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Invité
 1  #1301
FantômeInvité
@Lyrael
Merci pour toutes ces précisions, là on a un message déjà plus qualitatif. Désolé d'avoir joué l'avocat du diable, mais ton précédent message donnait trop l'impression que tu répétais des idées générales balancées çà et là sans réel fond. Parce que sincèrement, les messages de ce genre, j'en entends depuis que je suis élève, donc bon...

Citation :

La contestation est bien importante, il n'y a pas de chiffre puisque la question n'a pas été posé aux enseignants mais il suffit de suivre les très nombreux retours concernant la politique de Blanquer.

Il y a effectivement des contestations au sein de l'EN, mais entre râler et agir, il y a aussi une différence. J'interviens en ce sens parce que pour ma part, j'entends beaucoup de monde râler, mais je ne vois pas agir grand monde de ce point de vue.

Les profs essaient souvent de bien faire leur taf' en classe, mais passé cela, ils ne luttent quand même pas beaucoup.


Citation :
Mais oui il y a énormément de résignation dans l'éducation nationale, cela fait plusieurs quinquennats que chaque politicien s'amuse à faire et défaire les choses. Il n'y a aucune stabilité, là c'est Blanquer, mais le prochain ministre de l'éducation nationale repassera derrière pour lui aussi imposer sa vision et défaire ce que Blanquer a fait. C'est un cycle sans fin. Ce n'est pas comme ça que l'on fait avancer les choses.
"L'école de la confiance" de Blanquer hérisse le poil d'énormément d'enseignants. (très certainement la majorité, mais il n'y a pas de chiffre donc bon, c'est pas prouvable)

En effet, depuis plusieurs décennies maintenant, l'état fait n'importe quoi avec l'éducation, et ce à tous les niveaux, en faisant réformes sur réformes qui se contredisent, qui changent tout trop souvent. Or la progression des apprentissages nécessite clairement une stabilité des programmes (sans qu'ils soient intouchables non plus, car des réformes, il en fallait clairement). Donc à ce sujet, je suis d'accord : c'est n'importe quoi la manière dont c'est fait. Et de surcroît, certaines réformes n'ont vraiment pas été heureuses (pour euphémiser).

Néanmoins, quand on choisit la résignation, on ne peut pas décemment se permettre de critiquer. Se résigner revient à accepter sa défaite et son immobilisme, c'est donc parfaitement antithétique avec la notion de lutte. Critiquer, c'est commencer à lutter. Mais ça ne suffit pas.

Citation :
Quand je fais mention des menaces je parles des nombreuses fois où Blanquer a indiquer que des sanctions financières (et administratives) seront prises contre les grévistes. Ce qui a été le cas avec la correction du bac 2019 et ce qui a été le cas il y a quelques jours.

Je ne me souvenais pas de ça, mais en jetant un rapide coup d'oeil sur le net, en effet il avait annoncé ce genre de choses. Après, retenir les notes du bac, c'est une action forte mais largement discutable et discutée parmi les enseignants.

Citation :
Concernant les E3C et l'utilisation du terme Objectivement : Les principes de base du baccalauréat c'est que c'est un diplôme national et égalitaire.
A partir du moment où tout le monde n'a pas les même épreuves, que les épreuves ne sont pas passées dans les même conditions, qu'il n'y a pas les même consignes, etc.. Ce n'est plus ni national ni égalitaire.
Cela dénature donc le principe même de ce diplôme.

Il est vrai que les enseignants n'ont pas été consultés, on ne leur a pas demandé leur avis. Et pour cette seule raison, le gouvernement mérite la colère des enseignants. Cela dit, ça fait des années que le bac tel qu'il existait avant la réforme n'était plus pertinent et qu'il fallait en changer les modalités et/ou les contenus. Personnellement, ça fait des années que j'entends les profs dire que le bac ne sert à rien, qu'il n'est pas du tout représentatif du travail d'un élève, qu'il est trop simple, qu'il n'est pas adapté à la réalité du terrain et aux énormes disparités qui existent entre différents établissements, und so weiter...

J'ai déjà entendu parler chez les profs eux-mêmes du contrôle continu comme une alternative viable. Donc je peux affirmer que tous ne sont pas contre, loin de là même.

Et puis soyons un peu honnêtes à ce sujet : les problèmes que tu cites pour le nouveau bac existaient déjà avant, mais prenaient des formes différentes. Il s'agissait d'un examen national, pourtant, les IPR ne donnaient pas toujours les mêmes consignes de correction d'une académie à une autre. Même s'il n'est pas toujours très important, cela entraîne nécessairement un déséquilibre entre académies. Par ailleurs, les enseignants ont depuis longtemps des consignes claires : faire en sorte que l'ensemble de leur paquet de copies se rapproche au plus près de la moyenne nationale de la matière concernée. Il arrive chaque année que des enseignants, qui ont corrigé sérieusement mais ont eu un mauvais paquet, se voient imposer de le reprendre et d'atteindre une meilleure moyenne. Ce n'est évidemment pas formulé de cette manière, mais le résultat est le même. Refuser net pouvait conduire parfois à s'attirer les foudres de l'IPR. Et ça, ce n'est jamais bon.

