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Theruz
Bullies Called Him Pork Chop. He Took That Pain With Him And Then Cooked It Into This
 0  #1
Je viens d'arriver
Inscrit: 20/02/2013 23:27
Post(s): 52
Profond et vraiment belle animation


Contribution le : 20/02/2013 23:37
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Ledjo
 0  #2
Je masterise !
Inscrit: 08/09/2008 10:34
Post(s): 3116
C'est super beau...

Contribution le : 21/02/2013 05:04
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Koreus
 0  #3
Webhamster
Inscrit: 03/07/2002 23:58
Post(s): 75202
Karma: 36893
J'avoue ne pas avoir tout compris 😞
En tout cas belle anim

Contribution le : 21/02/2013 12:16
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Mad-C
 0  #4
Je masterise !
Inscrit: 02/09/2007 16:49
Post(s): 2882
Karma: 164
J'ai du mal a rentré dedans. Ma connaissance de la langue me fait défaut et les jeux de mots sont pas encore tous à ma portée...

Traduction siouplé ? Merci

Contribution le : 21/02/2013 12:31
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Ledjo
 0  #5
Je masterise !
Inscrit: 08/09/2008 10:34
Post(s): 3116
J'essaye d'en faire une:

Quand j'étais un enfant, Je pensais que les côtes de porc et le karaté etait la même chose, je pensais que c'était tout les deux des côtes de porc, et par ce que ma grand-mère trouvait ça mignon et par ce que c'était mon plat préféré elle me laissa continuer. Pas vraiment un gros problème
Un jour avant que je ne réalise que les enfants gros n'était pas destiné à grimper aux arbres, je suis tombé d'un arbre et me suis blessé le côté droit. Je n'ai pas voulu le dire à ma grand mère par ce que j'avais peur d'avoir des problèmes pour avoir été à un endroit ou je n'aurais pas du aller.
Quelques jours plus tard le professeur de gym a remarqué les blessures et je fus envoyer au bureau du principal, puis dans une petite pièce avec une très gentille dame qui me posait plein de question par rapport à ma vie à la maison.Je ne voyais aucune raison de mentir aussi loin que je m'en rappel la vie était plutôt belle
Je lui ai dit que dès que je suis triste ma grand mère me fait du karaté. Ca a ammené a une enquete complete et j'ai été retiré de la maison pendant 3 jours, jusqu'à ce qu'il finisse enfin à demander d'ou venait les blessures. La nouvelle de cette idiote histoire à fait le tour de l'école et j'ai eu mon premier surnom: Cote de porc
Depuis ce jour je hais les cotes de porc
Je ne suis pas le seul enfant qui a grandis de cette façon, entouré de personnes qui disent des rime à propos de baton et de pierre que des os cassés sont plus que des mots qui nous sont donné on est appelé de toute les façons
On a donc grandi croyant que personne ne tomberait jamais amoureux de nous. Que nous serions seul pour toujours. Que nous ne rencontreront jamais personne qui nous ferait sentir comme si le soleil était créer pour nous.
[...] Donc nous nous vidons l'esprit de façons à ne rien sentir, ne me dites pas que ça heurte moins que des os cassés[ je sais pas comment traduire le passage qui suit : /]
Elle avait 8 ans notre premier jour au CE2 ou elle a été appelé moche. On a tout les deux été bougé au fond de la classe de façon à ce qu'on arrete de se faire bombardé de bombes de papier maché. Là ou les couloirs de l'école était des champs de batailles on se trouvait submergé par leur nombre jour après jour.
On restait à l'interieur par ce qu'à l'exterieur c'était pire. A l'exterieur on devait apprendre à fuir et à rester immobile comme des statues.
Au CM2 j'ai trouvé une pancarte sur le devant de son bureau disant: "Attention au chien".
Depuis ce jour, malgré un mari aimant elle ne pense pas qu'elle est belle à cause d'une marque de naissance qui prend un peu moins de la moitié de son visage. Les enfants disaient qu'elle ressemblait à une mauvaise réponse que quelqu'un a essayé d'effacer mais n'a pas réussi à accomplir le travail.
Mais ils ne comprendront jamais qu'elle élève deux enfants pour qui la définition de beauté commence par le mot maman.[...]

