Le biocarburant...Ca vous dit?

Citation :


Le problème de l'huile est qu'elle est moins fluide que du fuel ou du petrole, ceci dit, ta chaudiere fonctionnera aussi bien avec, seul problème, les odeurs

Pour un bon fonctionnement, il faut, soit que ta cuve soit chauffée de façon à rendre l'huile plus fluide ou alors mélanger en regulierement ton mélange, chose qui se fait automatiquement en voiture, en roulant.

Ta cuve restant immobile, les produits vont décanter, l'huile restera au fond alors que le fuel sera a la surface, la crepine etant au fond de la cuve, il est possible que la pompe de la chaudière n'arrive plus à aspirer le combustible...

Ceci dit, le montage est très faisable, mais à condition de fonctionner à l'huile de récup, puisque l'huile neuve coûte plus cher que le fuel domestique.

merci pour ces précisions, anyway j'ai tranché et j'ai investio dans une PAC air-air qui va l'être installée courant mai. Je vais chauffer bio, émettre moins de CO2, être en accord avec ma conscience et en conflit avec mon banquier (19000 euros l'installation ça calme d'être écolo)

heureusement je me sens moins seul en voyant les résultats des verts aux élections (!!!)

Citation :


Si il te manque du pognon, tu peux essayer d'en discuter avec les partenaires sociaux

ok, je sors

Comme promis, je viens mettre les resultats des contrôles pollution:

vehicule Renault master turbo D 8cv de 1996 660000kms.

ancien contrôle (vehicule tournant au gazole 600240 kms
m-1==> 0.75 0.95


nouveau contrôle (baissé 50% huile friteuse recup pour l'occasion ) 660147kms

m-1==>0.66 0.54


le mec n'y comprenait rien, il a recommencé 3 fois

sinan, modification prete, pompe de gavage+rechauffeur(fabrication maison), passage au 100% huile normalement courant juin...

Les biocarburants contestés


Depuis la mise en place d'un plan de développement des biocarburants par la France, en 2005, les agriculteurs de l'Hexagone ne jurent plus que par ce nouveau débouché. Son essor a, pour la profession, un avantage de taille : dégager un horizon obscurci par les perspectives de diminution des subventions européennes à l'agriculture. Au risque, parfois, de rendre les responsables agricoles sourds aux débats suscités par les biocarburants en matière de coût, de manque de compétitivité (comparé à la canne à sucre brésilienne), de concurrence avec la production alimentaire, de risques pour l'environnement...


Les biocarburants font désormais l'objet d'un débat très vif, au point que les écologistes ne parlent plus que d'"agrocarburants", le préfixe "bio" pouvant être confondu avec celui de l'agriculture biologique, laissant penser que les carburants d'origine végétale protègent l'environnement, ce qui est de plus en plus contesté. L'Europe a procédé à une consultations sur le thème de la "viabilité environnementale" des biocarburants. Selon l'Agence européenne de l'environnement, plusieurs précautions doivent accompagner leur développement, comme le maintien de 3 % des terres en jachère, la conversion de 30 % des surfaces à une agriculture respectueuse de l'environnement d'ici à 2030, ou l'adaptation des variétés afin de diminuer l'érosion des sols et l'apport de produits chimiques.

Jusqu'à une date récente, les promoteurs des biocarburants n'avaient pour adversaires que les grands groupes pétroliers, inquiets pour leur monopole de fournisseurs de carburants. Les transports, qui représentent globalement 26 % des émissions de gaz à effet de serre, dépendent à 98 % des combustibles fossiles.

Les agriculteurs ont malgré tout réussi à convaincre les pouvoirs publics de l'intérêt des biocarburants. La France s'est fixé des objectifs d'incorporation de carburants végétaux, dans le gazole (diesel) ou l'essence, de 10 % d'ici à 2015, un chiffre plus élevé que la cible retenue à l'échelle européenne (5,75 % en 2010). Il en existe deux types : le biodiesel, fabriqué à partir d'oléagineux (tournesol, colza, soja, palme, arachide) et l'éthanol, qui provient de la canne à sucre, de la betterave à sucre ou du maïs.

Pour les pays européens, la production de biocarburants, outre le nouveau débouché offert aux agriculteurs, présente un autre avantage : une moindre dépendance à l'égard du pétrole. Sur le plan environnemental, ils sont censés favoriser la diminution des émissions de gaz à effet de serre : l'absorption du gaz carbonique (CO2) par la plante, pendant sa pousse, compenserait l'émission du même CO2 par la combustion des biocarburants. En fait, le bilan global varie selon les plantes, les régions du monde et les méthodes de culture, et doit prendre en compte les émissions "du champ à la roue", en comptabilisant les émissions liées à l'utilisation d'engrais, au transport, à la transformation des produits...

Les écologistes dénoncent aussi l'impact sur la biodiversité. Aujourd'hui, les biocarburants ne représentent que 1 % de la consommation mondiale des transports routiers. Mais les effets de leur développement se font déjà fortement sentir. Sur les cours du maïs ou du soja, dopés par la demande, et sur les surfaces cultivables disponibles. "Il faudrait deux planètes pour remplir les estomacs, remplir les réservoirs, et préserver l'avenir de la biodiversité", résume Michel Griffon, responsable du département agriculture et développement durable de l'Agence nationale de la recherche.