On voit bien avec ces exemples que le problème du "nouveau" bac, ce n'est pas qu'il soit en contrôle continu, c'est qu'il est mal encadré, mal régulé, comme pouvait l'être l'ancienne version. Mais ça, c'est la grande spécialité de notre gouvernement, et notamment dans l'EN : écrire des règles trop vagues, en laissant trop de points dans le flou, ce qui donne effectivement lieu à des dérives parce que, malheureusement, il y a autant de brebis galeuses ou d'incompétents à tous les niveaux de l'EN que dans les autres métiers.

Pour ma part, je ne pense pas que le contrôle continu soit une aberration. Ses modalités de réalisation, en revanche, peuvent être mieux réfléchies et mises en place.


Citation :
Je ne sais pas si tu as vu mais les E3C ont déjà commencé. Il y a déjà toutes les informations sur le net.
Par exemple ce cas qui est représentatif :
ipfs QmXRsuCwZDdy46YJ7fJEkJc5UmNc6VcNKavLmAg199hres
Un proviseur qui donne directement les thèmes qui seront sélectionnés pour l'épreuve.
Ce à quoi l'EN a répondu qu'il s'agissait d'un simple aiguillage et que c'était toléré, sauf que tous les élèves ne sont pas aiguillés de la même manière, et que de tels aiguillages ne devraient pas être acceptés.

Tu as également des retours de personnes ayant montré les conditions de passage de l'épreuve, avec une classe normale, tables collées, les élèves qui se partagent leurs brouillons, la surveillance qui est effectuée en sous effectif, les délais de l'épreuve non respectés, etc..
Là on parle d'épreuves qui sont déjà passées, c'est du factuel, pas des rumeurs comme tu le dis.

Je n'avais pas entendu parler de tout cela, mais la capture d'écran en dit long. C'est effectivement anormal.

Citation :
De même pour l'étalement de l'épreuve sur plusieurs jours, du coup les personnes passant l'épreuve aujourd'hui ont déjà mis en ligne les sujets d'épreuve, sujet d'épreuve qui peuvent être utilisés par ceux la passant plus tard Concrètement quand on va arriver à la fin des épreuves une bonne partie des sujets seront sur le net, alors quand en plus l'établissement t'indique les chapitres qui seront concernés, tu auras une poignée de sujets à réviser et tu seras sûr que ton exam sera l'un de ceux-ci.

Tu as des exemples concrets ? Ça me semble quand même un peu gros que le ministère n'ait pas pensé à cela. Malheureusement, j'admets que c'est possible vu les incompétents notoires qui nous dirigent.





Dans l'ensemble, ton message sonne plutôt juste. Il est vrai qu'il y a une grogne, mais il faut arrêter de tout mettre sur le dos d'une "réforme".

Déjà, beaucoup de profs ne font que gueuler dès qu'un changement se pointe. Ils ne sont jamais contents, et ça je peux t'assurer que c'est vrai. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu les profs gueuler avant même de se demander si le changement en question n'était pas une bonne opportunité de faire évoluer quelque chose.

Allez, au hasard, première idée qui me vient : dans le nouveau bac de français, la question sur corpus a disparu. Tous les profs de français disaient que cet exercice était casse bonbons, qu'il était mal fait et que les élèves ne le pigeaient jamais ou difficilement (parce que c'était une sorte d'exercice hybride indéfini, entre le commentaire, l'explication de texte et la synthèse de documents). Et pour le coup, c'était vrai que cet exercice était souvent mal compris et mal appliqué (même les profs galéraient à le noter, parce qu'il n'était que sur 4 points). Bon et ben avec la réforme, il disparaît. Qui a dit spontanément que c'était bien ? Bah presque personne, non avant il faut gueuler contre le contrôle continu (alors que quand tu discutes un peu avec eux et que tu les pousses un peu dans la discussion, beaucoup admettent que ça a quand même des bons côtés) ou contre la refonte de l'oral. Tiens d'ailleurs, puisque je parle de l'oral de français : plein de profs disaient que la lecture analytique c'était naze, c'était une sorte de succédané de commentaire. Alors déjà, plein de profs avaient mal compris cet exercice et donc le faisaient "mal" avec les élèves (c'est-à-dire pas de la manière dont les IPR le demandaient). Finalement, on la supprime pour revenir à un explication de texte linéaire... et ça gueule parce que c'est un exercice trop superficiel. Meh... 😕

Bref, j'en ai plein d'autres d'exemples de ce genre, dans d'autres matières aussi, et même à d'autres niveaux que le lycée.

En fait, ce que je cherche à faire, c'est à rétablir un peu la réalité en relativisant. S'il est vrai que le ministère de l'EN fait n'importe quoi à plusieurs égards, il faut aussi se rappeler que le corps enseignant n'est pas tout blanc. Il faut aussi se rappeler que lutter, ce n'est pas seulement faire de la rétention de notes ou faire la grève : c'est aussi s'unir, discuter et créer un mouvement fort qui rassemble et qui multiplie les actions. Or, beaucoup de profs, en-dehors de la journée de grève (pendant laquelle trop ne vont pas manifester et font leur petite vie tranquillou), ne poussent pas la lutte plus loin. Certains le font, mais ils sont souvent minoritaires et déplorent l'inactivité des collègues.

