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Invité
Petites Informations sur Hadopie
 0  #1
FantômeInvité
Ceci n'est pas un post pour être pour ou contre la loi Hadopie, mais plus d'information sur le fond et la forme au final...

Les Espagnols critiques beaucoup ici !

Les auteurs expliquent que l’argument « moins de protection des droits d’auteur = moins de production artistique » ne tient pas face aux chiffres. « Les 600 artistes qui, selon la SGAE (NdT : équivalent espagnol de la SACEM), détiennent 75% des droits de reproduction de la musique protégée par l'organisme, sont précisément ceux qui n’ont pas besoin de droits exclusifs. Il pourrait même être plus rentable économiquement pour eux d’offrir gratuitement leur musique puisqu’ils ont d’autres façons de gagner de l’argent plus efficaces [que la vente de CD-Audio]. »

Des économistes espagnols critiquent les lois anti-piratage


De même comme indique l'article, selon l’Université de Rennes
Les principaux points à retenir indiquent que l’adoption d’Hadopi a déjà eu des conséquences pour le moins opposées à ce qu'attendaient ses rédacteurs. Selon cette étude, l’usage du P2P a certes reculé de 15 % depuis, mais les deux tiers des personnes qui ont abandonné le P2P ont mis les voiles sur d'autres moyens de diffusion des contenus, comme le streaming...

Principaux points à retenir :

- A peine 15% des internautes qui utilisaient les réseaux Peer-to-Peer avant l’adoption de la loi Hadopi ont définitivement cessé de le faire depuis.

- Parmi ces ex-téléchargeurs, seulement un tiers a renoncé à toute forme de piratage numérique, alors que les deux tiers restant se sont tournés vers des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi comme le streaming illégal (allostreaming,…) ou le téléchargement sur des sites d’hébergements de fichiers (megaupload, rapidshare,…).

- Bien que le nombre d’internautes fréquentant les réseaux Peer-to-Peer ait diminué, le nombre de « pirates numériques » a légèrement augmenté depuis le vote de la loi Hadopi.

- Parmi les internautes qui continuent encore de télécharger sur les réseaux Peer-to- Peer, 25% d’entre eux déclarent avoir modifié leurs pratiques de piratage depuis
l’adoption de la loi Hadopi.

- Enfin, les « pirates numériques » se révèlent être, dans la moitié des cas, également des acheteurs numériques (achat de musique ou de vidéo sur Internet). Couper la
connexion Internet des utilisateurs de réseau Peer-to-Peer pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus culturels numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques.

première évaluation des effets de la loi
Hadopi sur les pratiques des Internautes français



de même autre article intéressant :

Les géants mondiaux de l’informatique fustigent les verrous Hadopi.

des critiques qui s’orientent autour de trois points.



C'est un peu long mais toujours intéressant !

Contribution le : 09/11/2010 23:11
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-Flo-
 0  #2
Je poste trop
Inscrit: 08/01/2005 13:41
Post(s): 15182
Karma: 12550
Voici deux graphiques issus du marché UK qui en disent long sur ceux qui ont vraiment beaucoup à perdre avec la musique libre sur internet :

ipfs QmaZj1ETSLt64bPVLqmmPSMqbjeXEZQf4LemMDH8G39ZCr

ipfs QmYMH5qZGWKiKhNGfDsVSevtxdzwg3briGvwedWd66MyL3

Les grands perdants ne sont donc pas du tout les artistes, comme on nous le rabache sans arrêt pour nous faire culpabiliser, mais uniquement les maisons de disques. Les artistes, eux, en sortent grands gagnants.

Ces derniers se rémunèrent davantage lors des prestations live. La mise à disposition au plus grand nombre de leurs albums leur permet de toucher une cible plus large et de bénéficier ainsi d'un public potentiellement plus nombreux lors de leurs concerts.


En revanche, les lois de type Hadopi entraînent une fuite d'une partie des dépenses culturelles.
Les internautes qu'Hadopi a effrayés se tournent vers des solutions illégales mais payantes, qui leur garantissent une sécurité vis-à-vis de la loi. Comme par exemple les abonnements aux VPN, newsgroups, services de type MegaUpload, etc.

Ces même dépenses auraient pu finir dans les poches des labels et des artistes, dans le cadre de la mise en place d'une licence globale...

Contribution le : 09/11/2010 23:48
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