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El_tapire
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Légaliser et taxer le cannabis comme le tabac. Face à la croissance du trafic de drogues, l’idée fait son chemin chez certains hommes politiques et partisans de la dépénalisation du cannabis. 3,9 millions de consommateurs réguliers, 550 000 chaque jour, la drogue illicite la plus connue de France peut-elle passer sous le giron de l’Etat ? Le débat fait rage, interpelle les politiques et met en question l’impuissance de la prohibition. Deux associations nous éclairent sur la voie de la légalisation contrôlée du cannabis.

Pierre Kopp lance le pavé dans la marre. L’idée serait d’instaurer une taxe afin de dégager des fonds pour la prévention et de mieux réguler la consommation. Selon l’économiste, 1 milliard d’euros pourrait remplir les caisses de l’Etat via une filière nationale de vente du haschich. Pas très moral tout ça s’insurgent députés du Centre, du PS (Manuel Valls) et de l’UMP. Mais c’est bien là tout le problème s’exclament les défenseurs pour une légalisation contrôlée comme Europe Écologie. L’arme répressive, sous couvert de la lutte morale contre les drogues, est jugée inefficace : 3,9 millions consomment du cannabis chaque année malgré l’interdiction de la loi.

« Et pourquoi pas légaliser la prostitution, l’héroïne ou la cocaïne pendant qu’on y est ? » Comme ça c’est clair pour le secrétaire d’Etat Benoist Apparu, remplir les caisses de Bercy n’est pas une fin en soi. L’enjeu reste avant tout celui de la santé publique. Et aussi celui de la sécurité pour le socialiste Daniel Vaillant. Car la prohibition profite aux dealers et à l’économie parallèle. Bref les trafiquants trafiquent et les consommateurs consomment. Alors que faire ? Le cannabis nuit à la santé, mais reste une drogue agréable selon les usagers. Et si la solution était la régulation de la consommation par la tolérance ?

Cannabis, l’analyse de Jean-Piere Galland

Fondateur du collectif d’information et de recherche cannabique ( CIRC ), Jean-Pierre Galland croit en la légalisation contrôlée. « Les politiques prennent la main sur le débat du cannabis. C’est encore un sujet tabou, mais ils comprennent que l’usage du haschich est largement répandu dans tous les milieux sociaux. Vous avez 550 000 fumeurs réguliers par jour, des quadras, des cadres, des employés et pas seulement des jeunes étudiants. Beaucoup expérimentent le cannabis car il comporte moins d’effets secondaires comparés à l’alcool, et c’est moins dangereux pour la santé. Vous pouvez avoir une dépendance psychique, mais pas de dépendance physique contrairement à l’alcool. »

C’est quoi une bonne politique de prévention ? « Une bonne prévention des drogues doit jouer sur la responsabilité des usagers, parler d’usage doux ou dur et non pas de drogue dure ou douce. Il faut arrêter de stigmatiser et de mettre à la marge les fumeurs de cannabis. Non, on ne devient pas schizophrène en fumant du haschich. La pénalisation des consommateurs (80 000 interpellations) ne résout pas le problème. Se retrouver avec un casier judiciaire pour avoir fumé 4, 5 joints et galérer après sur le marché du travail, c’est ce que j’appelle un cercle vicieux. »

La personnalité de la semaine : Fabrice Olivet, directeur de l’association Auto-support des usagers de drogues

« Le cannabis est une vraie drogue qui peut être dommageable pour la santé psychologique. Notre objectif (Association ASUD) n’est pas de faire la promotion des drogues, mais d’informer les publics, éduquer les usagers sur les bonnes pratiques, voir d’éloigner les plus vulnérables de l’usage de ces produits. Il est urgent de sortir de l’impasse de la pénalisation et de la vision moraliste sur le cannabis car au final la prohibition a favorisé l’économie parallèle et miné certains quartiers. Le tout répressif ne fonctionne pas. Pour preuve, le cannabis, c’est la drogue illicite la plus socialisée en France. »

L’écogeste : le chanvre contre les matériaux de construction polluants et toxiques

Une plante qui peut faire beaucoup de bien. Eh oui, le chanvre n’est pas seulement connu pour ses propriétés psychotropes (cannabis). Après la récolte, le broyage, le tamisage, le calibrage et le conditionnement, ouf, vous êtes parés pour le chanvre version matériau de construction écologique. Enduits, fabrication de murs, dalles de béton, isolation des combles ou des cloisons (mélange chaux et chenevotte), ce composite végétal oublié possède des qualités thermiques et acoustiques. Les rabat-joies diront que les filières bio-matériaux restent encore à développer. Mais pour les optimistes de nature, professionnels du bâtiment, bricoleurs en herbe, ce peut-être un bon moyen de changer les mauvaises habitudes (laines de verre).


