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 0  #21
Fantôme
Y'avait pas déjà eu deux-trois montages genre sur le zapping de canal mettant en évidence la même chose chez nous?

La différence était dans la profession des acteurs: c'était des politiques, que nous avons plus l'habitude de voir se comporter comme des rats. Là c'est des journalistes, ou plutôt des présentateurs TV avec une carte de presse.

C'est une conséquence inévitable de la concentration des média dans une poignée de propriétaires: ces regroupements n'ont pas été fait dans un but lucratif, c'est évident au vu de leurs marges faibles voire inexistante.
Il reste quoi comme justifications "honnête" possible de ces regroupements?
C'est un secret de polichinelle dont les média indépendants se lamentent depuis quelques années, maintenant ces regroupements sont faits et on a plus qu'à manger / pleurer sur la partialité des journalistes.

Tout l'écosystème est organisé de façon à diffuser des informations choisies. On pointe le doigt vers le dernier maillon de la chaîne, les journalistes, parce-que c'est celui que l'on voit. Le problème vient de l'autre côté de la chaîne, là où elle est ancrée.

Contribution le : 02/04/2018 18:05
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Boboss
 0  #22
Je suis accro
Inscrit: 23/10/2014 02:01
Post(s): 1066
Karma: 1882
Y'avait fréquemment ce genre de montage dans le petit journal avec Yann Barthès

enfin, ca reprenait des termes en commun rencontrés sur plusieurs chaines

beaucoup moins impressionnant qu'ici

Contribution le : 02/04/2018 19:14
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 0  #23
Fantôme
Citation :
On peut faire confiance à nos médias indépendants.

Avant de parler de propagande, de démocratie en danger (rien que ça) et de faire les vierges effarouchées devant une situation somme toute classique, il faut faire preuve d'un minimum de réalisme: l'information est un produit, qui a un coût, qui doit donc être financé. Or la séparation entre le financement et l'éditorial sera TOUJOURS poreuse, c'est une utopie d'imaginer le contraire.

Il n'y a dès lors qu'une poignée de modèles, qui mêlent plus ou moins les 4 financements fondamentaux, avec les influences classiques: soit ce sont les lecteurs qui payent, soit ce sont les annonceurs, soit ce sont les actionnaires, soit ce sont les financements publics. En France quasiment tous les médias reposent sur un mix des 4, seule une petite minorité sort du lot et il n'y a à peu près que le Canard Enchainé, au modèle pratiquement unique au monde, qui s'en échappe vraiment.

Bref, posez-vous déjà une première question: est-ce que vous payez pour votre information? Pour l'écrasante majorité des gens dans cette discussion, la réponse est évidemment non. Avec le JT télévisé, lemonde.fr, youtube, etc. vous ne sortez pas un rond. Ce qui signifie automatiquement que votre information a été financée par des grosses boites et/ou par des gros actionnaires et/ou par l'Etat, chacun d'eux ayant de facto une influence, plus ou moindre grande, plus ou moins profonde, plus ou moins bienveillante, sur le contenu.

Ca vous dérange? Arrêtez de geindre et payez. Ou bien, solution encore plus simple, profitez du pluralisme. Parce qu'encore une fois, il n'y a intrinsèquement aucun problème à ce qu'un journal soit largement subjectif, qu'il lèche le cul du président ou qu'il le critique avec toute la mauvaise foi du monde, dès lors que chacun est libre d'en faire autant, avec la ligne éditoriale qu'il souhaite. Et dans ce cadre, la concentration des médias n'est un problème que face à un peuple de moutons acéphales biberonnés à TF1 et compagnie, qui préfère ce qu'on lui sert commodément à toute autre alternative qualitative mais requérant un effort.

Dernier mot enfin: le vrai danger auquel fait face la presse n'est pas dans cette ligne éditoriale partiellement imposée par l'actionnaire, elle est dans la paupérisation des rédactions. Mais elle est invisible, et n'aura donc jamais son quart d'heure de gloire chez Yann Barthes ou John Oliver. Là où les rédactions pouvaient laisser 3-4 journalistes seniors travailler des mois sur un sujet, aujourd'hui dans le gratuit l'essentiel de la production journalistique, c'est de la pige vite fait-mal fait. Il faut pondre 1 article par jour, peu importe la qualité. Et c'est du magazine plus que du journalisme. Raison pour laquelle absolument tout le monde s'accorde à dire, quand il lit un article sur un sujet qu'il connait bien, que le journaliste n'a rien compris et qu'il s'est contenté des grandes lignes plus ou mal assimilées. Derrière tout cela, encore et toujours la question du financement.

Contribution le : 02/04/2018 19:40
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