Il, était une branche cassé accroché au mauvais arbre; adopté. Pas par ce que ces parents avaient opté pour une autre destiné. Il avait trois ans quand il est devenu un melange d'une partie laissant seul et deux parties de tragedie.
Il a commencé la thérapie en 4eme et avait une personnalité faites de test et de pillules vivant les hauts comme des montagnes les bas comme des falaise propice au suicide dans une vague de pillule antidépresseur, 1% à cause des pillule 99% à cause de la cruauté.
Il a essayé de se suicider en seconde par ce qu'un enfant qui lui pouvait toujours rentrer chez lui auprès de sa mère et de son père a eu l'audace de lui dire passe à autre chose. Comme si la dépression était quelque chose qui pouvait être soigné par n'importe qu'elle objet se trouvant dans une armoire à pharmacie
Depuis ce jour il est un batonnet de TNT allumé par les deux bouts, il pourrait décrire en détail le moment ou le ciel est sur le point de s'effondrer. Et malgré une armée d'amis qui l'appelent une source d'inspiration il reste un simple sujet de conversation entre des personnes qui ne peuvent comprendre
Des fois être sobre (dans le sens de sans drogue dans le sang) à moins avoir avec de l'addiction que la santé mental

Je me suis arreté a 4'24" je terminerai plus tard.
C'est pas parfait c'est pas évident évident à traduire un poeme en fait...

Contribution le : 21/02/2013 13:55
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Khrizal
 0  #6
Je m'installe
Inscrit: 28/01/2013 00:19
Post(s): 186
Ça m'a mis les larmes aux yeux...

Contribution le : 21/02/2013 14:21
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lvishd
 0  #7
Je poste trop
Inscrit: 28/11/2010 19:49
Post(s): 12664
Karma: 5543
Citation :

Khrizal a écrit:
Ça m'a mis les larmes aux yeux...


+1

une bien triste réalité 😞

Contribution le : 21/02/2013 14:34
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Ledjo
 0  #8
Je masterise !
Inscrit: 08/09/2008 10:34
Post(s): 3116
C'est le plus beau court metrage que j'ai vu depuis un bon moment

Contribution le : 21/02/2013 14:42
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Theruz
 0  #9
Je viens d'arriver
Inscrit: 20/02/2013 23:27
Post(s): 52
Super, bonne idée Ledjo 🙂 Voilà les lyrics, ça peut aider pour la traduction 😉

Citation :