C'est là le point névralgique, je pense, de la difficulté à se faire entendre, tous métiers confondus : même si j'admets que nos énarques nous prennent bien pour des cons (et pas seulement pour l'EN), et que c'est parfaitement intolérable, à partir du moment où on refuse de s'investir personnellement dans une lutte en donnant de sont temps libre, on doit ensuite avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on n'en fait pas assez. C'est trop facile de gueuler en permanence mais de rentrer chez soi presque tous les soirs à 17h-18h max et de passer ses weekends dans le confort de son foyer. C'est trop facile de jeter des pavés à la tronche des forces de l'ordre, mais de ne rien faire d'autre à côté.

La lutte pour une amélioration des conditions de travail et d'existence ne peut pas se contenter de quelques râleries et quelques jacqueries. Elle doit se faire à travers des discours cohérents, construits, répétés, elle doit se faire à travers une solidarité raisonnée et pérenne dans le temps, elle doit se faire à travers l'exemplarité, elle doit se faire à travers l'engagement personnel et collectif à moyen et long terme. Et si la lutte parvient à un résultat, les valeurs qui l'ont portée doivent être maintenue ensuite. Sans cela, elle est vaine et surtout, elle est hypocrite.

Contribution le : 21/01/2020 10:43
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Surzurois
 0  #1302
J'aime glander ici
Inscrit: 16/09/2010 09:58
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Karma: 5152
@Avaruus Concernant l'éducation il faut avouer que la reforme du bac est une vaste blague qui n'a pas été correctement préparée...

Le bac ça reste un diplôme national officiel et l'organisation de ses épreuves doivent être préparées de façon précises. ET quand on voit comment ça se passe cette année, on voit que c'est du n'importe quoi, et que ça a été fait à la va-vite.

Et cette organisation d'épreuve, ça demande de la masse salariale, et du temps, chose qu'il manque un peu en ce moment dans l'éducation nationale...


Sinon pourquoi tous les profs ne font pas grève ? Peut-être parce qu'une bonne partie aime leur job et leurs élèves et ne veulent pas trop impacter leur formation.

Pour ma part j'aurais aimé faire toutes les manifs de décembre contre la réforme des retraites, mais je n'ai pu n'en faire qu'une car pour les autres j'avais de l'enseignement. (mon cas est légèrement différent parce que, pas la même réforme, je ne suis pas directement prof et et je suis dans l'enseignement supérieur, mais ça revient au même au niveau de l'idée...)

EDIT : @Avaruus ah oui zut

Contribution le : 21/01/2020 10:46
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Invité
 1  #1303
FantômeInvité
@Surzurois
Du coup, lis mon message précédent.^^

Contribution le : 21/01/2020 10:55
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Invité
 0  #1304
FantômeInvité


Contribution le : 21/01/2020 12:04
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Invité
 0  #1305
FantômeInvité
@Avaruus
Je suis impressionné.

Contribution le : 21/01/2020 12:23
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Wiliwilliam
 1  #1306
La loi c'est moi
Inscrit: 07/04/2012 19:19
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Citation :

@tecurosu a écrit:
@Avaruus
Je suis impressionné.


..... complètement suspect!

Bref, j'ai trouvé ça:


J'ai analysé pour @BFMTV la sécurité du Président de la République, et l'incident au théâtre des Bouffes su Nord : https://t.co/BmEEZiExr9

On l'a oublié lui?
Il est consultant sécurité chez BFM? c'est quoi ce délire?

Contribution le : 21/01/2020 12:34
_________________
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Invité
 1  #1307
FantômeInvité
@Wiliwilliam

Il faut rappeler que Benalla s'était fait crâmé (filmé et reconnu) par...Taha Bouhaf, le fameux journaliste qui tweeté la présence de Macron au théâtre.

Contribution le : 21/01/2020 12:43
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Wiliwilliam
 0  #1308
La loi c'est moi
Inscrit: 07/04/2012 19:19
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Karma: 17396
@Chouba Tu interpréterais ça comment?

Contribution le : 21/01/2020 13:19
_________________
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Lyrael
 2  #1309
Je suis accro
Inscrit: 06/08/2018 16:51
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Citation :

@Avaruus a écrit:
@Lyrael
Parce que sincèrement, les messages de ce genre, j'en entends depuis que je suis élève, donc bon...

Après c'est justement le problème que je décrivais précédemment.
Au lieu de chercher à discuter avec toute la classe politique pour essayer de trouver un consensus et une solution qui serait durable les gouvernement s’enchaînent les uns après les autres avec une vision différente et donc détruisent ce qui a été fais précédemment.
Il n'y a donc aucune possibilité de mettre en place un système qui serait pérenne. Donc forcément à chaque fois il y a du mécontentement.
Au lieu de chercher à révolutionner l'éducation et marquer l'histoire avec les réformes, ils devraient consolider les acquis, et faire en sorte d'améliorer la base, tout en prenant leur temps pour développer une évolution durable en parallèle.

Citation :
J'interviens en ce sens parce que pour ma part, j'entends beaucoup de monde râler, mais je ne vois pas agir grand monde de ce point de vue.

Les profs essaient souvent de bien faire leur taf' en classe, mais passé cela, ils ne luttent quand même pas beaucoup.

Il y a une énorme résignation, pour avoir participé à plusieurs AG/réunions de profs avec ma compagne ce qui ressort le plus de la part de non grévistes c'est :
- De toutes façons on ne nous écoute jamais.
- Les élèves ont besoin de nous.