Source : Durable.com

Contribution le : 18/08/2011 22:44
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El_tapire
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Le cannabis au Maroc : histoire brève d'un paradoxe politique



Contexte historique, politique et économique de la production de cannabis dans la région du Rif : de l'agriculture de subsistance à l'industrie du haschich

Depuis le début des années 2000, de nombreuses études menées par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et par l'Observatoire géopolitique des drogues (OGD) affirment que le Maroc est le premier producteur et exportateur mondial de cannabis (marijuana et haschich). Selon leurs rapports, cette économie parallèle – essentiellement implantée dans la région du Rif – se serait largement développée depuis une vingtaine d'années. Malgré une succession de programmes d'éradication des cultures de cannabis, les actions menées par les autorités marocaines n'ont pour le moment pas permis d'endiguer ce phénomène, qui s'insère désormais dans une dimension internationale.
Le contexte de la production et du commerce de cannabis au Maroc est très particulier dans la mesure où il diffère de celui que l'on rencontre dans les principaux pays producteurs de plante à drogue (Afghanistan, Birmanie, Colombie). Bénéficiant d'une situation politique, économique et sociale relativement stable, le Maroc est signataire des principales conventions des Nations unies contre les stupéfiants et les substances psychotropes (1961, 1971, 1988), ainsi que du traité pour la lutte contre la criminalité transnationale organisée (2000). Le pays abrite pourtant plusieurs dizaine de milliers d'hectares consacrés à la culture du cannabis, tandis que la région du Rif est devenue en quelques décennies le principal fournisseur mondial de haschich.

Le Rif : région marginale ou carrefour commercial ?

Au Maroc, la région du Rif concentre l'essentiel de la production de cannabis marocain. Située au nord du pays, cette région montagneuse du littoral méditerranéen s'étend depuis Tanger à l'ouest, jusqu'à Moulouya à l'est. Relativement isolée du reste du territoire en raison du relief, et longtemps délaissée par le pouvoir central (Troin, 2002 ; Chouvy, 2008), la région du Rif est essentiellement vouée à l'agriculture. Avec une densité de population très importante et des ressources naturelles extrêmement limitées, la région souffre d'un lourd retard en matière d'équipement et de développement économique.

Dans ce contexte, la culture du cannabis y est surtout considérée comme une activité de subsistance. Cependant depuis les années 80, la superficie cultivée connaît un tel développement que le cannabis y est pratiquement devenu une monoculture. Selon de nombreuses études, ce marché serait non seulement la première source de revenus des paysans rifains, mais tendrait à devenir l'un des principaux apports en capitaux au Maroc (Observatoire Géopolitique des Drogues, 1994 ; Hibou, 1996 ; Moreno, 1997 ; Labrousse, 2002 ; Chouvy, 2005).
Au Maroc depuis l'Antiquité, l'ensemble du littoral méditerranéen jusqu'au détroit de Gibraltar constitue un espace stratégique. Durant des siècles, cette région a abrité de nombreux comptoirs, qu'ils aient été phéniciens, romains, ou encore portugais. À l'heure de la mondialisation des échanges, cette zone constitue désormais un véritable carrefour commercial où s'insèrent à la fois les activités légales et les marchés prohibés (stupéfiants, contrebande, trafic humain, etc.).
Les bénéfices des activités illicites sont généralement réinjectés dans l'économie légale par le biais du système financier qui, paradoxalement, est particulièrement bien représenté dans le Rif. En effet, bien que la région demeure largement sous-équipée, elle possède malgré tout l'un des réseaux bancaires les plus puissants du Maroc (ONUDC, 2007). Selon de nombreux observateurs, l'importance de l'économie parallèle et de la corruption dans cette région sous-développée et marginalisée, où la tolérance du cannabis est historique, pourrait en partie expliquer l'explosion du trafic au cours des dernières décennies (ONUDC, OGD, OEDT).

