Everest l'intégrale de l'arête Nord filmée en plan séquence par un drone

Il y a un an, nous avions eu droit à une somptueuse vidéo aérienne de la voie normale népalaise par le col sud. Ce coup-ci une autre équipe a récidivé avec la voie tibétaine par l'arête Nord et ses 3 fameux ressauts, du camp de base avancé à 6500m jusqu'au sommet. Et là aussi les images sont absolument sublimes ! J'espère que vous avez la 4K à la maison !!!!

Vertigineux ! Un jour je me ferait un beau sommet, mais pas celui là

Par contre je sais pas si c'est mon PC qui fait ça, mais le rendu de la vidéo est un peu bizarre. On se croirait quasiment dans un jeu 3D. (quand je met en vitesse 0.5 c'est beaucoup mieux)

@Gog077
Quand tu vois les alpinistes sous le sommet, on constate qu'effectivement c'est très fortement accéléré. Au moins x4-x8 je pense car là-haut on se traîne grave pour faire le moindre mouvement.

Curieux de voir le matos et le temps réel de l'enregistrement.
A cette altitude ça doit turbiner pas mal pour pouvoir se maintenir en l'air !

Oui, je suis étonné qu'un drone puisse voler si haut, puisque les hélicoptères ne peuvent pas y aller.

@Gog077 Ah d'accord, je croyais qu'il n'y avait plus assez d'air pour que les pales puissent le porter (d'ailleurs c'est à cause d'une vidéo passée ici je crois pour un sauvetage), mais ça doit dépendre des hélicos.

@-MaDJiK-


World Record - Mount Everest AS350 B3 landing and take off

Citation :

C'est sûrement pas quelque chose qu'on fait facilement. Apparemment il faut d'une part alléger autant que possible l'hélico (pas de passagers, pas de fauteuils, pas le plein de kérosène) et après jouer avec les courants d'air pour trouver suffisamment de portance.

Citation :

La meme ici, ca m'a vraiment perturbé, notemment au debut avec les roches noires, on dirait presque de la roche volcanique fondue. Tout parait lissé, comme si on avait passé l'everest au chalumeau:o

Et oui c'est acceléré, parce que le drone qui se fait le +2000m d'ascension (sans compter la distance horizontale), en moins de 4min, ca semble rapide ^^

Merci @Gog077 @TongSpadrilles @Le_Relou @Inkonito @lsdYoYo @Kilroy1 pour le vote.
La vidéo est en article : Ascension du Mont Everest filmée par un drone

Quels sont les frais engagés pour atteindre le sommet de l'Everest ?
Le matériel d'alpinisme

Il faut d’abord prendre en compte l’achat du matériel nécessaire pour ce voyage. Imaginez-vous bien qu’il ne suffit pas d’acheter quelques pulls et un bonnet pour cette expédition hors norme. En plus des chaussures - et il en faut plusieurs - il faut s’équiper de doudounes, de combinaisons, de gants, de lunettes et de sac à dos. À ces vêtements, il faut ajouter un équipement d'alpinisme de haut niveau incluant un sac de couchage, des harnais d’escalade, des piolets avec dragonnes, un casque d’escalade. Et ce ne sont que quelques exemples. Comptez entre 5 000 et 10 000 €, selon la qualité et la durabilité du matériel.
Les transports et les hébergements

L'équipement, c'est le premier lot de dépenses. Dans le budget, il faut également (et évidemment) prendre en compte le prix des transports pour arriver au point de départ du trek. Le coût du vol jusqu'à Katmandou varie en fonction du lieu de départ, mais un billet aller-retour coûte généralement entre 800 et 1 500 €. Ensuite, il faut également inclure le prix de l'hébergement à Katmandou et dans les villages sur la route vers le camp de base, qui peut coûter environ 1 000 à 2 000 €.
Le permis Everest

Ensuite, gravir l’Everest n’est pas possible sans permis. Celui-ci coûte environ 10 000 € au printemps, la saison la plus plébiscitée par les grimpeur·euse·s. À cela s’ajoutent les frais de gestion des déchets estimés à près de 3 700€ par équipe d’expédition.
Le Sherpa ou le guide

Il est quasi obligatoire de mener l’ascension de l’Everest accompagné soit par une agence, soit un guide, soit un Sherpa. Pour ces derniers, leurs services, indispensables pour transporter du matériel et sécuriser certains passages, peuvent coûter entre 4 000 et 5 000 €. Quant aux agences, qui fournissent l'équipement, les guides, les Sherpas et l'infrastructure pour l'ascension, elles demandent entre 30 000 et 85 000 €.
Les bouteilles d'oxygène

Les bouteilles d'oxygène sont essentielles pour survivre à cette altitude. Une bouteille coûte aux alentours de 500 € et entre 4 et 8 sont nécessaires pour l’ascension. Chiffre qui vaut pour chaque grimpeur·euse et leur guide. Il faut aussi compter les masques.
Les frais supplémentaires

Enfin, à tout cela, il faut intégrer les frais d’assurance couvrant les évacuations en cas d'accident (hélicoptère) et les soins médicaux d'urgence, compris entre 500 et 1 000 €. Mais aussi d’autres dépenses comme le traditionnel pourboire donné au Sherpa si l’ascension est réussie, entre 500 et 1 000 €, les repas, les frais de communication satellite et d'autres petites dépenses sur place.

Combien de temps faut-il pour atteindre le sommet ?

1/ La météo : le chef d’orchestre de votre ascension ! Il existe une fenêtre météo, l’équivalent d’un ticket d'entrée pour le sommet : des conditions “presque parfaites”. Mais attention, ces fenêtres sont rares et éphémères, parfois seulement quelques jours au printemps ou en automne. Et si vous ratez le créneau ? Préparez-vous à attendre au camp de base pendant 1 à 2 semaines, ou à redescendre si la météo est capricieuse.

2/ Vous pensez que le plus dur serait de grimper ? Mais non sur les itinéraires les plus fréquentés comme la cascade de glace de Khumbu, ses passages se transforment vite en embouteillages. Comptez plusieurs heures, parfois même des journées entières, juste pour franchir quelques mètres.

3/ Les imprévus de la montagne : Une chute dans une crevasse ou un sérac qui s’effondre, et c’est tout votre itinéraire qui est bouleversé. Un masque à oxygène qui ne marche plus ou une corde qui casse, et vous perdez un temps précieux. Les blessures, comme les engelures, gelures, et hypothermie font partie du séjour et peuvent faire ralentir votre équipe.

4/ La condition physique et mentale des alpinistes est également un facteur clé. Les alpinistes doivent intensément s’entraîner avant l'expédition. Une mauvaise préparation peut entraîner un ralentissement ou un abandon face aux efforts prolongés.
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Du coup je me contenterais de ce genre d'image, malgré le fait que j'aime bien l'aventure.

Bien résumé.
Plus un 5eme point : la santé ! Car la plupart du temps, on est constamment plus ou moins malade à plus de 6000m. Problèmes gastriques, problèmes ORL, sans parler du MAM. Avec la météo, c'est souvent le facteur d'échec n°1 !
Bref, il faut être bien motivé, bien préparé et bien anti pour entreprendre ce genre d'expé !