D'ailleurs ma compagne n'a fait que 2 journées de grève malgré un désaccord total avec les mesures prises, car elle n'a pas vraiment le choix si elle ne veut pas foutre en l'air l'éducation d'une centaine d'élèves. Car 1 mois et demi de grève dans une matière comme le français ça créerais des lacunes importantes. (sachant que les programmes sont déjà très chargés et quasiment impossible à traiter entièrement dans l'année)
Il y a d'ailleurs des profs qui vont jusqu'à se mettre en grève tout en allant quand même travailler pour ne pas léser les élèves.

Citation :
Néanmoins, quand on choisit la résignation, on ne peut pas décemment se permettre de critiquer. Se résigner revient à accepter sa défaite et son immobilisme, c'est donc parfaitement antithétique avec la notion de lutte. Critiquer, c'est commencer à lutter. Mais ça ne suffit pas.


Oui et non, honnêtement avec le gouvernement actuel penses-tu réellement que lutter sert à quelque chose ?
Le pays est en lutte permanente depuis 2 ans et le gouvernement ferme toujours les yeux.
Quand la lutte entraîne des jeunes pour qui cette lutte peut avoir des conséquences à vie, tu y réfléchis avant de te lancer.
Sans parler de l'importance qu'ont les média dans ces luttes, quand tu vois ce qu'il s'est passé avec les grèves lors du BAC l'année dernière, où les média te présentaient les profs comme des preneurs d'otage qui allaient mettre en l'air la vie de centaines de milliers de personnes alors que eux leur seul objectif c'était de combattre pour le bien des jeunes.. Quand tu te prends dans la gueule une telle haine alors que tes intentions sont bonnes, forcément tu baisses les bras. C'est ce qui arrive à une grande partie des profs qui veulent juste vivre dans leur coin et ne plus se faire haïr.

Après je suis aussi d'accord avec toi. C'est le dilemme de savoir si il faut lutter quand à côté cela entraîne des personnes tiers.
Pour moi les professeurs c'est un peu comme les Pompiers/aides soignants, ils sont nécessaires, ils ne peuvent pas se permettre de faire grève. (bien que contrairement aux 2 autres ils ont le droit de le faire)

Citation :
Il est vrai que les enseignants n'ont pas été consultés, on ne leur a pas demandé leur avis. Et pour cette seule raison, le gouvernement mérite la colère des enseignants. Cela dit, ça fait des années que le bac tel qu'il existait avant la réforme n'était plus pertinent et qu'il fallait en changer les modalités et/ou les contenus. Personnellement, ça fait des années que j'entends les profs dire que le bac ne sert à rien, qu'il n'est pas du tout représentatif du travail d'un élève, qu'il est trop simple, qu'il n'est pas adapté à la réalité du terrain et aux énormes disparités qui existent entre différents établissements, und so weiter...

J'ai déjà entendu parler chez les profs eux-mêmes du contrôle continu comme une alternative viable. Donc je peux affirmer que tous ne sont pas contre, loin de là même.

Et puis soyons un peu honnêtes à ce sujet : les problèmes que tu cites pour le nouveau bac existaient déjà avant, mais prenaient des formes différentes. Il s'agissait d'un examen national, pourtant, les IPR ne donnaient pas toujours les mêmes consignes de correction d'une académie à une autre. Même s'il n'est pas toujours très important, cela entraîne nécessairement un déséquilibre entre académies. Par ailleurs, les enseignants ont depuis longtemps des consignes claires : faire en sorte que l'ensemble de leur paquet de copies se rapproche au plus près de la moyenne nationale de la matière concernée. Il arrive chaque année que des enseignants, qui ont corrigé sérieusement mais ont eu un mauvais paquet, se voient imposer de le reprendre et d'atteindre une meilleure moyenne. Ce n'est évidemment pas formulé de cette manière, mais le résultat est le même. Refuser net pouvait conduire parfois à s'attirer les foudres de l'IPR. Et ça, ce n'est jamais bon.

On voit bien avec ces exemples que le problème du "nouveau" bac, ce n'est pas qu'il soit en contrôle continu, c'est qu'il est mal encadré, mal régulé, comme pouvait l'être l'ancienne version. Mais ça, c'est la grande spécialité de notre gouvernement, et notamment dans l'EN : écrire des règles trop vagues, en laissant trop de points dans le flou, ce qui donne effectivement lieu à des dérives parce que, malheureusement, il y a autant de brebis galeuses ou d'incompétents à tous les niveaux de l'EN que dans les autres métiers.

Pour ma part, je ne pense pas que le contrôle continu soit une aberration. Ses modalités de réalisation, en revanche, peuvent être mieux réfléchies et mises en place.


Le problème est que ce genre d'évolutions ça ne doit pas se faire à la va vite. Il faut prendre le temps de mettre les choses en place, faire des débats pour savoir quelles lignes prendre, etc..
Je ne suis personnellement pas contre l'évolution du BAC, mais qu'est-ce que ça aurait coûte de repousser la mise en place de 2/3 ans pour être sûr que tout soit optimal pour les élèves et les professeurs ? De faire en sorte qu'il y ai une homogénéité dans la mise en place de l'examen et des cours. Par exemple mettre en place un dispositif spécial avec des classes préparées, avec un sujet commun, une date commune, etc.. De faire en sorte que l'examen reste le plus possible national et égalitaire.

