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Communauté


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Invité
Voyage à vélo - été 2019
 12  #1
FantômeInvité
Bonjour à tous,

L'été dernier, je suis parti en voyage à travers la France à vélo. Quand j'en parle autour de moi, je vois que les gens sont assez curieux vis-à-vis de cette aventure, je me suis dit que cela pouvait aussi vous intéresser. En cette période, ça me fait aussi du bien de me rappeler les bons moments passés à l'extérieur.

Cela faisait des années que je souhaitais faire un voyage à vélo. Je me souviens, enfant, regardant le halage proche de chez moi et me demandant jusqu'où ça allait. Ainsi, je me disais "et si je continue tout droit, jusqu'où je peux aller ?". Déjà, quelque chose en moi était né. Une petite étincelle qui allait devenir une petite flamme qui allait grandir. Elle resterait en moi des années, là, à brûler en créant une envie de plus en plus forte.

Mais c'est sans compter la vie quotidienne qui nous rattrape, les années qui passent et les rêves qui s'effacent au fil du temps. Et puis les doutes : n'est-ce pas une folie que de tenter une telle aventure ? Mais les doutes et les peurs viennent surtout de ce qu'on ignore. Parfois ils sont fondés, souvent ils ne le sont pas. Alors, je me suis dit que j'allais me préparer pour un voyage à vélo parce qu'il fallait que je le fasse. Cette flamme brûlait toujours en moi et avait bien grandit. Je ne pouvais plus faire semblant de ne pas la sentir. Je voulais vivre cette aventure.

Je me suis donc renseigné, forum, vidéo Youtube, surtout des groupes sur Facebook, site Internet, blog... afin de voir comment faisait les autres, ce qu'ils conseillaient, la liste du matériel etc. Il me fallait m'équiper. Nous étions en novembre 2018 et j'avais prévu de partir vers le mois de juin 2019. J'avais environ 8 mois pour tout préparer, tout acheter. Ce ne serait sans doute pas parfait, ça coûte cher un voyage à vélo, aussi petit soit-il car je ne voulais pas faire beaucoup de kilomètres, partir quelques jours, environ 500 kilomètres peut-être, ce qui, pour moi, était déjà énorme. En réalité, j'irais bien plus loin. Mon projet s'affinera avec le temps.

Chaque année j'allais en Bourgogne voir une amie. Je vis en Bretagne à côté de Rennes. Alors je me suis dit que je pourrais partir la voir, cette année, à vélo. J'avais mon itinéraire. Je voulais passer par Nantes car c'était cette direction que je regardais plus jeune en me demandant jusqu'où ça allait. Ensuite, j'allais rejoindre La Loire à vélo jusqu'à Orléans où je sortirais de la Loire à vélo pour aller vers le Nord, direction Sens. Voilà, c'était le plan. Déjà j'allais plus loin que ce qui était prévu.

Enfin, arrive le jour prévu.




Je voulais attendre qu'il fasse beau, et je trépignais d'impatience. L'été n'arrivait pas. Le temps n'était pas terrible, il faisait gris. Je me souviens du mercredi soir, je vais faire du sport ( badminton ) dans mon club en jeu libre. Je joue mal. J'étais énervé et le soir en rentrant je me dis "allez, ça me soûle, j'me barre !". Le lendemain matin je partais. Pas de chance, la tempête Miguel arrivait de l’Ouest de la France, j'allais me la prendre de plein fouet.




La suite bientôt... ou pas ( je ne veux pas polluer le forum avec mes histoires hein ! ). 😉

Contribution le : 25/03/2020 18:18
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Invité
 1  #2
FantômeInvité
Non,va y raconte.

A toi de bien le faire pour pas manger de la tomate 😊

Contribution le : 25/03/2020 19:35
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Samedi
 1  #3
Je suis accro
Inscrit: 12/11/2007 14:16
Post(s): 1512
Karma: 730
Nan mais pas de cliffhanger, on veut la suite.