Le cannabis au Maroc, une stratégie politique

Selon plusieurs chercheurs, le cannabis aurait été introduit au Maghreb au VIIe siècle. Sa culture se serait ensuite progressivement répandue, et se serait véritablement implantée dans le Rif au cours du XVe siècle (Labrousse, Romero, 2001 ; OGD, 1996 ; ONUDC, 2003). À la fin du XIXe, le sultan Moulay Hassan Ier autorisa officiellement la culture et la consommation locale de cannabis dans cinq villages du Rif (tribus des Ketama, des Beni Seddate et des Beni Khaled), dans le cadre d'une politique de pacification (J-F. Troin, 2002). En effet à cette période [1863-1898] de nombreuses révoltes éclataient dans le région. La population locale, essentiellement berbère, était à la fois opposée aux présences française, anglaise et espagnole, mais aussi à la politique menée par le pouvoir central. Face à une véritable guerre d'indépendance, cette stratégie de légalisation du cannabis dans le Rif a été poursuivie sous le protectorat espagnol [1912-1956], (Chouvy, 2008)
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Image IPB

Dans le reste du pays, sous contrôle français depuis 1912, la culture du cannabis fut progressivement proscrite après la signature de la Convention internationale sur l'opium et le pavot, qui concernait également la coca et le cannabis (Conférence de Genève, 1925). En 1932, la production de cannabis est officiellement interdite par décret royal. Cependant elle reste autorisée pour la Régie des tabacs et du kif, une société multinationale dont le capital était principalement français, et qui était implantée dans les régions de Kenitra, de Marrakech, du Gharb et du Haouz (Chouvy, 2008).
C'est seulement en 1956, au moment de l'indépendance du Maroc, que l'interdiction de cultiver du cannabis fut définitivement appliquée, à l'exception des cinq villages historiques du Rif où la production fut autorisée au XIXe siècle. En effet, aux yeux des Rifains, la culture du cannabis était à cette époque non seulement un droit qu'ils estimaient avoir acquis après de nombreuses révoltes, mais surtout une réponse à leur sous-développement.
En 1992, à la fin de son règne (1961-1999), le roi Hassan II lança une véritable « guerre contre la drogue » dans la région du Rif. Prévoyant la destruction des cultures de cannabis et des poursuites judiciaires, elle s'inscrivait alors dans un contexte de forte contestation politique, violemment réprimée par le pouvoir central.
À la mort de son père, le roi Mohammed VI choisit de mener une politique de réconciliation, et mit en place de nombreux programmes de développement économique et de désenclavement (infrastructures et équipements, agricultures alternatives, tourisme, etc.). Ces projets qui devaient permettre d'endiguer la production de cannabis se sont cependant avérés insuffisants pour compenser le retard économique de la région. En 2003, la première étude des Nations unies révélait ainsi que le Maroc était devenu le premier producteur mondial de haschich.

Image IPB

L'industrie du haschich

Depuis les années 2000, la production de cannabis et de haschich a véritablement explosé. Compte tenu du contexte historique, économique et social précédemment exposé, plusieurs facteurs tant structurels que conjoncturels permettent d'expliquer ce développement exceptionnel.
Tout d'abord, la proximité du marché européen où la demande en cannabis était croissante a permis la mise en place d'une véritable industrie du haschich. Traditionnellement, les paysans rifains produisaient du kif, une mixture composée de deux tiers de marijuana et d'un tiers de tabac noir. Cependant dès les années 60, le Maroc devint une destination privilégiée pour les hippies européens. Déjà consommateurs de haschich libanais, turc, afghan, pakistanais, indien, népalais, etc., ils se tournèrent vers le marché marocain, que la proximité rendit vite plus attractif que les autres. Selon plusieurs auteurs, la croissance de la demande et de la superficie des cultures de cannabis dans le Rif aurait été contemporaine de l'introduction des techniques de production de haschich utilisées au Proche-Orient et en Asie (R.C. Clarke, 1998 ; Chouvy, 2008).

Quel avenir pour le Rif ?

Ainsi, les autorités marocaines et européennes ne semblent pas encore parvenir à maîtriser un tel phénomène, dans la mesure où il s'appuie à la fois sur une agriculture de subsistance, une forte demande, et de puissants réseaux clandestins. Aussi, craignant à juste titre que la seule éradication du cannabis dans la région n'ait de trop lourdes conséquences sur le plan économique et social (chômage, émigration, révoltes, etc.), le gouvernement de Mohamed VI poursuit sa politique de désenclavement et de développement alternatif. Paysages de falaises et de montagnes fertiles, la région du Rif pourrait en effet devenir une destination importante en terme de tourisme vert.
Enfin, le développement d'une agriculture intensive du cannabis pourrait, à terme, avoir de nouvelles conséquences problématiques. Dans un contexte où le sous-développement et la monoculture perdureraient, la surexploitation du milieu naturel par une population croissante pourrait en effet conduire la région du Rif vers une crise écologique, qui aurait alors de lourdes retombées économiques et sociales.