Et je ne dis d'ailleurs pas que tout est à jeter, la numérisation est je pense une bonne idée, le problème est que le matériel ne suit visiblement pas. (colorisation de piètre qualité, machine qui chauffe et donc efface certaines encres, etc..) Laisser plus de temps à la mise en place aurait éviter ce genre de soucis.
Et je pense que dans un domaine comme l'EN il est particulièrement important d'avoir l'avis des enseignants, car c'est eux qui sont en première ligne.

Citation :
Tu as des exemples concrets ? Ça me semble quand même un peu gros que le ministère n'ait pas pensé à cela. Malheureusement, j'admets que c'est possible vu les incompétents notoires qui nous dirigent.


Exemples de conditions de passage :





Des sujets divers :

- https://twitter.com/MohamedKhl1/status/1219595728424722432
- https://twitter.com/colinegrd_/status/1219590668814880770
- https://twitter.com/OnSteler/status/1219589495747751941
- https://twitter.com/StampedeTV/status/1219588212806561793
- https://twitter.com/CubanoPaolo/status/1219586298773635073
- https://twitter.com/PMLilith/status/1219585041493372928
- https://twitter.com/alylaqueen/status/1219582460339589120
- https://twitter.com/Adricain9/status/1219573950918930434
- https://twitter.com/zoe_fouquet/status/1219564023156543488
- https://twitter.com/amxra5/status/1219562200592982016
- https://twitter.com/nitro_junior64/status/1219558328831004673

J'ai juste regardé vite fait sur Twitter, mais ce genre de messages il y en a des centaines. Que ce soit avec des sujets ou des élèves qui parlent de leurs conditions de passage.

Citation :
Déjà, beaucoup de profs ne font que gueuler dès qu'un changement se pointe. Ils ne sont jamais contents, et ça je peux t'assurer que c'est vrai. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu les profs gueuler avant même de se demander si le changement en question n'était pas une bonne opportunité de faire évoluer quelque chose.

Peut être justement parce que le changement est fait sans leur avis, qu'il est fait dans la brutalité, qu'il est fait sans transition, etc..
Et ce n'est pas parce que les points négatifs sont remontés que ça veut dire qu'il n'y a pas de points positifs.
Blanquer a une politique générale qui est très critiquée mais il a eu quelques bonnes idées, qui ont été mal mises en place car mises dans la précipitation.
J'en reviens à ce que je disais, le problème principal est que les gouvernement cherchent à instaurer une politique pour leur quinquennat, faut que tout soit révolutionné en 5 ans, ça ne peut pas passer pour quelque chose comme l'éducation qui doit évoluer lentement mais de façon solide.

Citation :
C'est là le point névralgique, je pense, de la difficulté à se faire entendre, tous métiers confondus : même si j'admets que nos énarques nous prennent bien pour des cons (et pas seulement pour l'EN), et que c'est parfaitement intolérable, à partir du moment où on refuse de s'investir personnellement dans une lutte en donnant de sont temps libre, on doit ensuite avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on n'en fait pas assez. C'est trop facile de gueuler en permanence mais de rentrer chez soi presque tous les soirs à 17h-18h max et de passer ses weekends dans le confort de son foyer. C'est trop facile de jeter des pavés à la tronche des forces de l'ordre, mais de ne rien faire d'autre à côté.

La lutte pour une amélioration des conditions de travail et d'existence ne peut pas se contenter de quelques râleries et quelques jacqueries. Elle doit se faire à travers des discours cohérents, construits, répétés, elle doit se faire à travers une solidarité raisonnée et pérenne dans le temps, elle doit se faire à travers l'exemplarité, elle doit se faire à travers l'engagement personnel et collectif à moyen et long terme. Et si la lutte parvient à un résultat, les valeurs qui l'ont portée doivent être maintenue ensuite. Sans cela, elle est vaine et surtout, elle est hypocrite.


Pour moi le problème est surtout que pour qu'une lutte soit productive il faut qu'elle soit unanime, que les gens ne soient pas égocentriques et égoïstes mais cela n'arrivera jamais.

Quand les profs sont en grève les parents crient à la prise d'otage.
Quand la RATP/Cheminots sont en grève les gens crient aux privilèges/prise d'otage.
Quand les raffineries sont en grève les gens pensent juste à leur niveau d'essence.
Quand les pauvres manifestent, les autres se plaignent du désagrément.
Quand les étudiants manifestent, les travailleurs parlent de glandeurs qui veulent juste sécher les cours.
Etc..

Il n'y a presque aucun sujet qui pourrait unir tous les français pour une même lutte. Celui qui y arrive le mieux c'est l'écologie qui est un sujet qui touche de plus en plus de monde de toutes classes sociales et partout.

Il y a aussi le fait que la précarité de l'emploi dans le privé rend la lutte particulièrement difficile. Un gréviste c'est une personne qui n'aura pas de promotion, à qui on ne va pas reconduire le CDD, qui ne pourra pas prendre ses vacances quand il le désire, qui ne veut pas faire du mal a ses proches (dans les PME il y a parfois une proximité employé-employeur), qui a peur de perdre son emploi pour raison économique (ce qui arrive à la SNCF d'ailleurs..), etc..

Mais déjà si il y avait un respect de la lutte menée par autrui il y aurait déjà un impact énormément plus puissant. Si au lieu de crier sur les profs quand ils font grève les parents se mettaient derrière eux en leur faisant confiance pour l'avenir de leurs enfants, les choses bougeraient et les profs seraient bien plus écoutés, ce qui serait très positif pour l'évolution de l'éducation.