To This Day by Shane Koyczan

When I was a kid, I used to think that pork chops and karate chops were the same thing.
I thought they were both pork chops.
And because my grandmother thought it was cute, and because they were my favorite, she let me keep doing it.
Not really a big deal.
Well one day, before I realized fat kids were not designed to climb trees, I fell out of a tree
And bruised the right side of my body.
I didn’t want to tell my grandmother about it because I was scared I would get in trouble for playing
somewhere I shouldn’t have been.
A few days later, the gym teacher noticed the bruise and I got sent to the principal’s office.
From there I was sent to another small room with a really nice lady who asked me all kinds of questions about
my life at home.
I saw no reason to lie.
As far as I was concerned, life was pretty good.
I told her whenever I’m sad my grandmother gives me karate chops!
This led to a full scale investigation, and I was removed from the house for three days until they finally
decided to ask how I got the bruises.
News of this silly little story quickly spread through the school and I earned my first nickname:
**PORK CHOP.**
To this day, I hate pork chops.
I’m not the only kid who grew up this way,
Surrounded by people who used to say that rhyme about sticks and stones.
As if broken bones hurt more than the names we got called,
And we got called them all,
So we grew up believing that no one would ever fall in love with us, that we’d be lonely, forever.
That we would never meet someone that would make us feel like the sun was something they built for us in
their tool shed.
So from broken heart strings bled the blues and we tried to empty ourselves
So we would feel nothing.
Don’t tell me that hurts less than a broken bone.
That an ingrown life is something surgeons can cut away, that there’s no way it to metastasize
It does.
She was eight years old.
Our first day of grade three, when she got called ugly,
We both got moved to the back of class so we would stop getting bombarded by spit balls
But the school halls were a battleground where we found ourselves outnumbered day after wretched day, we
used to stay inside for recess because outside was worse.
Outside, we’d have to rehearse running away, or learn to stay still like statues giving no clues we were there.
In grade five, they taped a sign to the front of her desk that read
**BEWARE OF DOG**
To this day, despite a loving husband, she doesn’t think she’s beautiful because of a birthmark that takes up a little less than half of her face.
Kids used to say she looks like a wrong answer that someone tried to erase, but couldn’t quite get the job done.
And I’ll never understand that she’s raising two kids whose definition of beauty begins with the word “Mom.”
Because they see her heart before they see her skin and she’s only ever been amazing.
He was a broken branch grafted onto a different family tree.
Adopted.
Not because his parents opted for a different destiny.
He was three when he became a mixed drink of one part left alone and two parts tragedy.
Started therapy in eighth grade,
Had a personality made up of tests and pills, lived like the uphills were mountains and the downhills were cliffs,
four fifths suicidal–a tidal wave of anti depressants and an adolescence being called “Popper”.
One part cause of the pills, 99 parts because of the cruelty.
He tried to kill himself in grade ten when a kid who could still go home to mom and dad had the audacity to tell
him
”Get over it.”
As if depression is something that can be remedied by any of the contents found in the first aid kit.
To this day he is a stick of TNT lit from both ends–could describe to you in detail the way the sky bends and
the moments before it’s about to fall.
And despite an army of friends who will call him an inspiration he remains a conversation piece between people
who can’t understand sometimes being drug free, has less to do with addiction, and more to do with sanity.
We weren’t the only kids who grew up this way.
To this day, kids are still being called names.
The classics were:
“Hey stupid.”
“Hey spaz.”
Seems like every school has an arsenal of names getting updated every year,
And if a kid breaks into school and no one around chooses to hear it, do they make a sound?
Or are they just background noise to a soundtrack stuck on repeat
When people say things like
“Kids can be cruel!”
Every school was a big top circus tent and the picking order went from acrobats to lion tamers, from clowns
to carnies, all of these miles ahead of who we were.
We were freaks.
Lobster-claw boys and bearded ladies, Oddities juggling depression and loneliness
Playing solitaire, spin the bottle trying to kiss the wounded parts of ourselves and heal.
But at night, while the others slept, we kept walking the tightrope.
It was practice, and yeah some of us fell but I want to tell them that all of this, is just debris
Left over when we finally decide to smash all the things we thought we used to be
And if you can’t see anything beautiful about yourself, get a better mirror, look a little closer, stare a little
longer.
Because there’s something inside you that made you keep trying despite everyone who told you to quit.
You built a cast around your broken heart and signed it yourself
You signed it
“THEY WERE WRONG!”
Because maybe you didn’t belong to a group or a clique.
Maybe they decided to picked you last for basketball, or everything.
Maybe you used to bring bruises and broken teeth to show and tell but never told, because how can you hold
your ground if everyone around you wants to bury you beneath it?
You have to believe that they were wrong.
They have to be wrong.
Why else would we still be here?
We grew up learning to cheer on the underdog, because we see ourselves in them.
We stemmed from the root planted in the belief that we are not what we were called.
We are not an abandoned car stalled out left sitting empty on some highway.
And if in some way we are, don’t worry, we only got to walk and get gas.
We are graduating members of the class of
**We made it.**
Not the faded echoes of the voices crying out “Names will never hurt me.”
Of course they did.
But our lives will always ever continue to be a balancing act
That has less to do with pain,
And more to do with beauty.



source : http://www.shanekoyczan.com/?c=upworthy

Contribution le : 21/02/2013 15:16
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Ziphylia
 0  #10
Je m'installe
Inscrit: 29/03/2014 10:15
Post(s): 174
La traduction a été faite sur MadmoiZell.com
(http://www.madmoizelle.com/to-this-day-151065)

Je vous la copie ici 🙂

Quand j’étais petit, je croyais que les côtes de porc et les coups de karaté étaient la même chose. Je pensais que les deux voulaient dire « côtes de porc ». Et comme ma grand-mère trouvait ça mignon, et parce que j’adorais ça, elle me laissait continuer à dire ça. Pas de quoi en faire tout un fromage.