Source : suite101.fr

Contribution le : 18/08/2011 22:50
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El_tapire
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Étude sur l’état de santé des enfants élevés par des producteurs de marijuana

Une étude révèle que la majorité des enfants élevés par leurs parents dans des lieux de production de drogue sont malgré tout en meilleure santé que s’ils étaient placés en foyers d’accueil.

Cette recherche, dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Journal of Pediatrics, indique que la plupart des jeunes retirés de leur foyer parce que leurs parents y produisaient de la drogue étaient en bonne santé, ne consommaient pas de drogue et fréquentaient l’école.

De façon générale, ils présentaient moins de problèmes de santé que la moyenne de la population canadienne.

L’étude a analysé l’état de santé de 75 enfants issus de la région de York en Ontario, leur âge variait de deux mois à 15 ans.

Dans près de 80% des foyers examinés, on faisait pousser de la marijuana ou encore on a saisi d’importantes quantités de cannabis. Dans les autres foyers, on produisait ou l’on stockait des amphétamines, de la cocaïne, de l’héroïne, etc.

«Cette étude est très éclairante dans la mesure où elle nous permet de savoir que de tels environnements n’ont malgré tout pas d’effet durable sur les enfants qui y vivaient», a souligné le chef de la police régionale de York, Bruce Herridge.

Sur la base de ces conclusions, l’auteur principal de cette recherche, le Dr Gideon Koren indique que le placement de ces enfants en foyers d’accueil ne devrait pas être décidé de façon systématique. «La décision devrait être prise au cas par cas», a-t-il dit.


Source : Canoë santé

Contribution le : 18/08/2011 22:51
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FantômeInvité
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Contribution le : 19/08/2011 12:37
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ouache13
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Drogue : un débat interdit

Une réflexion intéressante sur la liberté individuelle face à l'Etat et la loi. Par Marc Grunert, Le Québécois Libre, 16/03/2002.


A-t-on le droit de se droguer ?

Michel Tubiana, de la Ligue des droits de l'Homme, pointe la contradiction existant entre prohibition et liberté individuelle. Dossier "Drogues et droits de l'Homme", mai-juin 1996.



Au fait ils sont où les soit-disant "libéraux" de l'UMP ? Et les progressistes ?? Je cite Alain Madelin, ancien militant d'Occident et ex-président de Démocratie Libérale :

«Il n'est que temps de s'interroger sur les échecs et les incohérences du tout-répressif. Tous ceux qui se sont penchés avec sérieux sur ce dossier ont conclu qu'il était difficile de ne pas distinguer dans les textes législatifs le fumeur occasionnel de haschisch et l'héroïnomane qui se pique plusieurs fois par jour. De même, en matière de santé publique, la frontière entre les drogues licites comme l'alcool, le tabac et certains médicaments, et certaines drogues illicites est des plus discutable. [...] Il faut oser le débat sur la drogue.»

Libération, 10/1997


Qu'un con comme Madelin dise une telle chose en dit long sur le niveau des autres...

Contribution le : 19/08/2011 16:35
_________________
"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves."
(Herbert Marcuse)
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El_tapire
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"Des chercheurs ont séquencé le génome de la marijuana"


Pour la première fois, des chercheurs d'une société basée dans le Massachusetts aux États-Unis, ont séquencé intégralement le génome de deux variétés de marijuana. Des travaux qui pourraient permettre de développer de nouveaux traitements basés sur les propriétés de la plante.

Si le cannabis a déjà fait l'objet de nombreuses études, la plante recèle encore aujourd'hui bon nombre de mystères. Mais les récents travaux des chercheurs de Medicinal Genomics, une société basée dans le Massachusetts, pourraient bien permettre d'en élucider quelques-uns. En effet, Kevin McKernan, fondateur de l'entreprise, vient tout juste d'annoncer qu'ils étaient parvenus à séquencer le génome du plant de cannabis, et plus précisément, celui de deux sous-espèces : Cannabis sativa et Cannabis indica. Selon leurs résultats, la séquence décryptée serait composée de plus de 131 milliards de paires de base, mais celle-ci n'a pour l'instant été publiée dans aucune revue.

"Malgré des preuves concluantes sur les bénéfices thérapeutiques du cannabis, très peu de recherches centrées sur la génomique ont été réalisées dans ce domaine", a expliqué Kevin McKernan dans une interview accordée à National Public Radio. Justement, c'est précisément dans le but d'étudier les effets bénéfiques du cannabis et d'identifier ses composés que les chercheurs ont réalisé ce séquençage. Ainsi, ils ont isolé 84 molécules qui pourraient être capables de combattre la douleur voire agir sur des tumeurs, parmi lesquelles le tétrahydrocannabinol (THC) déjà bien connu.