Contribution le : 25/03/2020 19:42
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PurLio
 1  #4
Je poste trop
Inscrit: 26/01/2006 21:50
Post(s): 12519
Karma: 13467
Oui, c'est sympa, ça m'intéresse, je suis un grand fan des trails en solitaire 😉

Contribution le : 25/03/2020 19:44
_________________
"Et si on est encore en vie demain matin, ça voudra dire qu’on n'est pas mort" (Randy Marsh)
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Invité
 1  #5
FantômeInvité
@Samedi,

J'ai aussi coupé là où ça m'arrangeait car je dois ajouter plein de trucs que je dois regrouper. Heureusement, le format me permet d'aller vite, vous allez comprendre pourquoi. Le seul truc que je n'ai pas - parce que je ne sais pas comment faire - c'est la carte de France avec mon tracé de parcours. Si quelqu'un saurait comment faire ça m'aiderait. Sinon, je m'en passerai ou je ferai ça à l'arrache.

Contribution le : 25/03/2020 19:51
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Zertyy
 2  #6
Serial Locker
Inscrit: 22/01/2007 23:42
Post(s): 19041
Karma: 5682
Citation :

@Vassili-Zaistev a écrit:

La suite bientôt... ou pas ( je ne veux pas polluer le forum avec mes histoires hein ! ). ;)



Hop hop hop !

La modération à voter pour avoir la suite

Contribution le : 25/03/2020 19:52
_________________
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Skwatek
 4  #7
Je poste trop
Inscrit: 26/11/2005 17:41
Post(s): 47767
Karma: 25753
La suite ! La suite ! La suite ! On veut savoir si tu t'es fait défoncer par la tempête ! 😁

Contribution le : 25/03/2020 20:00
_________________
.
Penser le Rien n'est jamais penser à rien.
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Invité
 2  #8
FantômeInvité
La suite ou
LA SUITE BORDEL DE MERDEEEEEEEEEEEEEEEEEE QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII s'il te plaît (Politesse oblige)

😁😁😁

Contribution le : 25/03/2020 20:40
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Invité
 7  #9
FantômeInvité
Eh bien nous y sommes. Mon sentiment du jour est le doute et surtout la peur. Une boule au ventre me tenaille : et si je faisais une bêtise ? Est-ce raisonnable ?

Je n'étais jamais parti pour un si grand voyage. Le seul voyage à vélo que j'ai fait c'était, il y a quelques semaines, lorsque je voulais tester mon matériel en condition réelle. J'étais donc parti de Rennes pour aller vers St Malo. Il faisait moche. Je m'en souviens. Quasiment que de la pluie. Je suis parti en soirée et je n'ai pas réussi à aller jusqu'à mon objectif. Je n'avais pas assez bien étudié le trajet, je pensais qu'il y aurait du halage jusqu'au bout. Donc je suis rentré chez moi le lendemain. Voilà mon expérience, ma courte expérience : un échec, pour moins de 100 km et là j'en projetais plus de 800. Qu'est-ce que je faisais ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Sont les questions que j'avais en tête à ce moment-là, au moment où je posais mon vélo sur le poteau pour la photo. De quoi aurais-je l'air si mon voyage annoncé ne dure que quelques kilomètres ? Mon vélo est lourd ( 20 kg + autant - voire plus - de bagage ), les sacoches ne tiendront pas... Tant pis, j'y vais.

Puis je me suis lancé. Les premiers kilomètres sont les plus désagréables de mon trajet. Il doit être vers 8h00 du matin, les gens vont au travail et mon idéal se heurte une réalité banale qui me casse un peu ce que j'avais imaginé. De plus, les premiers kilomètres je passe par un chemin que je connais et qui n'a pas pour moi l'aura de l'aventure. Mais plus les kilomètres passent et plus mon chemin devient exotique et plus il colle avec mon idée d'aventure.

Le temps oscille entre beau temps et nuageux. Il commence à avoir un peu de vent, mais ça reste raisonnable. Je préviens mes proches et surtout ma copine que je suis parti. Elle me dit "attention, ils prévoient une tempête qui arrive de l'Ouest et va entrer dans les terres dans la nuit apparemment". Je me dis "eh merde ! J'ai bien choisi mon jour comme d'hab'." Et là le doute s'installe de nouveau. Je ne sais pas pourquoi, mes ces derniers mois, dès que je prenais mon vélo pour faire un trajet un peu plus long, une tempête me tombait dessus. La partie superstitieuse en moi y voit un signe, la partie rationnelle y voit un départ précipité qui m'a conduit à prendre des risques.