Un jour, avant que je ne réalise que les enfants gros ne sont pas faits pour grimper aux arbres, je suis tombé d’un arbre et j’ai récolté des bleus sur le côté droit de mon corps. Je ne voulais pas le dire à ma grand-mère parce que j’avais peur d’avoir des ennuis pour avoir joué à un endroit interdit. Quelques jours plus tard, le prof de sport a remarqué les bleus et m’a envoyé chez le principal. De là, j’ai été mis dans une autre petite pièce avec une dame très gentille qui m’a posé toutes sortes de questions sur ma vie à la maison. Je ne voyais pas pourquoi je mentirais. À mon niveau, ma vie était plutôt bonne. Je lui ai dit « Quand je suis triste, ma grand-mère me donne des coups de karaté ». Ça a donné lieu à une enquête à grande échelle, et j’ai été retiré de chez moi pour trois jours jusqu’à ce qu’ils se décident enfin à me demander d’où venaient mes bleus. Cette stupide petite histoire s’est rapidement répandue à travers l’école et j’ai gagné mon premier surnom : « Côte de porc ».

Aujourd’hui encore, j’ai les côtes de porc en horreur.

Je ne suis pas le seul gamin à avoir grandi de cette façon. Entouré de gens qui répétaient cette comptine à propos des bâtons et des pierres*. Comme si les fractures étaient plus douloureuses que ces surnoms qu’on nous donnait – et on nous les a tous donnés. Alors nous avons grandi en pensant que personne ne tomberait jamais amoureux de nous. Que nous serions solitaires pour toujours. Que nous ne rencontrions jamais quelqu’un qui nous donnerait l’impression que le soleil est quelque chose qu’il a construit pour nous dans sa cabane à outils. Alors nos coeurs brisés nous donnaient le blues et nous essayions de nous vider pour ne plus rien sentir. Ne me dites pas que c’est moins douloureux qu’une fracture. Qu’une vie introvertie est quelque chose que les chirurgiens peuvent retirer. Que ça ne peut pas empirer – ça peut.

* En référence à la comptine « Sticks and stones can break my bones / But names will never hurt me »

Elle avait huit ans… notre premier jour de CE2. Quand on l’a traitée de « moche ». Nous avons tous les deux été placés au fond de la classe pour ne plus être bombardés de boulettes de papier. Mais les couloirs de l’école étaient un champ de bataille et nous étions en sous-nombre, un jour misérable après l’autre. Nous restions à l’intérieur pendant la récré parce que dehors, c’était pire. Dehors, nous avions à courir, ou apprendre à rester immobiles comme des statues, ne donnant aucun signe de notre présence. En CM2, ils ont scotché un mot sur son bureau qui disait « Attention au chien ».

Aujourd’hui encore, malgré un mari aimant, elle ne se trouve pas belle à cause d’une tache de naissance qui couvre un peu moins de la moitié de son visage. Les gosses disaient qu’elle ressemblait à une réponse fausse que quelqu’un aurait essayé d’effacer sans y arriver totalement. Et ils ne comprendront jamais qu’elle élève deux enfants pour qui la définition de la beauté commence avec le mot « Maman ». Parce qu’ils voient son coeur avant de voir sa peau. Ils voient qu’elle a toujours été formidable.

Il était une branche brisée greffée sur un arbre généalogique différent. Adopté. Mais pas parce que ses parents avaient choisi un autre destin. Il avait trois ans quand il est devenu un cocktail : un tiers d’abandon, deux tiers de tragédie. Il a commencé une thérapie en quatrième. Il avait une personnalité faite de tests et de pilules, vivait les ascensions comme des montagnes, et les descentes comme des falaises. Quatre ou cinq tentatives de suicide, un tsunami d’antidépresseurs, et une adolescence à se faire surnommer « Popper »*. 1% à cause des pilules, 99% à cause de la cruauté. Il a tenté de se suicider en seconde quand un gosse qui pouvait encore rentrer chez papa-maman a eu l’audace de lui dire « Passe à autre chose ». Comme si la dépression était quelque chose qu’on peut soigner avec un kit de premiers secours.