"Nous savons quels gènes gouvernent le THC et le CBD (un autre cannabinoïde), mais pas ceux des 83 autres composés. Maintenant que nous avons séquencé le génome, nous pouvons aussi séquencer d'autres variétés, et ainsi lier les différences dans l'ADN aux différentes caractéristiques" a indiqué le patron de Medicinal Genomics toujours à NPR. Une fois identifiés, les autres composés pourraient alors être utilisés pour concevoir de nouveaux traitements. Ou à l'inverse, ces nouvelles connaissances pourraient également permettre de créer du cannabis aux effets psycho actifs réduits comparé à ceux du plant originel.

"Un grand pas en avant pour les scientifiques"

Toutefois, les recherches s'avèrent difficiles dans le domaine alors que de nombreux pays restreignent sévèrement la culture et la détention de marijuana. Kevin McKernan précise ainsi : "De nombreuses personnes qui souhaitent contribuer à ce type de travaux ne le peuvent pas, mais désormais que cette information (le génome) est disponible, de nombreuses recherches peuvent être faites sans avoir à cultiver la plante".

Source: Maxiscience

Contribution le : 23/08/2011 00:29
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El_tapire
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Contribution le : 23/08/2011 20:30
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El_tapire
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IACM-Bulletin du 25 Août 2011

Science: le THC réduit la motilité des patients souffrant de troubles fonctionnels intestinaux
Israël: le gouvernement approuve les dispositions relatives à l’usage thérapeutique du cannabis
En bref
Un coup d'œil sur le passé


Science: le THC réduit la motilité des patients souffrant de troubles fonctionnels intestinaux

Des chercheurs de la Clinical Enteric Neuroscience Translational et du Epidemiological Research Center de Rochester, Etats-Unis, se sont intéressé aux effets du THC (dronabinol) sur la motilité du côlon des patients atteints de troubles fonctionnels intestinaux. Il a été administré de manière aléatoire, aux75 patients divisés en 3 groupes (35 souffrant de troubles fonctionnels intestinaux et de constipation, 35 souffrant de troubles fonctionnels intestinaux et de diarrhée, et 5 de ces 2 pathologies), soit un placébo, soit 2.5 mg ou 5.0 mg de dronabinol. Les scientifiques ont évalué la motilité du côlon, le tonus et le ressenti à jeun après un repas.

La motilité du gros intestin de tous les patients à jeun ayant pris du dronabinol a diminué. Les effets du dronabinol ont été supérieurs pour les patients atteints de diarrhée ou des 2 pathologies. Le ressenti et le tonus n’ont pas été modifiés. Les chercheurs ont conclu que « le dronabinol pourrait être bénéfique pour les patients atteints de troubles fonctionnels intestinaux dont le transit intestinal est trop élevé. » Ils ont par la suite découvert que les variantes des récepteurs CB1et de l’enzyme qui catalyse la dégradation de l’endocannabinoïde anandamide, l’acide gras amide hydrolase (FAAH) pourraient influer cet effet du THC.

(Source: Wong BS, Camilleri M, Busciglio I, Carlson P, Szarka LA, Burton D, Zinsmeister AR. Pharmacogenetic Trial of a Cannabinoid Agonist Shows Reduced Fasting Colonic Motility in Patients with Non-Constipated Irritable Bowel Syndrome. Gastroenterology. 28 juillet 2011. [in press])

Israël: le gouvernement approuve les dispositions relatives à l’usage thérapeutique du cannabis

Le 7 août, le gouvernement israélien a approuvé des dispositions relatives à l’approvisionnement du cannabis à des fins thérapeutiques et de recherche et à sa supervision. Il a été indiqué que « ces dispositions ont été prises en reconnaissant la nécessité de l’usage thérapeutique du cannabis, dans certains cas. » Le 28 juillet, le ministre de la Santé a décidé d’établir un bureau au sein du ministère afin d’organiser la supervision et l’approvisionnement du cannabis à usage thérapeutique. Comme le stipulent les traités internationaux, ce bureau sera à terme une agence de régulation. Il entrera en fonction en janvier 2012.