Le retour possible plane sur ma tête. Je sais que je pouvais renter à tout moment, à cause notamment d'une autre raison pour laquelle j'ai entrepris ce voyage, une raison que je mets souvent de côté parce que je n'ai pas envie qu'une partie fragile de moi me dicte ce que je dois faire ou pas. Je suis agoraphobe. Alors certains se diront que c'est super, car je ne risque pas de croiser une foule, d'autres se demanderont comment j'ai pu dans ce cas sortir de chez moi ? Mais l'agoraphobie ce n'est pas nécessairement ça. Pour résumer, je dirais que c'est la peur de ne pas pouvoir se réfugier ou trouver un refuge. Après, selon ce qu'on entend par "refuse", eh bien on peut tout aussi bien trouver deux personnes agoraphobes, typiquement moi et ma copine, ayant un développement contraire de leur agoraphobie : ce qui la rassure ( les grands espace sans personnes ) me fait peur, ce qui me rassure ( les lieux peuplés ) lui fait peur. Donc dans l'idée, ayant peur des grands espaces, j'allais de check-point en check-point jusqu'où je pourrais aller. Si je n'en trouve pas, je ferai un détour, si je ne peux pas, je rentre.
Quels sont mes refuges ? Les arbres, les maisons, les villages... Donc en gros, quand je vois un grand espace, je me projette au loin. Je regarde s'il y a un lieu refuge assez proche. S'il est un peu loin je pédale très vite jusqu'à l'atteindre et je recommence. Heureusement, une partie de mon voyage ne connaître pas ce problème. Mais une autre partie si. On verra ça plus loin.

Donc je tenais informé mes proches. Mais comme vous pouvez l'imaginer, je ne peux pas envoyer des messages à tout le monde détaillé. Surtout que j'envoie des photos également et cela me prendrait trop de temps. Donc je décide de tout regrouper sur Facebook. Et c'est ce que je vais vous partager à présent. J'ajouterai des commentaires à ces publications pour ajouter des précisions.

Ah et j'ai pris beaucoup d'églises en photo car ma copine les adore.

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Voyage Rennes - Bourgogne - 1er jour

Publication du 6 juin 2019

Première journée de voyage. 110 bornes peut-être je n'ai pas compté.



Pause déjeuner à Guipry. Le soleil a été cool. Il est sorti juste le temps que je mange pour aller se cacher après mais je ne lui en veux pas.



L'homme qui attend.



C'est bien mais personne pour jouer avec moi. Snif.



Église. Il y en a pas mal. Je suis sur un des chemins de Compostelle. Pas contre je n'ai pas pensé à lui demander son nom.



C'est bien ce que vous voyez. Pas de piège ici.



C'est ça de prendre des photos avec des lunettes de soleil. On ne voit pas ce qu'on prend et on coupe le bateau.



Dîner bien mérité. J'étais mortellement mort.



Quand y en a plus y en a encore. J'ai foiré mon montage. [ La photo a été prise avant, je garde l'ordre malgré tout. ]



Un autre point de vue de cette église sans nom. Indice : elle se trouve là où je passe la nuit. [ L’Église St Hermeland de Guenrouët me précise ma copine ]



Je vais dormir ici. C'est à Guenrouët. Bonne nuit.

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Voilà, c'est plus long à publier que je ne le pensais, désolé pour l'attente, ce n'était pas voulu.

Comme écrit plus haut, environ 110 km. J'aurais voulu en faire une carte de mon avancé chaque jour, enfin un truc bien fait avec une carte globale à la fin, mais bon, faut se rendre à l'évidence : ce genre de truc ce n'est pas mon truc. Si quelqu'un sait comment faire je suis preneur. Edit : j'ai trouvé comment faire. 🙂

Donc je sais au moment d'aller me coucher que la tempête arrive, je vais en ressentir les effets déjà dans la nuit, mais c'est surtout après que ça va souffler. Le lieu où je me suis installé est sécurisant. J'ai toujours un peu peur de me faire virer de là donc je prendrai l'habitude de planter ma tente au tout dernier moment, mais pas que pour cette raison comme vous le verrez plus loin.