Enfin bref, c'est un sujet sans fin, j'espère vraiment que les choses évolueront à l'avenir, on a vu des choses comme nuit debout et les gilets jaunes (qui à la base était un regroupement pour parler politique en plus de simplement manifester), ce genre de choses peuvent faire avancer les choses, mais il faut réussir à les rendre pérenne. Mais je pense que cela nécessitera un gouvernement différent qui donnera un peu plus de parole au peuple.

-----

Sinon pour Benalla il m'a fait rire :

ipfs QmYARexsNt26HtrW476z74n1g3cFhtGg6FcjDTjs7m5JCf

Ce gars c'est vraiment une perle, il ose tout, il n'a vraiment aucune limite.

Contribution le : 21/01/2020 14:53
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_Servietsky_
 2  #1310
Je masterise !
Inscrit: 26/06/2007 11:31
Post(s): 3552
Karma: 5274
Dupont-Aignan propose une primaire pour éviter un duel Macron -Le Pen en 2022

Parmi les personnes sélectionnées, il y a lui-même, Marine Le Pen, François Asselineau, Marion-Maréchal Le Pen et même Eric Zemmour et d'autres que j'oublie, dont un autre journaliste.

Vidéo du principal intéressé :



La réponse de Asselineau (le seul à avoir répondu en vidéo) :



Surement d'autres personnalités on déjà répondu à NDA mais je n'ai pas tout rassemblé et je n'ai pas twitter.

Contribution le : 21/01/2020 15:17
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Invité
 0  #1311
FantômeInvité
@Lyrael
Citation :
ils devraient consolider les acquis, et faire en sorte d'améliorer la base, tout en prenant leur temps pour développer une évolution durable en parallèle.

Ahah, tu viens de résumer le principe fondamental des apprentissages et de la pédagogie, principe que notre ministère a oublié depuis bien longtemps. Je suis entièrement d'accord avec toi à ce sujet.

Citation :
Oui et non, honnêtement avec le gouvernement actuel penses-tu réellement que lutter sert à quelque chose ?
Le pays est en lutte permanente depuis 2 ans et le gouvernement ferme toujours les yeux.
Quand la lutte entraîne des jeunes pour qui cette lutte peut avoir des conséquences à vie, tu y réfléchis avant de te lancer.

Je suis d'accord que c'est très dur de s'opposer à ça et que le découragement pointe nécessairement à un moment. Mais justement, c'est dans ce type de situation qu'il ne faut pas cesser de lutter, quitte à changer d'angle d'attaque.

Et sinon, je trouve aussi qu'il est trop simple de prendre les élèves pour excuse : si personne ne lutte pour sauver l'éducation nationale qui est en train de sérieusement chavirer, les conséquences seront bien plus désastreuses pour les futurs élèves qui auront un système éducatif mauvais, et pour les élèves présents qui n'auront pas vu ni entendu leurs enseignants se battre pour ce en quoi ils croient.

Je redis bien que la lutte peut prendre différentes formes : un prof est seul dans sa classe avec ses élèves. Il peut aussi en profiter pour essayer de les imprégner au maximum de valeurs positives, solidaires et de courage face à tout cela. Il ne faut pas non plus négliger les bienfaits des mots, qui restent parfois longtemps dans les consciences.

Citation :
Sans parler de l'importance qu'ont les média dans ces luttes, quand tu vois ce qu'il s'est passé avec les grèves lors du BAC l'année dernière, où les média te présentaient les profs comme des preneurs d'otage qui allaient mettre en l'air la vie de centaines de milliers de personnes alors que eux leur seul objectif c'était de combattre pour le bien des jeunes.. Quand tu te prends dans la gueule une telle haine alors que tes intentions sont bonnes, forcément tu baisses les bras. C'est ce qui arrive à une grande partie des profs qui veulent juste vivre dans leur coin et ne plus se faire haïr.

Là, je pense qu'on touche à un problème qui dépasse de très loin l'EN. Pour ma part, je ne suis pas beaucoup les infos, je sélectionne ce que je lis, je ne regarde jamais la télé, je n'écoute plus la radio. Résultat : alors que je vois la vie de l'EN de l'intérieur, je n'ai pas du tout vécu tout ce dont tu parles ici.

Je ne dis pas que ça n'a pas existé, mais honnêtement, si on se coupe un peu des merdias qui eux aussi ont une responsabilité énorme dans le dérèglement social, on s'aperçoit que tout n'est pas aussi noir qu'on voudrait bien le dire. Et que l'on peut encore avoir une marge de manoeuvre pour éviter la démobilisation complète.

Après, peut-être que les "résignés" dont tu parles continuent à transmettre des valeurs positives à leurs élèves, et qu'ils ne sont résignés que dans la lutte visible. C'est possible je ne les connais pas.


Citation :
Le problème est que ce genre d'évolutions ça ne doit pas se faire à la va vite. Il faut prendre le temps de mettre les choses en place, faire des débats pour savoir quelles lignes prendre, etc..
Je ne suis personnellement pas contre l'évolution du BAC, mais qu'est-ce que ça aurait coûte de repousser la mise en place de 2/3 ans pour être sûr que tout soit optimal pour les élèves et les professeurs ? De faire en sorte qu'il y ai une homogénéité dans la mise en place de l'examen et des cours. Par exemple mettre en place un dispositif spécial avec des classes préparées, avec un sujet commun, une date commune, etc.. De faire en sorte que l'examen reste le plus possible national et égalitaire.