Il a aussi été décidé que la culture de cannabis médical se poursuivrait en Israël, au moins pendant deux ans, car l’importation de ce produit serait dix fois plus coûteuse. Jusqu’à présent, le Dr. Yehuda Baruch, un psychiatre hospitalier de Bat Yam, a supervisé et autorisé l’usage du cannabis afin de soulager la douleur ou d’apporter d’autres bienfaits aux patients atteints de maladies graves. Actuellement, ce sont les cultivateurs locaux qui fournissent, sous l’autorisation du docteur Baruch, le cannabis à environ 6000 patients. Mais les indices de satisfaction, tant de la part du corps médical que de celle des patients, sont si élevés que l’estimation du nombre de bénéficiaires pourrait atteindre 40 000 patients en 2016.

Pour plus d’information :
- www.pmo.gov.il/PMOEng/Communication/Spokesman/2011/08/spokecannabis070811.html
- www.jpost.com/Health/Article.aspx?id=231535

(Sources: Site web du premier ministre israélien du 7 août 2011, Jerusalem Post du 29 juillet 2011)

En bref

Etats-Unis: sondage sur la légalisation
Un sondage réalisé par Angus Reid Public Opinion, publié le 9 août, qui porte sur un échantillon de 1003 adultes représentatifs de la population, indique qu’une majorité des Américains est favorable à la légalisation du cannabis. 55% l’appuient, et 40% s’y opposent. (Source: Angus Reid du 9 août 2011)

Allemagne/Royaume-Uni: essai sur le Sativex
Un large test sur l'efficacité du Sativex produit par la compagnie britannique GW Pharmaceuticals, sera réalisé sur des patients souffrant de douleurs chroniques dues aux cancers. L´essai a été étendu, après sa réalisation aux Etats-Unis, à certains pays EURopéens : Allemagne et Royaume Uni et inclura plus de 1000 patients. (Source: www.spraytrial.com)

Science: purpura thrombocytopénique
A la Second University de Naples, Italie, des chercheurs se sont intéressés de savoir si certaines souches du récepteur CB2 étaient associées au risque de purpura thrombocytopénique, une maladie du sang qui se manifeste par un nombre réduit de plaquettes. L’étude qui incluait 190 enfants atteints de purpura thrombocytopénique et 600 enfants sains a confirmé leur hypothèse. (Source: Rossi F, et coll. Haematologica. 9 août 2011. [in press])

Science: Vomissement
Un groupe de scientifiques issus de différents pays se sont intéressés aux mécanismes inhibiteurs du vomissement induits par le cannabidiol (CBD), sur le modèle animal. Leurs résultats suggèrent que le CBD produit des effets antiémétiques par l’activation indirecte des autorécepteurs somatodentritiques 5-HT(1A) dans certaines régions du cerveau. (Source: Rock EM, et coll. Br J Pharmacol. 2011 Aug 9. [in press])

Science: Diabète
Selon une étude menée à l´Université de Turin, Italie, l´activation du récepteur CB2 améliore la fonction du foie des souris diabétiques. De plus, le récepteur a été réduit dans les biopsies du foie des patients dont le foie était endommagé par le diabète. Les chercheurs en ont déduit un effet protecteur produit par le signal du récepteur CB2 de ces patients. (Source: Barutta F, et coll. Diabetes. 1er août 2011. [in press])

Un coup d'œil sur le passé

Il y a un an

Science/Etats-Unis: selon une étude, la légalisation du cannabis en Californie en réduirait le prix et augmenterait la consommation



Il y a deux ans

Israël: un nombre croissant de patients sont autorisés à consommer du cannabis à des fins médicales
Science: Le nombre des nouveaux cas de schizophrénie au Royaume-Uni ne justifie pas l’hypothèse selon laquelle l’usage du cannabis accroîtrait le risque de schizophrénie
Etats-Unis: des mesures relatives à l’usage du cannabis sont présentées à la House of Representatives (Chambre des Députés)




Source : IACM

Contribution le : 27/08/2011 14:45
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El_tapire
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La communauté cannabique demande à être taxée par solidarité

Effrayé par les agences de notations et les créanciers hystériques, le gouvernement français a donc dû mettre au point un plan de rigueur drastique pour éviter une catastrophe économique. La communauté des consommateurs de cannabis s'étonne d'être absente de cette taxe sur le bien être, avec pourtant un potentiel d'un milliard d'euro à apporter sur la table, selon l'économiste Pierre Kopp.

Ainsi, la chasse au ridicule million n'épargne pas un secteur qui pourtant devrait être préservé du massacre, puisque c'est le monde candide et innocent de l'enfance qui est taxé pour rembourser le médiator prescrit par des médecins corrompus. Le trou noir de la sécurité sociale absorbe donc Les parcs de loisirs qui devront acquitter une TVA de 19,6%, contre 5,5% auparavant, une hausse qui devrait rapporter 90 millions d’euros dans les caisses de l’État.