Ça a soufflé durant la nuit, je me suis éloigné des arbres et puis voilà.


Contribution le : 25/03/2020 21:19

Edité par Vassili-Zaistev sur 11/4/2020 23:43:45
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Invité
 3  #10
FantômeInvité
@Vassili-Zaistev Merci du partage et du bol d'air, un régal de te lire

Contribution le : 25/03/2020 21:32
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Invité
 1  #11
FantômeInvité
@Takateck,

Merci à toi. Tu vas voir il y a pas mal d'aventures à suivre.

Contribution le : 25/03/2020 22:50
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Invité
 5  #12
FantômeInvité
Journée assez difficile. Ça souffle fort. Les arbres bordent le halage et je vois de grosses branches tomber. Souvent je dois m'arrêter, attendre que les arbres se redressent et repartir.

J'avais hâte d'arriver à Nantes. Je traînais une douleur au genou droit depuis le 30 ième kilomètres depuis Rennes. J'espérais qu'elle passe, mais elle a empiré, alors je devais parfois descendre de mon vélo et marcher. Je devais apprendre la patience, pas le choix de toute façon. Je pensais encore à faire demi-tour. Mais non, ce n'est pas ce foutu genou qui va me dicter ce que je dois faire ou ne pas faire. Je continue, même si je dois ramper ! Telles étaient mes pensées. Je mettais cette colère naissante à l'encontre de la nature, du vent qui me faisait obstacle, avant de me calmer et me dire que cela ne m'aiderait pas, qu'il valait mieux contempler ce qui se trouve autour de moi.

Je traversais des sortes de marais sans possibilité de sortir du halage. Personne. Seul avec la nature. Sensation belle et étrange à la fois. Si je m'arrêtais, je n'entendais presque plus rien, juste le son d'une nature discrète. Dans ces moments, j'avais conscience de vivre quelque chose de rare. Rare, mais pourtant accessible à chacun. Devenu rare pour moi et que j'avais souvent rendu, par mon mode de vie, inaccessible. Dans ces moments-là, j'espérais que mes promesses, celles de ne pas oublier ce qui venait de se passer, resteraient gravées. J'intitulais le dossier de mes pensées "la vraie vie" comme on le fait souvent dans ce genre d'occasion.
Avec mon rêve d'enfance, j'ajoutais ce rêve-là. Il n'était pas encore très clair, mais j'étais certain qu'il se préciserait au fil de ce voyage.

Enfin, ce jour-là, j'étais fatigué. Je n'avais pas envie de parler, pas envie de prendre de photos. Je n'étais pas de mauvaise humeur, j'étais d'humeur, j'étais dans l'humeur que je vivais, moi avec mes émotions, sans personne pour interférer. Pas d'obligation de changer mon état d'esprit, j'étais le seul qu'il pouvait affecter. Alors, comme le courant de l'eau que j'avais pour guide, je le laissais aller de lui-même.


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Voyage Rennes - Bourgogne - 2ème jour

Publication du 7 juin 2019



Je remets cette photo du lieu où j'ai dormi pour situer. Comment s'est passé la nuit ? Difficile. Je me rendrais compte plus tard que chaque première nuit d'un voyage ou d'une étape ( si elle a été coupée pas mal de temps ) est difficile.
Des idées que le quotidien esquive nous font face. Je pensais à ma mère - plus de ce monde. Des peurs affectives me tenaillaient dans le bas du ventre. Je me demandais ce que je faisais ça, ce qui m'avait pris de faire ça ? Je me disais que j'étais bien chez moi. Pourquoi m'imposer ça ?
Puis plus rien. Le vide. Un gouffre profond s'ouvrait en moi. Je me sentais seul, si seul. Tellement seul. J'ai lâché quelques larmes... mais il me fallait dormir. Enfin, dans ma tente je suis resté aux aguets. Donc le sommeil n'est jamais très profond.