Et je ne dis d'ailleurs pas que tout est à jeter, la numérisation est je pense une bonne idée, le problème est que le matériel ne suit visiblement pas. (colorisation de piètre qualité, machine qui chauffe et donc efface certaines encres, etc..) Laisser plus de temps à la mise en place aurait éviter ce genre de soucis.
Et je pense que dans un domaine comme l'EN il est particulièrement important d'avoir l'avis des enseignants, car c'est eux qui sont en première ligne.

Je suis 100% d'accord avec toi. Tout a été fait trop vite. Même la réforme des programmes, qui a été communiquée tellement tard que les formations sur cette réformes sont données... après le début des cours, et dans certaines matières, plusieurs mois après la rentrée. On nage dans l'absurdité la plus totale.


Sinon ok pour l'aberration des conditions de réalisation des exams, je suis passé à côté de tout ça pour le coup. Ne plus suivre les médias et les réseaux sociaux a aussi ses désavantages.^^ Et en effet, cette situation est tout bonnement inadmissible et ahurissante.


Citation :
Peut être justement parce que le changement est fait sans leur avis, qu'il est fait dans la brutalité, qu'il est fait sans transition, etc..

Je ne parle pas que des réformes du ministère, qui touchent à beaucoup de choses. Je parle aussi de changements divers et variés qui arrivent dans les établissements au cours d'une année. Honnêtement, je suis toujours effaré d'entendre trop souvent beaucoup de profs commencer par critiquer le chef d'établissement avant même de réfléchir à sa décision.

Alors attention quand même, je ne dis pas que les critiques sont forcément imméritées, mais je constate que trop souvent, les profs oublient d'essayer de se mettre un tout petit peu dans la peau d'un chef d'établissement. C'est vraiment pas facile de diriger, trop de gens l'oublient.


Pour le reste de ton message (hors Benalla), et bien oui, c'est la triste réalité de l'espèce humaine. Je n'ai pas dit que c'était facile, et j'en suis arrivé à une conclusion un peu similaire à la tienne, avec une nuance selon moi : je pense que l'on manque d'un héros, d'une figure du proue, d'une personne forte et légitime qui incarne les idées du peuple en souffrance. Ce héros pourrait être collectif d'ailleurs, ça pourrait être un ensemble de personnes. Mais nous n'avons plus personne pour fédérer un tant soit peu le peuple. Tout le monde s'est enfoncé dans son petit égoïsme. Aujourd'hui ça explose.

Tu as raison dans ce que tu dis : nous avons une véritable crise de la confiance, qui n'oppose pas seulement le peuple aux politiques. Elle touche tous les secteurs d'activité. Elle clive tout le monde. C'est cette confiance qu'il faudrait réussir à réinstaurer. Mais honnêtement, je ne pense pas qu'une guerre civile soit le bon chemin pour la retrouver.

Contribution le : 21/01/2020 17:53
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Asmodee88
 1  #1312
Je suis accro
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Citation :

@Boblefrouz a écrit:
Moi il y a une personne qui me manque cruellement en ce moment, avec tout ce qu'il se passe.

Et il avait une certaine vision de la violence, que je partage allègrement.

La vidéo est déjà passée : https://www.koreus.com/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=2674393


L' Abbé Pierre : La voix des sans voix


Merci pour cette petite vidéo, et perso je retiendrait surtout la fin qui est j'ai l'impression une approche un peu oublié.

Contribution le : 21/01/2020 19:25
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_Servietsky_
 2  #1313
Je masterise !
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Les antifas frappent un journaliste, il répond – LDC NEWS CONTRE-ATTAQUE

Contribution le : 22/01/2020 17:10
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Invité
 0  #1314
FantômeInvité
Les jeunes antifas sont des imbéciles notoires. Ils incarnent parfaitement la notion de totalitarisme et d'hypocrisie.

J'ai édité mon post en rajoutant jeunes, car en effet, tous les antifas que j'ai pu voir et qui étaient totalement irréfléchis et radicalisés étaient des jeunes.

Contribution le : 22/01/2020 18:29
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vivaberthaga
 0  #1315
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Perso, des jeunes (et moins jeunes) ayant besoin de s'embrigader dans une mouvance quelle qu'elle soit pour avoir le sentiment d'exister m'inspirent plus de pitié qu'autre chose, ils n'ont juste pas encore compris que personne ne vivra leur vie à leur place. Et que les atrocités qu'ils peuvent être amenés à commettre ou à penser au nom d'un idéal qui ne leur appartient pas et bien ils seront bien les seuls à en assumer les conséquences et les séquelles.
Pour en revenir au personnage de la vidéo, il conviendrait d'user des mêmes réserves que celles émises pour Gaspard Glanz et Taha Bouhafs en le qualifiant de journaliste.
ipfs QmbZDLeXBTzCazj9zED8BQGGHuE8e2fky1AR9cTwmPDHUj
ipfs QmR7ZJ29ArxK1BHskdNoYLktahJoqK3qVRx2kfaWMKFpgs
ipfs QmdLmSqt2hT2LVGcPAgA8NbTG65M7VuTrZsJZsGS6ByGkQ

Contribution le : 22/01/2020 19:30
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Invité
 0  #1316
FantômeInvité
@vivaberthaga
Je ne sais pas si tu as regardé cette interview, mais il me semble nécessaire de le faire pour avoir un premier aperçu du personnage, qu'on soit allé vérifier le reste de ses infos ou pas.

