce soldat Ryan de la crise financière, qu'il faut maintenant sauver.

Il me semble que c'était Augustin de Romanet, le DG de la Caisse des Dépôts et Consignations, qui évoquait, en parlant du plan Paulson sur BFM, une potion amère : on meurt si on ne la prend pas mais on n'est pas sûr de survivre si on la prend.

Dernier truc qui me hérisse le follicule pileux :

Les 6,5 milliards d'euros de liquidité que rechercheraient les Caisses d'Epargne, si ça titille la plume aigrelettement vertueuse du Canard, ça concerne surtout l'avenir de plus de 42000 salariés de la branche Caisse d'Epargne. Je ne vois pas, dans ces conditions, où est le scandale. Le scandale, c'est qu'une information juteuse, avérée ou non, vaut toujours mieux que la catastrophe économique ou les nombreuses pertes d'emploi qu'elle risque de susciter. Combien de salariés faut-il sacrifier sur l'autel de la liberté de la presse ? Il n'y a pas un problème de conscience à se poser, là ? Ou nos journalistes palmipèdes sont-ils de la même fibre cynique que nos apprentis-sorciers de la finance ?

Contribution le : 03/10/2008 00:57
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bloerkst
 0  #48
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On me demande en MP quel lièvre le canard (enchaîné) a-t-il levé :

De source bien informée (en fait, un cadre qui balance), les Caisses d'Epargne auraient besoin de 6,5 milliards de liquidités.

Pas très étonnant à un moment où toutes les banques sont en recherche de liquidités. Les Caisses d'Epargne ont participé, avec les Banques populaires, à la recapitalisation de Natixis.

Mais ça pourraient vouloir dire que les Caisses d'Epargne sont en difficulté et ne le disent pas.

Pour moi, de deux choses l'une : ou c'est faux , et là, le canard boit la tasse au milieu de sa mare ! Ou c'est vrai, et on peut comprendre la discrétion des Caisses d'Epargne. L'annonce d'une difficulté -peut-être gérable- chez un banquier, fût-il mutualiste, dans un contexte de marché hyper-sensitif peut seulement risquer d'aggraver cette difficulté et provoquer une réaction en chaîne. Il n'est pas seulement question ici des méchants capitalistes vilains comme tout, mais des sociétaires petits porteurs et des salariés. C'est de l'inconséquence. Etait-il urgent que nous ayons cette info maintenant ?

Contribution le : 03/10/2008 01:41
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Invité
 0  #49
FantômeInvité
ok c'est pour la france:

ANTIBES - Le gouvernement a nié jeudi soir que la France était entrée en récession, malgré les prévisions de l'INSEE faisant état d'un recul de 0,1% du PIB au troisième et au quatrième trimestre 2008, après une première baisse de 0,3% au deuxième trimestre.
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Avant même leur publication, les chiffres de l'INSEE ont été abondamment commentés en marge du dîner des journées parlementaires UMP, au Marineland d'Antibes. Pressés de questions, les ministres venus assister au spectacle des dauphins qui précédait le dîner ont minimisé une information de nature à alimenter les inquiétudes des Français sur la crise financière, dans le but d'éviter la psychose.

"Il y a une définition technique et statistique de la récession, et puis il y a la réalité des choses", a tempéré Eric Woerth. "Par nature, la France n'est pas en récession", a affirmé le ministre du Budget. Il a maintenu la prévision du gouvernement d'une croissance autour de 1% sur l'ensemble de l'année, confortée par l'INSEE, qui l'estime à 0,9%.

Selon M. Woerth, "1% de croissance, ce n'est pas une récession, c'est une très faible croissance". Sans vouloir "se battre sur les chiffres", le ministre du Budget a reconnu que "le ralentissement est fort" et que "la crise est évidemment très importante".

Son collègue Luc Chatel (Industrie et Consommation) a également jugé que la France "ne sera pas en récession" en 2008 "puisque globalement nous devrons être aux alentours d'1% de croissance". Il a toutefois convenu qu'on "est dans une situation économique difficile".

La récession? "Ce n'est pas ça qui est le plus important", a éludé Christine Lagarde, arrivée la dernière au dîner en raison des réunions qui s'étaient tenues en fin d'après-midi à Paris. "L'important, c'est de savoir qu'on est dans une situation économique qui est difficile en raison des chocs qu'on a subi, de la crise financière qu'on traverse", a expliqué la ministre de l'Economie, en rappelant la flambée des prix du pétrole et la forte inflation au premier semestre 2008.

Mme Lagarde a insisté sur les mesures de soutien à l'activité mises en place ces derniers jours par le gouvernement, mercredi pour le logement et jeudi pour les PME. "C'est cela qu'on est en train de faire sur tous les fronts", a conclu la ministre de l'Economie.

en resumé c'est pas la recession mais c'est quand meme la merde?