Le lendemain, réveil vers les 5h00 du mat'. Il fallait que je me lève tôt afin de faire ma toilette. Vu que je me déshabille totalement à la vue de tous, valait mieux que je le fasse dans le noir, comme ça, je verrais les autres venir, seulement moi, je ne voyais rien. Au début, je n'avais pas la technique, je n'avais pas de technique tout court d'ailleurs et j'utilisais beaucoup d'eau. Je mettais l'eau dans une bassine pliable ( celle que j'utiliserai pour le linge ) et puis avec un gant de toilette je faisais comme je pouvais.
Je me souviens que j'avais terriblement froid. Comme je l'ai déjà dit, l'été n'était pas encore arrivé et les nuits étaient très fraîches - bon, les nuits n'auront jamais été très chaudes de toute façon. Alors je claquais des dents et je tremblais de ton mon corps. Mais il fallait ab-so-lu-ment que je me lave. Pour moi c'est essentiel. Une fois fait, ma journée pouvait commencer.




La Loire... enfin ! Cela faisait des kilomètres que je l'attendais. Tant que je longeais la Vilaine, je n'allais pas dans le sens de la Bourgogne. Vallée encaissée qui n'offrait pas de point de vue large, ce qui à force, fini par peser.
De plus, dans ce sens-là j'avais le vent de face. La veille, j'avais discuté avec un cycliste qui m'avait dit, pour me rassurer "quand vous passerez Nantes vous aurez le vent dans le dos, ça sera plus agréable" et en effet, une fois passé Nantes, le vent me poussait derrière moi : quel bonheur !




Petite pause pour admirer. J'étais ébloui par le spectacle. Je crois que c'est à ce moment précis que je me suis rendu compte que ce que j'allais voir allait sûrement dépasser ce que j'imaginais. En préparant mon voyage, j'en avais oublié les raisons-même de ce voyage et ce qui allait le constituer. D'ailleurs, la bonne préparation avait ce but : vider mon esprit afin de profiter de ce que j'allais voir et de ce que j'allais vivre sans devoir penser à combler tous les manquements. Enfin, on a beau prévoir, il y a toujours des surprises. La vie nomade reste une vie prenante, une vie incertaine où chaque jour nous réserve des défis. C'est aussi ce que je cherchais, voir si j'étais capable de relever ces défis ou pas ?





Château Médiéval d’Oudon. Le soleil commence à se coucher. Il faut que je me dépêche...



Enfin, j'ai pu trouver un endroit pour dormir. Le vent souffle très fort, de plus en plus fort. J'espère que la tente va tenir...

-----------------


Contribution le : 26/03/2020 21:59
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PurLio
 2  #13
Je poste trop
Inscrit: 26/01/2006 21:50
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Combien de kilomètres le deuxième jour ? Ca me semble plus long que le premier sur la carte, non ?

En tout cas, j'adore des récits pareils ! Ca donne vraiment envie ! Mais bon, là, si je me barre et que je laisse madame seule avec les 3 monstres, ça va gueuler ^^

Contribution le : 26/03/2020 22:44
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"Et si on est encore en vie demain matin, ça voudra dire qu’on n'est pas mort" (Randy Marsh)
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defds
 1  #14
Je masterise !
Inscrit: 17/07/2018 23:27
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Je me souviens de la dernière fois en vélo où j'ai voulu esquiver Nantes pour récuperer le canal de Nantes à Brest. J'ai quitté l'eurovélo à Ancenis, puis j'ai galéré.
🙂

Suivre la Loire, en kayak, à vélo, en "ce qu'on veut" reste en tout cas toujours une expérience incroyable.

Contribution le : 26/03/2020 22:54
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Invité
 0  #15
FantômeInvité
@PurLio,

Là je mets le trajet direct. Mais en réalité, je faisais plein de détour. Notamment pour aller faire les courses, chercher une boulangerie parfois dans des coins paumés ( bon là ça va, je j'étais pas rendu dans la partie paumée qui viendra ensuite ). Les plus gros détours étaient dus au fait que je me perdais. J'ai mis du temps à capter comment ça fonctionnait les panneaux à suivre, car je suivais La Loire à vélo et l'Eurovélo 6 qui, comme tu peux le voir en-dessous, est très très longue.