Pour ma part, je ne sais trop que penser de lui : je trouve certains de ses propos assez justes, mais une méfiance instinctive à son égard ne parvient pas à me quitter.


@Scruffy

Ce moment de la vidéo me semble très important. J'entends parfaitement ce discours, et ça reprend certaines de mes idées que je défends depuis un moment maintenant.

La vidéo est déjà passée : https://www.koreus.com/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=2777847

Les antifas frappent un journaliste, il répond – LDC NEWS CONTRE-ATTAQUE

Contribution le : 22/01/2020 19:38
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_Servietsky_
 0  #1317
Je masterise !
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@vivaberthaga

Je comprends pas pourquoi tu postes ces photos, il s'est expliqué sur ces sujets dans l'interview

Contribution le : 22/01/2020 19:47
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Invité
 1  #1318
FantômeInvité
Le "chintok fachiste"


Bon sinon qu'est ce que ça vient foutre dans le topic politique française ça?🤔
Et on en est vraiment encore à opposer le peuple de gauche au peuple de droite? SERIEUX ?!?!?!?!
Vous voyez pas que le problème c'est l’extrême centre???😑

@Avaruus oui j'ai bien compris, mais tu crois qu'un retraité ou qu'une infirmière vont chopper un type violent au milieux de ses potes armés de barres de fer pour l'emmener aux flics??? Je te le redis ce n'est pas leur métier et ils ne sont pas former pour ça.

Contribution le : 22/01/2020 20:55
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Lyrael
 0  #1319
Je suis accro
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Pour recentrer sur la politique, il y a eu un sondage Elabe qui fait mal à Macron je trouve : https://elabe.fr/image-macron/

Citation :
Sur la réforme des retraites on apprend donc :

- 61% pensent qu’Emmanuel Macron devrait prendre en compte les contestations et la retirer
- Réforme soutenu par les retraités (50%) et des cadres (59%) mais aussi 74% de ses électeurs de 1er tour et 62% de ceux de François Fillon.

Donc la réforme est soutenue uniquement par ceux qui ne sont pas concernés (retraités + cadres) et par LREM/Droite, et derrière on vient nous dire que c'est une réforme sociale.

Citation :
Sur la politique de macron :

- 62% des Français déclarent que l’action d’Emmanuel Macron en tant que Président de la République est décevante
- Seuls 14% la jugent satisfaisante et 24% estiment qu’il est encore trop tôt pour se prononcer
- 72% de déception chez ceux pour qui les fins de mois sont difficiles

Pour les électeurs de macron :
- 33% Trop tôt pour se prononcer
- 26% Déçus
- 41% Satisfaits

- 89% des personnes ayant des fins de mois difficiles estiment que l’action d’Emmanuel Macron n‘a pas permis d’améliorer leur situation personnelle

- 7 Français sur 10 pensent qu’Emmanuel Macron ne serait pas réélu
- 62% de ses électeurs de 1er tour pensent qu’il serait réélu (-12), mais 37% pensent l’inverse.
- Chez les électeurs de François Fillon, 46% pensent qu’il serait réélu (-10), alors qu’ils ne sont que 25% auprès de ceux de Jean-Luc Mélenchon (-6) et 16% auprès de ceux de Marine Le Pen  (-7)


Il commence à y avoir une scission qui se fait même au sein des électeurs de macron, seulement 41% de satisfaits ce n'est pas beaucoup, sachant que les "trop tôt pour se prononcer" se rallient petit à petit à la déception.
Et un abandon en masse des autres bords politiques, la droite tient encore un peu.
Citation :

Sur sa personnalité :

- Autoritaire (72%, +1)
- Arrogant (70%, +3)
- Inquiétant (64%, +7)
- Dynamique (61%, -3)
- Sympathique (35%, -4)
- Capacité à obtenir des résultats (31%, -5)
- Sincérité (31%, -2)
- Capacité à rassembler les Français (19%, -3)

Tous les adjectifs négatifs augmentent et les positifs diminuent.
Le dernier, avec sa capacité à rassembler les français est je pense particulièrement important, Macron ne fait pas de la politique pour les français comme le devrait un président mais il fait de la politique uniquement pour son électorat.
Ça fait résonner une phrase culte de Chirac : "Mes chers compatriotes, je serai le président de tous les Français".


Après c'est un sondage, il ne faut pas oublier de faire comme Schiappa : https://www.huffingtonpost.fr/entry/marlene-schiappa-a-change-davis-sur-les-sondages-depuis-quils-sont-mauvais_fr_5e26066dc5b673621f7a52ee 😛

Contribution le : 23/01/2020 10:20
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21210
 3  #1320
J'aime glander ici
Inscrit: 23/08/2015 20:17
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Karma: 3753
@Lyrael

Citation :

Schiappa fait là tout ce que je déteste avec la politique.
Et je pense que je suis loin d'être le seul. Ce retournement de veste est insupportable car très honnêtement, comment porter du crédit à ce qu'ils disent s'ils se contredisent ainsi si vite sur ce genre de sujets.

Contribution le : 23/01/2020 11:52
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