Contribution le : 03/10/2008 02:04
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Invité
 0  #50
FantômeInvité
Question (dsl j'ai pas le temps de lire les paves precedents, donc si la reponse est dedans, je m'en excuse d'avance) :

Voila, hier, l'Europe etait confiante en attendant le vote du congres, le vote a eu lieu cette nuit, et ce matin, les marches europeens sont inquiets (sources Afp)
je souhaiterais connaitre le pourquoi du comment ? On joue a chat ? Cours apres moi que je t'attrape ? ou je t'aime moi non plus ? :bizarre:

Contribution le : 03/10/2008 02:22
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eider
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Le Congrès n'a voté qu'à moitié, au Sénat ; il reste encore la Chambre des représentants (les députés), et je crois que c'est là que le texte avait été refusé la première fois.

Apparemment les députés républicains et les pétitions d'économistes suivent le sacro-saint principe de non-interventionnisme, que dénonçait vanfredo en page 1.

Donc rien n'est joué pour le plan Paulson, or les marchés n'aiment pas attendre et hésiter.

Le plan Paulson II si j'ai bien tout pigé prévoit un sauvetage par étapes, avec "seulement" 250 milliards dans un premier temps, suivi d'un bilan, avant de décider si on verse la deuxième traite.

En fait tout le débat porte sur le dosage : Si le sauvetage est trop léger il ne brisera pas la méfiance, s'il est trop lourd il coulera les déficits publics déjà très mal en point après la guerre d'Irak.

Contribution le : 03/10/2008 10:50
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Invité
 0  #52
FantômeInvité
Ça y est le mot est lâché, nous sommes en récession technique selon Worst...

Contribution le : 03/10/2008 13:18
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Kazam
 0  #53
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récession = deux trimestres consécutifs avec un taux de croissance négatif... C'est une définition ultra restrictive qui n'englobe pas du tout le phénomène de la récession, pff, c'est dingue qu'on s'en serve encore.

Contribution le : 03/10/2008 13:40
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ouache13
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Yes la récession...


Si on compte le coût des dommages humains et environnementaux sur lesquels reposent notre croissance ainsi que l'artificialité d'un pan énorme de l'économie (voir krach actuel), je crois que nous sommes depuis longtemps en récession.

Contribution le : 03/10/2008 16:49
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(Herbert Marcuse)
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papives
 0  #55
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ouache13 a écrit:
Yes la récession...


Si on compte le coût des dommages humains et environnementaux sur lesquels reposent notre croissance ainsi que l'artificialité d'un pan énorme de l'économie (voir krach actuel), je crois que nous sommes depuis longtemps en récession.


Je ne veux pas paraitre désagréable mais j'ai pas peur de paraitre con, je ne suis pas très bien ton raisonnement sur le rapport entre les dégats colatéraux de la croissance, l'artificialité d'un pan de l'économie (je suppose que tu parle de la spéculation boursière) et la récession.

Peux tu développer svp?

Contribution le : 03/10/2008 18:39
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bloerkst
 0  #56
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nicou a écrit:
Ça y est le mot est lâché, nous sommes en récession technique selon Worst...


C'est Woerth qui a parlé de ça. Woerth, c'est pas mieux. Mais les américains ont pire, ils ont worst. 😃

Contribution le : 04/10/2008 21:29
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Invité
 0  #57
FantômeInvité
et nous on a bloerkst 😃

Tu t'es dechire sur le coup la... your s'inglishe ise perrrfect

Contribution le : 04/10/2008 23:20
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bloerkst
 0  #58
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You flatten flatter me

Contribution le : 04/10/2008 23:55
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ouache13
 0  #59
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papives a écrit:

Je ne veux pas paraitre désagréable mais j'ai pas peur de paraitre con, je ne suis pas très bien ton raisonnement sur le rapport entre les dégats colatéraux de la croissance, l'artificialité d'un pan de l'économie (je suppose que tu parle de la spéculation boursière) et la récession.

Peux tu développer svp?

Bien sûr 🙂


J'ai pas le trop temps, mais prenons l'exemple connu de l'amiante. Pendant des années l'amiante a été un produit phare, utilisé à pleins de niveaux (isolation, ustensiles de cuisine, colle de carrelage...).
Or on s'est rendu compte plus tard que l'amiante est un produit hautement cancérigène qui a entraîné de nombreuses morts et de nombreuses maladies. Ceci a entraîné la création d'un nouveau marché, le désamiantage.