De plus, je ne pouvais pas trop utiliser mon téléphone car j'étais limité en batterie. J'avais une batterie externe et un panneau solaire pliable, mais vu qu'il ne faisait pas encore beau... Certains jours, les détours dépassaient les 40 kilomètres.

Ce jour-là, j'ai dépassé les 130 km. Le site où je calcule l'itinéraire ( France vélo tourisme ) me donne 121.76 km. Mais bien sûr on ne va pas que tout droit pour les raisons évoquées et aussi parce qu'on visite un peu.

J'ai vu des familles partir, parents et enfants. C'était marrant de voir les enfants avec leurs petits paquetages. 🙂 En tout cas, la plupart des gens que je croisais ( beaucoup de voyageurs en groupe - ça doit être bien aussi ! ) partait plus tard que moi et rentrait en camping avant 17 h. Ce n'est pas le même type de voyage, mais sympa aussi. Enfin, c'est pour dire que l'on peut rendre le voyage familial. Après, il faut aimer pédaler quand même. Cela va sans dire.


Contribution le : 26/03/2020 23:05
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Invité
 0  #16
FantômeInvité
@defds,

Oui, d'autant que le paysage reste plus changeant qu'on l'imagine, mais surtout on travers de superbes villes. La Loire à Vélo reste l'une des véloroutes les mieux réalisées à ce qu'il paraît. Je n'ai fait que celle-ci. Cet été, ma famille va sans doute partir en vacances en Espagne et je suis évidement de la partie, mais je leur ai dit que je viendrai sûrement à vélo en passant par la Vélodyssée cette fois-ci.

Enfin, je ne partirai pas aussi chargé. À ce qu'il paraît on s'allège avec le temps..

En kayak ça doit être sympa aussi. 🙂

Contribution le : 26/03/2020 23:10
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Ubbos
 1  #17
Je suis accro
Inscrit: 11/12/2015 23:22
Post(s): 1513
Karma: 1056
C'est sympa de lire ton récit. Une question qui m'intrigue : tu avais tenu un journal tout du long ou bien tu te remémores tout ça simplement en voyant les photos?

Edit :
@Vassili-Zaistev : ben vi je vois ça, ils sont très vifs tes souvenirs, ça se voit que ça t'a marqué, ça les rend d'autant plus immersifs. Et comme journal, ça change des journaux de confinement donc c'est cool 🙂.

Contribution le : 26/03/2020 23:20
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Invité
 2  #18
FantômeInvité
@Ubbos,

Je me refais mon voyage dans ma tête car les impressions en sont restées fortes surtout en revoyant les photos.
J'écrivais chaque soir un résumé de la journée et j'ajoutai des descriptions aux photos, mais en lisant ce que je faisais hier, ma copine m'a dit que je n'étais pas obligé de rendre exactement ce que j'ai publié en voyageant. C'est vrai que j'étais limité pendant le voyage et la plupart de mes pensées je les avais gardées pour moi en me disant que je les publierai un jour, sans jamais avoir trouvé l'occasion de le faire et puis en me disant que ça n'intéressait personne.
Puis quand j'y ai repensé il y a quelques jours, j'avais plus un regard extérieur sur mon voyage et je me suis dit "sacrée aventure que tu as vécue là quand même !" et là je l'ai vu sous un nouveau jour. C'est pourquoi je me suis dit que ça valait la peine de l'écrire, et puis vu qu'on est confiné en plus, ça ne fait pas de mal.

Contribution le : 26/03/2020 23:40
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Invité
 3  #19
FantômeInvité
Suggestion pour ton voyage à vélo de l'été 2020:


Contribution le : 27/03/2020 00:06
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Invité
 0  #20
FantômeInvité
@gonorrhus,

Oui, je crois que je vais devoir me tourner vers ça. Au moins je trouverais facilement où dormir le soir.

Contribution le : 27/03/2020 13:23
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