* En référence aux drogues appelées « poppers »

Aujourd’hui encore, il est une pile de TNT allumée aux deux extrémités, et pourrait vous décrire en détail la façon dont le ciel se courbe juste avant sa chute, et en dépit d’une armée d’amis qui le considèrent comme une inspiration, il reste un sujet de conversation entre des gens qui ne peuvent pas comprendre que parfois, se passer de drogues a moins à voir avec l’addiction qu’avec la santé mentale.

Nous ne sommes pas les seuls à avoir grandi de cette façon. Aujourd’hui encore, les gamins ont des surnoms. Les grands classiques étaient « Hey, débile ». « Hey, taré ». On dirait que chaque école a un arsenal de surnoms mis à jour chaque année, et si un gosse lâche prise à l’école, et que personne ne veut l’entendre, est-ce qu’il émet le moindre bruit ? Est-il simplement le bruit de fond d’une chanson passée en boucle, quand les gens disent des trucs comme « Les enfants peuvent être cruels » ? Chaque école était un cirque sous chapiteau, et les rois de la jungle étaient les acrobates, les dresseurs de lions, les clowns, les forains. Tout ça, c’était à des années-lumières de nous. Nous étions les freaks. Les gamins à pinces de homard et les femmes à barbes. Des bizarreries jonglant avec la dépression et la solitude, jouant au solitaire, au jeu de la bouteille, essayant d’embrasser les parties blessées de nos êtres et de guérir. Mais la nuit, pendant que les autres dormaient, nous marchions encore sur la corde raide. C’était un entraînement, et oui, certains sont tombés.

Mais je veux leur dire que tout ça, ce ne sont que des débris, des restes de la fois où nous avons finalement décidé de détruire tout ce que nous croyions être. Et si vous ne pouvez rien voir de beau en vous, trouvez un meilleur miroir. Regardez d’un peu plus près. Un peu plus longtemps. Parce qu’il y a quelque chose en vous qui vous a poussé à continuer malgré tous ces gens qui vous disaient d’abandonner. Vous avez mis un plâtre autour de votre coeur brisé et l’avez signé vous-même ; vous avez signé « Ils avaient tort ». Parce que vous n’apparteniez peut-être pas à un groupe ou une bande. Peut-être qu’ils décidaient de vous choisir en dernier pour le basket ou autre. Peut-être que vous veniez en exposé avec des bleus et des dents cassés, mais sans jamais les exposer, car comment garder les pieds sur terre quand tous ceux qui vous entourent veulent vous y enterrer ? Vous devez CROIRE qu’ils avaient tort.

Ils ont forcément tort. Pourquoi serions-nous encore là, sinon ? Nous avons grandi en apprenant à soutenir les autres, car nous nous reconnaissions à travers eux. Nous avons poussé à partir d’une racine : la certitude que nous n’étions pas ce qu’ils disaient. Nous ne sommes pas des voitures abandonnées, empilées, vides, sur une autoroute. Et si nous le sommes, d’une certaine façon, ne vous inquiétez pas. Il nous suffit de marcher pour trouver de l’essence. Nous sommes les membres honoraires de la classe « On l’a fait ». Pas les échos estompés de voix criant « les surnoms ne me blesseront jamais ». Bien sûr qu’ils nous blessaient. Mais nos vies continueront à être un spectacle d’équilibriste, qui a moins de liens avec la souffrance, et plus avec la beauté.



Une belle claque pour moi. Cette vidéo a remonté plein de souvenirs pas forcément agréables.

Contribution le : 14/08/2014 13:30
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Leviatan
 0  #11
Je poste trop
Inscrit: 18/09/2008 21:28
Post(s): 13825
Karma: 5584
Jolie animation et beau texte effectivement. J'étais passé à côté.

Contribution le : 14/08/2014 13:50
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 0  #12
Fantôme
@lvishd & @Khrizal

La même pour moi, c'est poignant sans être "ouin-ouin".
Et la narration est juste sublime !


PS. Cette animation m'a fait songer à ça "Un cri court dans la nuit"

Contribution le : 14/08/2014 14:11
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CrazyCow
 0  #13
Je poste trop
Inscrit: 29/07/2008 00:26
Post(s): 18960
Karma: 29773
Très beau et vrai. Est-ce que c'est une vidéo collaborative ? On dirait que les séquences sont faites par des personnes différentes.

Contribution le : 14/08/2014 14:16
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