En Asie du Sud-Est, des forêts tropicales humides sont détruites pour laisser à la place à des plantations de palmiers à huile, faisant disparaître de précieux "puits de carbone". Au Brésil, les plantations de soja gagnent du terrain sur la forêt amazonienne, "poumon" de la planète. Aux Etats-Unis, les cultures de maïs destinées à la fabrication d'éthanol nécessitent l'exploitation de nappes d'eau fossiles. En Europe, les biocarburants sont cultivés sur des zones autrefois laissées en jachère, utiles au maintien de la biodiversité. Enfin, la culture de ces plantes nécessite l'utilisation d'engrais et de pesticides polluants. Des organisations écologistes européennes réclament aujourd'hui un moratoire, en attendant le développement de biocarburants de deuxième génération, plus performants et respectueux de l'environnement. Mais l'agro-industrie pourra-t-elle attendre une ou deux décennies ?


Source : lemonde.fr

Je rajouterais le CI d'il y a deux semaines...
Les biocarburants, c'est l'arnaque.

Le problème, c'est le biocarburant ou ceux qui veulent toujours se faire des couilles en or avec ce qu'ils n'ont pas créé ?????

C'est sur que c'est plus simple de faire pousser des vegetaux de les entretenir.... que de filtrer de l'huile déjà utilisée...

C'est sur aussi qu'une fois que les moteurs fonctionnent avec un type de carburant, on ne peux pas mettre autre chose dedans.

Il faudrait peut etre arreter un peu de penser à des conneries et mettre en place quelque chose de benefique pour tout le monde.


Si les toutes les huiles de friteuses sont collectees, filtrees et redistribuees pour les moteurs, le probleme du recyclage de l'huile vegetale est resolu, une partie du probleme de la pollution avec, ce qui n'empeche pas de continuer à rouler avec d'autres carburants dans les periodes ou il n'y a pas assez d'huile, il n'y a pas besoin de tout passer à un carburant, il suffit d'un peu de bon sens et de logique, si il faut polluer deux fois plus sous pretexte de polluer une fois et demi moins, ca me fait penser à Bush qui déclare la guerre pour la paix dans le monde.


Quand aux agriculteurs qui veulent tout miser la dessus pour se faire des fortunes, ils ne doivent pas se rappeler ce qui s'est passé avec les producteurs de porcs, j'irais pas les plaindre. :bizarre:

moi j'aimerai bien déja qu'on baisse le sanplon 98 ou 95, a 1.30 euros moi c'est mon porte feuille d'etudiant qui par vite en fumé la!!!

Le sans-plomb à 1.30 ce n'est qu'un début...
C'est même à l'origine de ce topic, le but étant de trouver une alternative --> bioagrocarburants. Au final c'est, écologiquement et écologiquement, neutre voire dangereux si ça devient la norme, mais adapt nous montre une application concrète tout à fait possible à l'échelle individuelle, et moins chère pour lui.

Reste que, de manière générale, le pétrole va se raréfier (--> bonjour les prix), et que pour l'instant ni les agrocarburants, ni l'aquazole, ni l'électrique ne sont réellement en mesure de le concurrencer.

/me réapprend à faire du vélo...

Bonsoir, c'est le créateur du topic qui revient à la charge...

Voilà 6 mois que je roule avec 20% d'huile végétale pure dans mon moteur et tout baigne...C'est trop bien!

Depuis peu je me met à l'huile de friture filtré...
C'est encore mieux, explication:

HVP en vente en magasin à 0,85cts le litre (mais en bouteille dc pas écolo)
Huile recyclé: 0,69cts le litre chez un fournisseur en bidons (en cherchant bien sur le net vous trouverez ce type de gens dans votre ville)

Soit une économie de 5 euros par plein en moyenne...

Niveau écologique, je pense tout de même polluer moins, même si j'émets toujours du CO2...

En tout cas, pour faire changer les choses, j'espère que le prix à la pompe va exploser!!!
Explication: les gens sont tous les mêmes, une fois que l'on touche à leur porte monnaie, et bien ils font des efforts...mais pas avant... (c'est fou quand même...)


Voilà, en tout cas, si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à poster, je vous répondrais avec plaisir...

En pensant à notre bonne vieille Planète bleue...

Bye

Et si on boit l'huile des frites et qu'on pisse dans le réservoir ensuite, ça sera assez filtré ?

!

Topic intéressant (à part les propos outrants d'un certain "forumeur").
Hop je suis le sujet

Citation :

Du coup, tu manges beaucoup de frites ?

T'es écolo à demi, pour être sûr de ne pas polluer notre bonne vieille planète bleue, gare la voiture....

bon, apres passage a 100% huile de friteuse recuperee dans les restos sur mon camion.....


modification de mon systeme de filtrage, à base de recuperateur d'eau de pluie dans un reservoir de 300 litres.

il fait un peu plus froid, il a du mal a demarrer le matin et fume beaucoup à froid.

la conso a augmentée, mais le plein me revient à 0€

685200 kms, pas de probleme moteur, rechauffeur d'origine et pompe de gavage non montee, pas d'autres tests effectués sur autre vehicule, pas le temps de m'en occuper.(trop de negociation avec les restos pour la recup, environ 200 litres par semaine )


en tous cas, même si ça pue à 2 kms, c'est bien moins indisposant que l'odeur du G.O. et au niveau C.O.2, je suis encore descendu


bref, renault master 2.5 L turbo D (serie 1), aucune modif, passage à 100% huile de recup..... même si il coute un peu cher à l'achat(en temps normal), c'est vite fait amorti



je tiendrais au courant des prochains essais

Bof m'enfout ma caisse marche aux VOS VODKA OXIDE SYSTEME