Mickey Mouse et Astérix se font racketter pour rembourser les cadres Pôle Emploi stressés et désespérés shootés au Valium et au Prozack, le père Noel se fait du souci lui aussi, la taxe sur les lutins ne l'épargnera pas l'hiver prochain Ou bien la laïcité aura de toute façon sa peau, ces manifestations religieuses parfois en place publique heurtant semble t il la sensibilité des législateurs.(il se dit même que la mère Noel serait trop scandinave pour bien connaitre nos traditions).

Les sodas ne sont pas épargnés avec une taxe de 4%, ainsi que l'alcool et les cigarettes, "comme d'habitude".

Ces millions de litres pourront en effet apporter quelques deniers à la caisse mais, il est étonnant que les produits de luxes, achetés par les personnes les moins sensibles aux augmentations de prix, ne soient pas taxées. Le champagne, le caviar et les voitures de luxes pourraient être plus lourdement taxés sans aucune conséquence pour les consommateurs de ce type de produits.

Parmi les oubliés de la rafle, les fumeurs de cannabis, qui, enfermés au fond d'un placard par une morale conservatrice obsolète, ne demandent pourtant qu'à consommer légalement, et seront ravis de pouvoir le faire en contribuant au régime de vache maigre pour soutenir l'économie de son pays, plutôt que l'économie souterraine profitant à des personnes mal intentionnées.

Le débat autour du cannabis, qui commence hélas à retomber, à étonnement soulevé plus de considération et de crédibilité dans les arguments des antiprohibistionnistes que chez les anti cannabis, combattant les moulins avec des raccourcis coupés à la tronçonneuse. Signe que les moeurs évoluent elles aussi.
Jamais le consommateur de cannabis ne pourra être récupéré par les "mafias" avec des produits plus dangereux comme la cocaine et l'héroine, les dangers de ces produits étant fort heureusement très reconnus, il est impossible de mener une vie normale en consommant ces produits et tout le monde (ou presque...) le sait.

Légalement ou pas, des millions d'euros s'envolent sous le nez de tout le monde, et l'on se refuse d'en prélever une part pour renflouer la sécurité sociale, financer les centres de désintoxication et d'information, parce que "ce n'est pas un bon signal", à croire que seules les interdictions et les augmentations sont un bon signal...

La guerre dans les banlieues n'est pas assez émouvante pour avoir pu convaincre, espérons que l'argument économique puisse enfin être entendu pour que des millions de personnes dépensent leur argent de façon légale, contrôlée et taxée. L'argent du prof de dessin ou du médecin hippie qui aime fumer un peu d'herbe en rentrant du travail n'est pas plus sale que celui d'un dictateur fou, et ce vice n'est pas plus malsain qu'un "ballon de rouge" à 8 heure du matin.

De plus, cette taxe sur les sodas, l'alcool et le tabac permettant selon le premier ministre de lutter contre la surconsommation, on peut logiquement conclure qu'elle permettrait de réguler la consommation de cannabis, ce qui n'est actuellement pas fait. Une taxe de 3% et un autocollant "L'herbe rend stupide" ou "Fumer rend gauchiste" stabiliseraient ainsi la consommation de marihuana, à l'instar de la redoutablement efficace campagne sur l'alcool et le tabac menée depuis une dizaine d'années.

Et puis, le gramme d'herbe pourra aussi être l'objet d'une taxe liée à l'environnement, et les feuilles OCB de monsieur Bolloré se vendront plus que jamais, décidément cette plante a du potentiel.

Et si nous envoyions un euro à l’Élysée à chaque gramme d'herbe fumée, qu'en penseraient les ministres?

Puisse la campagne électorale faire avancer le débat et voir concrétiser un projet viable et lucratif...

Contribution le : 27/08/2011 14:50
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El_tapire
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Lundi 12 septembre 2011

Ce matin, à 8h, la gendarmerie de Gourdon a violemment interpellé à son domicile, l’un des membres du collectif Cannabis Sans Frontières, Olivier Asteggiano, porte parole actif des usagers du cannabis thérapeutique.

Notre ami Olivier, qui anime un réseau d’entraide et d’échange via les Réseaux sociaux internet regroupant plusieurs centaines de personnes malades, est lui-même atteint d’une sclérose en plaque déclarée à la suite d’un passage en prison en 2001 où il avait été vacciné contre l’Hépatite B.

Il n’avait plus rien à consommer et il attendait impatiemment sa récolte. Il est en garde à vue.