Quel est le bilan de l'amiante ? D'abord un marché formidable qui a créé de la richesse, de la croissance. Puis ce marché a entraîné des maladies qui ont un coût non négligeable pour la collectivité (soins, diagnostics, prévention...) ainsi qu'une filière de désamiantage.

Dans le système actuel, on comptabilise le marché de l'amiante et celui du désamiantage comme de la croissance, mais on ne tient pas compte du coût pour la collectivité des maladies dues à l'amiante. Or si on voulait être juste on tiendrait compte des profits et des coûts dûs à une filière, pas seulement des profits.


C'est comme une vieille usine qui a pollué pendant des années l'air, l'eau et le sol. Elle a créé de la croissance pendant toutes ces années, et une fois fermée le site va être dépollué, ce qui fait également de la croissance. Mais on ne tiendra pas compte des coûts dûs à ces pollutions, comme les maladies professionneles, la pollution d'une rivière et son impact global, les rejets atmosphériques et leurs conséquences...


Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? 🙂




Pour l'artificialité de l'économie c'est simple (et compliqué).

Prenons les 4 grandes banques d'affaire de Wall Street dont on parle beaucoup en ce moment.
Ce sont elles qui organisent toutes les grandes fusions-acquisitions du monde, les restructurations, les délocalisations, la croissance d'Enron, les investissements en Chine... Et tout ca avec l'aide des banques européennes et asiatiques, puis celle de banques plus petites, les "hedge funds", qui font le même boulot mais avec des entreprises plus petites.
Ces banques n'ont pas d'argent, elles travaillent sur "l'effet de levier". Càd qu'elles empruntent pour leurs opérations, sachant que le rendement accru des entités qu'elles ont constitué leur permettra de rembourser largement leurs emprunts. Il est nécéssaire alors qu'elles développent des secteurs où le crédit joue un rôle essentiel : financement de pays émergents, de la Russie, nouvelles technologies, Internet, immobilier. Ces banques constituent autant de bulles qui éclatent l'une après l'autre, ceci jusqu'au subprimes (l'immobilier des pauvres).

Pour justifier leurs salaires, les patrons doivent faire monter le prix de leurs actions. Pour celà ils exigent un taux minimal de rendement sur opérations de 15% (le ROE, profit net de 15% sur le capital propre de la banque).
Ces opérations sont en fait des restrucurations, des fusions, de la délocalisation, du dégraissage. Voilà comment le pauvre bougre d'ouvrier se retrouve au chômage après 20 ans de boîte dans une usine qui tourne.
Ces patrons-là ne sont jamais punis ; Stanley O'Neil, patron de Merrill Lynch, est parti avec un chèque de 160 millions de dollars, Martin Sullivan, patron de l'assureur AIG, est parti avec 68 millions de dollars, etc...
En trois en les dirigeants de Wall Street ont engrengé 90 milliards de dollars ! Et cet argent ne vient pas du ciel...

Ensuite il y le problème de la titrisation qui a déjà été évoqué ici je crois. Toutes ces banques ont créé des produits hyper-complexes en mélangeant toutes sortes de crédits de durées différentes, de supports différents (banques, entreprises, actions, obligations...), de pays différents et de risques différents. Et c'est là qu'arrive la crise des subprimes, des crédits aux pauvres qui reposaient sur le pari que l'immobilier des pauvres allait prendre de la valeur et qui étaient mélangés avec d'autres crédits et revendus à d'autres banques dans le monde !
Deux mille milliards de dollars (le PIB de la France) ont ainsi été mélangés avec d'autres crédits, plus ou moins sûrs.
Comme on n'y comprends plus rien on achète du sûr, càd du crédit estampillé Lehman Brothers. Les épargants suisses viennent de perdre 400 millions d'euros en Lehman Brothers.
Si tu fais, à tort, le pari que 2000 milliards de dollars sont sains, tu peux prêter, par effet multiplicateur, 2,3 ou 5x plus. Tu assures ces prêts sur le marché des dérives de crédit (marché de 60000 milliards de dollars).
Voilà le problème aujourd'hui : des milliers de milliards de dollars dans le monde sont gagés sur des crédits supportés par des Blacks de l'Alabama incapables de rempbourses un dollar. Tu vois la solidité de la pyramide !
Le marché immobilier d'inverse, devient baissier, et tout s'écroule puisque tout était fondé sur le hausse perpétuelle !


(merci à Bernard Maris pour ses éclaircissements^^)

Contribution le : 05/10/2008 15:03
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papives
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ouache13 a écrit:


J'ai pas le trop temps,....


Et ben pour quelqu'un qui n'a pas trop le temps t'en as fait une galette 😃

Citation :


Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? 🙂



Oui 😃 tu vois que que quand tu veux tu peux être explicite 😃

Merci

Contribution le : 05/10/2008 17:21
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