Toutes ses plantes et son matériel d’autoculture (y compris ses ventilateurs) ont été saisis. Une nouvelle fois, il s’agit d’une action de répression qui le prive de son « médicament » et de ses appareils « utiles à sa survie », comme il l’expliquait il y a deux ans devant le juge. A l’époque, il avait été condamné à une amende à la suite d’une procédure similaire à celle qui semble s’engager aujourd’hui, en situation de récidive.

Nous protestons fermement contre cette action gouvernementale visant à faire taire ses contradicteurs « lanceurs d’alerte » et de remplir les objectifs statistiques d’une supposée « prévention et action de lutte contre le trafic de drogue ».

Que peut-on lui reprocher réellement ? De cultiver quelques plants de cannabis, pour son propre usage, afin de soulager les douleurs causés par sa maladie. Bien sûr, il pourrait se droguer légalement à la morphine et devenir un « vrai légume ambulant » selon ses mots. Ce qu’il est parfaitement en droit de refuser. Pourquoi cette arrestation, si facile et si commode ? Pour les statistiques, comme le constate le rapport idoine de la cour des comptes et de multiples sources. Car c’est bien commode d’avoir sous la main un soi-disant délit et une résolution immédiate de l’affaire. Monsieur Asteggiano est connu localement et nationalement pour son engagement.

Cannabis Sans Frontières dénonce avec force ce laxisme dicté par l’IRAS qui intègre le taux d’élucidation au taux des délits. Et cette politique du chiffre qui empêche un véritable travail sur la question.

Les problèmes liés à l’usage de cannabis ne se trouvent pas chez les usagers thérapeutiques, ils sont générés par les grossistes et leur premier cercle de semi-grossistes. Mais il semble beaucoup plus complexe de s’attaquer aux véritables semeurs de désordre qu’à des malades.

Bien sûr, grâce aux balances rétribuées, il y a quelques jolies prises faciles, le plus souvent sur autoroutes, ou dans des lieux de passages assez bizarrement trouvés par une police volante. Mais ce n’est pas comme ça que l’on résoudra véritablement le problème. Et tous les ministres de l’Intérieur qui se sont succédés depuis la loi du 31 décembre 1970 le savent parfaitement.

Il serait grand temps que la France, la MILDT et ce qui reste de consciences politiques dans le pays s’inspirent des constats de faillites générales des politiques de prohibition, et des préconisations venant de l’ONU et de l’Europe pour enfin traiter le problème avec réalisme, et efficacité.

Il est inadmissible, au nom de la liberté consacrée par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qu’un usager thérapeutique qui a recours au cannabis pour résoudre ses problèmes de santé [1], ce qui est son droit, soit traité comme un malfaiteur.

Nous ne laisserons pas passer cette énième exaction policière ! A l’écoute du message téléphonique de sa fille, bouleversée, les circonstances de son interpellation nous révoltent.

Olivier Asteggiano, sous les yeux de sa fille a été insulté, molesté, jeté au sol, et menotté pour être emmener en garde à vue.

Nous ne laisserons cette exaction policière sans suite.

En effet, ce n’est pas seulement une opération d’intimidation. C’est à la fois une forme de torture psychologique, et il y a bien eu des violences condamnables. Nous nous indignons et demandons sa libération immédiate en faisant appel à la dignité humaine, au respect afin que cesse sur le champ les maltraitances policières, ces pratiques « vichystes », écoeurantes et lâches.

S’attaquer ainsi aux plus faibles, seulement pour faire régner la terreur avec des pratiques sadiques ne peut provoquer que révolte et émois, indignations. Nous le savons, Olivier Asteggiano se voue aux autres dans un soutien moral quotidien sur les réseaux sociaux sans nuire à personne, ne faisant aucune propagande, ni incitation à quoi que ce soit. Sa consommation de cannabis personnelle et discrète ne concerne que lui et sa douleur. Comment peut-on s’acharner ainsi sur quelqu’un qui ne fait que souhaiter un peu de douceur de vivre et d’espoir ?

Des lors que nous savons qu’il ne contribue pas au « deal de rue », n’entretient pas de relations avec le trafic condamnable, qu’il est un exemple de gentillesse avec autrui et pourtant qu’il est en souffrance, que peut-on lui reprocher ? Ne devrait-on pas plutôt le remercier !


Contact Presse : Farid Ghehiouèche
Source: Cannabis sans Frontières

Contribution le : 13/09/2011 17:31
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Dragotoa
 0  #231
Je suis accro
Inscrit: 22/09/2007 14:17
Post(s): 695
l'état fait bien plus de mal en le pénalisant qu'autre chose, et il perd son fric

Contribution le : 25/09/2011 11:41
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